Une soirée à l'hôpital [Pv Bill & Tom][Finit]

Tom attendit patiemment que la femme ait fini de lire son papier. Elle semblait avoir compris que la seule façon d'attirer son attention était de parler de Bill, elle avait bien raison. Une lueur d'intêret s'alluma dans ses yeux quand elle lui dit qu'elle connaissait toute la vie du brun, il avait très envie d'accepter le marché mais il ne savait pas encore s'il serait obligé de lui parler. Il chercha du regard un autre papier, la psy voyant qu'il cherchait lui preta un bloc note qu'elle avait emmené avec.

- Je me confie à Bill quand on est tout seul. Si je dit oui je serais obligé de parler ?

Tom attendit la réponse de la femme. Il tenta un sourire qui se fana bien vite au vu de la situation, il ne pouvait pas sourire si Bill ne le pouvait pas et de ce fait il ne parlerait pas tant que Bill ne pourrait pas parler.

- Je fais de la guitare depuis que je suis tout petit.

Il hocha la tête à la proposition de la jeune femme, prenant une autre page du bloc avant d'essayer de les répresenter lui et Bill, les mains enlancés. Il n'était pas doué du tout mais il avait fait de son mieux, pendant tout le temps qu'il dessinait, il fronçait les sourcils, s'arrêtant de temps en temps pour regarder si Bill avait changé d'expression ou si son état avait empiré. Enfin fini, il le tendit à la psychologue.

La jeune femme attrapa le papier et lu, Tom ne voulait absolument pas parler. C’était encore plus compliqué qu’avec Bill. Quand le brun c’était enfermé dans le mutisme c’était pour ne parler à personne, pour ce coupé du monde. Tom lui voulait juste faire partit du monde de Bill. Elle resta calme et souriante, Tom était le genre de personne complexe et déterminée qu’elle aimait beaucoup.

- Bien sur que tu devras parler Tom. Je ne te demande pas de me raconter toute ta vie. Juste de parler un peu, je suis sur que Bill t’aurais dit de le faire non ?

Elle ne disait pas ca pour le culpabiliser ou le forcer. C’était une vraie question, elle voulait savoir que Tom faisait pour Bill. S’l faisait juste ca pour marquer le coup ou bien si ce que faisait ou disait Bill avait un réel impact sur lui. Elle l’observa dessiné remarquant qu’il commença par le visage de Bill, plus précisément ses yeux et ses lèvres, il continuait peu à peu apportant les détails qui lui semblaient important tel qu’une bague, une mèche de cheveux, un ours en peluche, leur main enlacée. Elle remarqua aussi que le décor était bâclé, ce n’était pas ce qui comptait. La jeune femme pouvait aisément reconnaitre Bill et Tom même si le dessin n’était pas de l’art pure et qu’il ressemblait plutôt à quelque chose qu’on fait en CM1/CM2. Mais Tom avait fait l’effort de le faire. Elle remarqua que Tom les avait dessinés sur le lit et elle sourit.

- Tu ne feras pas du dessin ton gagne pain mais ton dessin est très intéressant.

Elle ouvrit sa pochette et déplia une grande feuille A3 ou était un dessin au fusain. Bill et Tom était sur un lit, le brun dans les bras de son fiancé et leur main était enlacé sur chacune des mains on voyait une bague, deux petits ourson était posés en arrière plan et le fond était bâclé. Tom portait le t-shirt « coffee boy » et Bill son t-shirt « The icône ». Les traits étaient précis et on aurait presque pu dire une photo.

- Vous avez dessiné la même chose.

Jenny restait enfermée dans les toilettes pleurant tout ce qu'elle pouvait. Elle s'enfonça les ongles dans son bras jusqu'a ce que son sang se mette à couler, tapa sa tête contre le mur comme si cela allait lui remettre les idées en place. Elle ne voulait plus sortir d'ici, juste rester dans son coin des toilettes et se couper du monde définitivement. Cela aurait put être possible si plusieurs personnes n'avaient pas voulu utiliser les toilettes avertissant les médecins par la même occasion. Elle se fit donc simplement viré, et avant qu'on n'ait eut le temps d'examiner son état elle s'était déjà enfuit. Plus rien n'allait dans sa tête, elle voulait parler avec la mère de Bill implorer son pardon comme si c'était sa propre mère. Elle se dirigea donc vers la chambre du brun en criant :

Maman, maman !

Seulement Simone n'était plus là ! Non à la place il y avait une psy et Tom. Elle resta figée comme une idiote ne sachant plus comment réagir.

Tom baissa la tête, les larmes aux yeux. La psy avait totalement raison, si Bill le voyait en ce moment il serait déjà en train de l'engueuler que ça ne valait pas la peine de se mettre dans cet état la pour lui mais Tom l'aimait tellement qu'il n'arrivait pas à faire semblant que tout allait bien. Il avait peur à un point qu'il ne revienne pas qu'il voulait tout faire, mettre toutes les chances de son coté pour qu'il ait envie de revenir. Il hocha la tête à la question de la femme sans pour autant prendre la parole, restant fidéle à son bloc note.

- Je sais que Bill m'aurait dit de le faire, il aurait pas voulu que je me mette dans cet état pour lui mais je me vois pas être heureux ou même faire semblant de pouvoir faire ce que vous me dites alors qu'il est dans le coma et qu'il risque de ne pas revenir. Je ne connais peut être pas Bill aussi bien que vous mais je sais que si j'aurais été à sa place il aurait réagit pareil.

Tom était subjugué par le dessin de son fiancé, tout ces détails et ces émotions qui ressortaient. C'était tellement beau qu'il avait l'impression de se voir dans le dessin comme si c'était quelqu'un qui les avait prit en photo pendant qu'ils dormaient. Il allait se lever pour prendre le dessin quand la porte s'ouvrit avec fracas et que la personne qu'il avait envie le moins de voir en ce moment rentra. Elle avait bien de la chance qu'il ne pouvait quitter Bill sinon il l'aurait déjà encastré dans le mur pour oser venir ici. A la place il lui lança un regard noir come jamais auparavant, si celui ci pouvait tuer elle aurait été foudroyée sur place.

La jeune femme lu le mot du dreadé, elle comprit que l’écrit serait surement son seul moyen de communication avec lui durant tout le temps ou Bill dormirais. Elle ouvrit son sac ou était pas mal de ses affaire de travail et elle en sortit un petit carnet à spirales avec une centaine de pages blanches lui tendant en même temps le dessin quand ils furent interrompu pas l’entrée fracassante de Jenny. La jeune doctoresse sursauta avant de se retourner vers Jenny qui avait l’air paniqué. Elle fit signe à Tom qu’elle allait revenir lui accordant au passage un peu de temps avec son amoureux. Elle posa tout sur la chaise et passa ses bras autour de épaules de Jenny pour la rassurer la jeune femme avait l’air plutôt mal en point, elle était venu aussi pas mal de fois ici et elle savait que c’était le genre de personne à ne pas aimer le contact avec les docteurs. Elle fouilla dans sa poche et lui tendit la clé de son bureau.

- Tu devrais aller dormir dans mon bureau avant qu’un médecin te mettre dans une chambre de force. Tu n’auras qu’à te reposer sur le grand canapé et partir quand tu te sentiras en meilleure forme. Personne ne viendra te déranger la bas ne t’inquiète pas.

Elle lui fit un sourire rassurant et la laissa aller faire un petit somme. Elle retourna dans la chambre de Bill ou elle trouva Tom entrain de poser doucement un bisou sur la joue du brun. Elle fit le moins de bruit possible en fermant la porte pour ne pas le déranger. Tom était vraiment très amoureux cela ce voyait. Quand Tom eu finit son bisou il la vit et ce remit dans sa position précédente. La jeune femme se rassit rattrapant son dessin et son bloc. Elle donna le dessin à Tom en souriant.

- Peu être pourrais-tu l’accrocher sur le mur. Ca serait plus joyeux de décorer la pièce avec des choses qui te rappel votre amour non ?

Elle savait que Tom ne lui répondrait que par papier, elle nota d’ailleurs sur un coin du compte rendu de lui trouvé une ardoise et des feutres Velléda. Elle fouilla dans son sac et donna le ruban adhésif à Tom, elle ne l’obligeait pas à l’attacher devant elle ou l’attacher tout cours. Il avait le choix. Elle reprit ensuite le petit carnet violet et le lui tendit.

- Puisque la conversation entre nous risque de rester encore inexistante un long moment, j’ai pensé que tu pourrais écrire ton ressentit dedans, se sont des pages blanches donc tu pourras aussi faire des dessins coller des photos, tout ce tu veux. Comme ca à défauts d’entendre ce que tu penses, Bill pourra le lire à son réveil. Bien évidement tu n’es pas obliger de me faire lire tes notes, elles sont personnelles et je ne les lirais que si tu m’en donnais l’autorisation. Par contre je souhaiterais beaucoup voir les photos ou dessins que tu colleras.

Elle lui sourit tendrement, les sentiments de Tom serait tout aussi clair en photo que en dessins, sauf que les dessins exprimaient parfois des désirs caché ou des choses que l’on essayait de nier.

Sourire rassurant, petite phrase qui va bien... Tout ça l'énervait ! Elle regarda la psy comme si elle la découvrait pour la première fois de sa vie. Elle avait l'impression de voir le vrai visage des gens. La doctoresse venait de la virer purement et simplement ! Elle en voulait au monde entier, même à Bill ! Tout ces gens s'étaient bien moqué d'elle lui faisait croire qu'ils la comprenait qu'elle avait de l'importance mais c'était faux ! Elle n'était même pas foutue de tenir son rôle de meilleure amie, après tout ce n'était pas bien grave puisque maintenant il avait son fiancé. Elle resta choqué, plus par les paroles de la dame que le reste. Elle attrapa les clés sans rien dire et une fois qu'elle fut partit rejoindre Tom dans la chambre les balança dans le couloir. Elle ne foutrait pas les pieds dans ce bureau ! Hors de question ! Elle allait rentrer chez elle ! Et tout de suite ! Pour partir elle n'avait pas besoin de repos. Au moins elle était utile dans sa maison puisqu’elle en été l’unique occupante. C'est ainsi qu'elle quitta rapidement la clinique, le plus discrètement possible dans son état, et entrepris de rejoindre sa maison à pied. Elle ne s’inquiétait pas pour Bill il n’était pas seul et quand bien même elle avait comprit que sa présence n’était pas la bienvenue à ses cotés.

Tom profita que la doctoresse foutait Jenny dehors ou autres à vrai dire il s'en fichait. Il se leva, chuchotant dans l'oreille de son amour pour que personne d'autre ne l'entende.

- Tu peux te réveiller tranquillement maintenant, elle est partie, elle ne pourra plus te faire de mal. Je ne la laisserait plus faire.

Il déposa un baiser sur le joue de celui qu'il aimait à la folie puis se rassit à sa place quand il vut que la psy était de retour dans la piéce. Tom prit le dessin dans ses mains, le posa sur le lit et passa ses doigts dessus comme s'il pourrait ressentir les émotions qui avaient traverser Bill quand il les avaient dessinés. Il attrapa ensuite le dessin mais vu qu'il n'avait qu'une main de libre il ne pourrait pas l'accrocher.

- Je ne peux pas bouger la, vous pourriez l'accrocher pour moi s'il vous plait ?

Tom prit le petit carnet que la femme lui tendit, la remerciant d'un hochement de tête. Il ne pourrait pas mettre de photo dedans vu que toutes leurs photos étaient restés à l'appart mais il pourrait peut-être demander à Simone pour qu'il puisse un peu égayer la chambre ? Il faudrait qu'il regarde un peu plus ce qu'elle avait ramené dans le sac. Il avait hâte de se retrouver seul avec son homme mais il devait avouer qu'un peu de compagnie et surtout du soutien l'aidait à ne pas craquer.

La psychiatre avait comprit que Tom resterait avec Bill mais elle fut vraiment surprise de voir que celui-ci refusait carrément de lui lâcher la main, comme ci cette présence était ce qui maintenait l’androgyne en vie. Elle ce leva et attacha le dessin juste en face du lit pour que Bill le voit à son réveil et que Tom puisse le voir de son fauteuil. Elle se rassit et observa Tom longuement. Il avait l’air d’avoir besoin de faire le point.

- Il est tard et je pense que tu as besoin de faire le point sur tout ca. Je vais vous laissez d’accord et demain j’essayerai de passer pour voir comment vous allez tout les deux.

Elle lui fit un sourire qui ce voulait rassurant et le laissa avec Bill elle sentait qu’il serait plus libre d’expression sans elle et cela ne pouvait lui faire que tu bien, le dreadé avait besoin de tendresse et elle savait que seul Bill pouvait le lui donner. Elle vu sa clé par terre et la ramassa en soupirant, fermant la porte derrière elle et laissant els deux amoureux seuls.

Tom hocha de la tête pour dire aurevoir à la psy et attendit qu'elle parte pour soupirer un bon coup. Tout ça était très éprouvant psychologiquement pour lui, le fatiguant plus que de raison mais il ne pouvait pas dormir, de peur que Bill se réveille pendant son sommeil.

- Enfin seul mon coeur.

Pour s'occuper et éviter que ses yeux ne ferment tout seul, il attrapa le sac que la mère de Bill lui avait ramené, le posant sur ses genoux. Il avait decidé d'essayer de suivre comme il pouvait les conseils de la psy, parlant à Bill comme s'il était réveillé.

- Voyons ce que ta mère nous a ramené de beau... alors il y a déjà ton ourson, des vêtements, tes produits de beauté enfin pas tous sinon ils ne seraient pas rentré dans le sac. Ton I - pod, des bonbons et ton livre que je te lirais demain. Voila c'est tout.

Tom en avait un peu marre de parler tout seul alors après une dernière phrase il se tut.

- Ne t'inquiètes pas je reste la comme je te l'avais promis. Je ne te quitte pas, tu peux te réveiller quand tu veux enfin le plus tôt serait le mieux.

Le dreadé posa sa tête sur le matelas, reprenant ses caresses sur la main de Bill, fixant le dessin qu'il avait en face de lui. Harassé par toute cette soirée, il ne se rendit même pas compte qu'il s'endormit.

Les paroles de Tom résonnèrent dans la pièce sans qu’aucune réponse ne parvienne, Bill ne bougeait pas, ni un regard, ni un son. Le silence pris doucement place laissant Tom s’endormir avec son lot de tristesse et d’espoir. La nuit ce passa sans aucun changements. Des infirmières passaient toutes les deux heures pour prendre notre de son état, mais personne n’osait réveiller le dreadé, bien habituer à ce que dans ce genre de cas la personne au chevet dorme le moins possible le personnel avait préféré le laisser reprendre des forces. Vers dix-huit heures ce fut la visite du médecin. Il tapa un petit coup à la porte et entra faisant le moins de bruit. Il traversa doucement la pièce et posa sa main sur son épaule de le secouant légèrement pour le réveiller il fallait qu’il lui parle de Bill.

- Monsieur C.Keller. Il faudrait que je vous parle s’il vous plait.

Il posa son regard sur Bill qui était endormit l’air triste avant de le reporter sur le jeune homme qui se réveillait doucement portant directement son regard sur l’homme qu’il aimait. Le docteur sentait que la discussion qui allait suivre allait être pénible.

Tom sentit qu'on le secouait, il crut d'abord que c'était Bill mais la soirée lui revint en mémoire d'un coup, l'informant sur ou il était. Il leva immédiatement son regard vers son fiancé, s'en voulant de s'être endormi au lieu de veiller sur lui. Il se mordit la lèvre, sur le point de pleurer mais il y avait une autre personne dans la pièce, il se devait de se montrer fort pour ne pas qu'il lui dise de rentrer chez lui, ce qu'il ne ferait pas bien évidemment. Tom quitta le visage de Bill un instant pour regarder le nouvel arrivant, sa blouse le renseignait sur le fait qu'il devait être le docteur de Bill. Son ton ne présageait rien de bon et Tom commencait à s'inquièter encore plus. Il prit son bloc note, son stylo et écrit dessus.

- Bien sur. De quoi ? Bill ?

Le docteur attrapa le papier surprit que Tom ne lui réponde pas. Mais il ne s’en formalisa pas vraiment il était là pour quelque chose de plus important, vu la façon dont Tom s’attachait à Bill il était avait directement comprit que Tom pensait qu’un coma était juste comme dans les films profond sommeil et qu’il ne se réveillerait sans rien.

- Il faut qu’on parle de l’état de Bill, des décisions à prendre si cela continuait, des différents états de son coma et des séquelles possibles.

Il vit le regard de Tom devenir vide, le docteur savait bien que Tom n’avait pas pensé à toutes ses choses, cela ce lisait sur son visage. Il s’assit doucement et il sortit le dossier médical de Bill, il allait devoir dire à Tom précisément tout ce qu’il savait, il sentait que le jeune blond ne rigolerait pas avec ca et qu’au moindre détail caché il pourrait partir dans une colère noire.

- Bien pour le moment Bill est dans se qu’on appelle la phase de coma aigu, ce qui veux dire que cela fait moins de 10 jours qu’il ait dans le coma. Il est plus précisément dans ce qu’on appel un état végétatif, il est dépourvut de perception, il n’a ni reflexe, ni respiration spontané et il n’ouvre pas les yeux, bien évidement vous être au courant que cela est du à une intoxication toxique, son organisme n’a pas supporté d’avoir pris autant de drogue cela c’est accumulé dans son système nerveux et cela à entrainer un dysfonctionnement.

Le docteur fit une pause pour que Tom comprenne bien, il évitait d’utiliser trop de mot médical afin que le blond puisse bien comprendre l’état de son fiancé.

- Bill est dans un coma qu’on dira de stade 3 : absence totale de conscience. Absence de réponse ou réponse inadaptée à la douleur et apparition de troubles cardio-vasculaires et neurovégétatifs : coma profond. On a aucune idée de quand il pourra ce réveiller.

Le médecin fit une pause tout ca semblait un peu trop pour Tom.

Tom écoutait attentivement le médecin, il savait que c'était important. Il n'avait pas vraiment pris en compte que Bill pourrait souffrir de séquelles à son réveil car il avait déjà assez souffert selon lui. Il écrivit sur un bout de papier que quoi qu'il arriverait il ne débrancherait pas le brun si c'était ça qu'il voulait savoir et le laissa continuer de parler. Oh que oui Tom était au courant que c'était à cause de la drogue qu'il était dans cet état et c'était de sa faute. S'il avait empeché Bill d'en prendre, ils n'en seraient pas la. C'était la plus grosse erreur de sa vie et il s'en voulait énormément d'autant plus que son fiancé risquait d'avoir des séquelles à vie et ça il ne se le pardonnerait jamais. Le médecin ne savait pas quand il allait se réveiller ce qui paniqua encore plus Tom. Il allait bientôt faire une crise de panique s'il n'arrivait pas à se contrôler. Il ferma les yeux, respirant profondément pour se calmer quand une question lui traversa l'esprit, l'angoissant. Il écrivit à nouveau dans son bloc et tendit la feuille au médecin.

- Est ce que c'est possible qu'il m'oublie ?

Tom préferait ne pas parler de ce qu'il avait mentionné car cela prendrait un aspect trop réel pour lui qui sentait la crise de panique revenir au galop s'il osait penser que Bill n'était pas vraiment la, que c'était juste son corps.

Le médecin lu le papier hésitant à donner sa réponse à Tom. Bien évidement il ne pouvait pas lui cacher ce genre de symptôme mais vu l’état dans lequel le jeune homme était c’était une décision dur de lui révéler.

- En effet il est possible que Bill souffre d’une amnésie partielle ou totale à son réveil. Mais je tiens à vous rassurer que dans beaucoup de cas le patient finit par retrouver la mémoire à condition qu’elle soit sollicitée rapidement après le réveil et vu votre présence constante à son chevet je pense qu’il y a peu de chance qu’il vous oublie.

Le docteur lui fit un sourire rassurant, il allait falloir passer au globale, l’amnésie était surement la chose la moins grave qui pouvait arriver à Bill. Son corps avait pas mal souffert et pas seulement aujourd’hui, le brun avait pas mal détruit son système immunitaire.

- D’après les résultats on peu voir que Bill avait arrêté la drogue et que son système immunitaire avec commencer à ce reconstruire, cela est plutôt une bonne chose même si ses défenses sont faibles elles sont plus importante qu’avant ce qui est d’ailleurs étonnant venant de lui.

Le vieil homme prit un papier, il savait que Tom avait besoin d’avoir une idée précise de ce qui risquait d’arriver e t il lui devait bien ca. Les statistique serait surement le meilleur moyen de lui donner une idée de ce qui pouvait ce passer.

- Dans 34% des cas le patient récupère totalement ses capacités, dans 23% des cas il y a des séquelles légères, dans 10% des cas cela entraine un lourd handicap physique ou intellectuel et dans 4% des cas le patient restent dans le coma. Les 29% restant sont… les cas ou la mort cérébrale intervient, le cerveau cesse totalement de fonctionner et même si le cœur bat encore il n’y à aucune chances que le patient reprenne conscience.

Le médecin laissa le temps à Tom d’encaisser tout ca avant d’attaquer les séquelles possibles.

Tom attendit anxieux la réponse du médecin, réponse qui lui fit louper un battement de coeur. Alors Bill risquait de l'oublier et d'oublier aussi tout les moments qu'ils avaient passé ensemble ? Les larmes aux yeux, il tentait de faire bonne figure devant le médecin. Malgré qu'il essayait de le réconforter, Tom était sur que ça allait lui tomber dessus avec la chance légendaire qu'il avait. Le médecin lui donnait de l'espoir, la dernière fois il se souvenait que Bill était resté trois jours dans le coma et il avait un moins bon systéme immunitaire que maintenant alors peut-être qu'il mettrait moins de temps à se réveiller cette fois-ci ? Il allait écrire quelque chose quand celui ci ruina le riddicule espoir qu'il s'était fait. Bill avait une chance sur trois de mourir et même si son coeur battait encore, son âme elle ne serait plus dans son corps. Tom tourna la tête, incapable de retenir sa peine plus longtemps, laissant les larmes envahir son visage. Le docteur tenta de le réconforter en posant une main sur son épaule mais il se dégagea, il ne voulait pas de sa pseudo pitié ni de parler de comment Bill allait mourir.

Le médecin vit tom passer la peur aux larmes un même pas une seconde. Même si il s’y était attendit le voir comme ca le surpris énormément lui qui avait l’air sir fort. Il ce leva voulant le consoler mais Tom ne voulait pas de lui, à vrai dire Tom ne voulait rien sauf Bill.

- Monsieur Keller, ne pleurer pas Bill ne va pas mourir. Son état est correct même si de votre point de vu tout semble aller pour le pire. Bill à des phases de sommeil moins profond que d’autre et à ce rythme là il pourrait revenir dans environ une à deux semaines. Je ne voulais pas vous paniquer si je vous aie dit ca c’était plutôt dans le but de vous rassurer pour vous montrez que Bill faisait partit des 55% de chanceux qui s’en sortait. Je suis navré si vous avez mal pris ce que j’ai dit.

Le médecin avec vu distinctement les yeux de Tom briller quand il lui avait dit que Bill avait des moments de sommeil moins profond que d’autre, cela voulais clairement dire que Bill reprenait à certain moment conscience même si cela ne durait que quelques minutes. Le docteur ce rassit, il était certain que Bill ne mourrait pas, il ne savait juste pas qu’elles seraient les conséquences d’un tel accident.

- Par contre je ne peu pas vous garantir que Bill s’en sortira indemne. Mais il va s’en sortir. Si vous voulez on peu explorer la liste des séquelles possible. Très peu sont émotionnelles. Elles touchent surtout les points physiques.

Le docteur attendait la réponse de Tom, de toute façon il devrait connaitre à un moment ou un autre ce qui pourrait arriver à son fiancé.

C'était facile de dire qu'il ne fallait pas pleurer, il ne se trouvait pas à place à attendre le réveil de l'homme de sa vie. Tout ce qu'il voulait c'était que Bill ouvre les yeux, il ne demandait pas grand chose. Il se calmait progressivement, honteux d'avoir craqué devant cet homme qui tentait de le rassurer que Bill ne mourrait pas. Les yeux de Tom brillérent de curiosité quand il lui annonça que Bill dormait moins profondément à certains isntants. Il griffona vite fait sur son bloc.

- Est ce qu'il peut m'entendre quand il est en phase de sommeil moins profond ?

S'il pouvait l'entendre, dans ce cas Tom lui parlerait tout le temps car il en sait pas à quel moment Bill serait plus conscient que d'autres. Le dreadé s'essuya les yeux, chassant les dernières larmes qui y étaient logés puis inspira un grand coup avant d'hocher la tête à la proposition du docteur. Il était terrifié de ce qui pourrait arriver à Bill mais il devait savoir pour se préparer au mieux au cas ou.

Le docteur fut rassurer de voir Tom ce calmer, il avait vraiment eu peur un instant qu’il fasse une crise de panique qui aurait été renforcé par le fait quand dans ce cas la il aurait été obligé de le mettre dans une autre pièce pour qu’il ce calme. Il attrapa le papier et eu un sourire.

- Cela diffère d’un cas à un autre, mais dans de nombreux cas oui, le patient peu vous entendre. Mais vous savez ces phases la sont très peu nombreuses pour le moment. Il en a eu une ce matin vers 9h qui à durer environs une minute et une autre vers 15h qui a durer un peu plus de trois minutes. C’est court mais ca devrait s’améliorer. Je pense qu’il est sur la bonne voix pour le rétablissement. Si Bill suit un rythme en six heures sa prochaine phase d’éveil devrait être au alentour de 21h.

Le docteur sourit gentiment à Tom. Il rangea ensuite tout dans la pochette, il ne savait pas vraiment par quelle séquelles commencer, il savait que n’importe laquelle rendrait Tom malheureux.

- Les choses les plus probable de lui arrivées sont nombreuses malheureusement. Sensations vertigineuses accompagnées de troubles du système nerveux sympathique fréquents : crises et bouffée de chaleur. Fatigabilité voire détérioration intellectuelle. Troubles du caractère. Baisse du contrôle émotionnel. Troubles du sommeil accompagné d’un élément dépressif, surtout pour les traumatisés graves. Parfois, on rencontre des troubles psychopathologiques : hallucinations visuelles ou auditives chez les traumatisés sévères. De plus il se peu aussi qu’il perdre l’usage de la parole ou bien simplement qu’il n’arrive plus à bouger seul. Il peu aussi souffrir d’amnésie.

Le docteur baissa les yeux légèrement, c’était toujours douloureux d’annoncer ce genre de nouvelle au famille des patients.

Tom fut heureux que Bill pourait l'entendre, il pourrait lui parler et peut-être que s'il l'entendait, il reviendrait plus vite. Cependant son visage se décomposa quand il apprit qu'il avait loupé les deux premières semi-conscience de son homme juste parcequ'il s'était endormi. Il s'en voulait terriblement, Bill avait dut penser qu'il l'avait laissé seul parcequ'il n'entendait pas le son de sa voix. Tom se promit qu'il n'en louperait plus aucune maintenant, quitte a faire des siestes entre elle. Si c'était comme le docteur disait il pourrait toujours dormir deux à troise heures entre ses phases et se réveiller toujours un peu avant pour être sur de ne pas les louper. Les séquelles étaient toutes plus horribles les unes que les autres. Il avait vraiment peur, pas pour lui mais pour Bill. Il espérait qu'il n'aurait rien mais au pire il serait quand même la pour lui, malgrè tout ce qu'il pourrait avoir.

- Vous inquiètez pas docteur, quoique Bill aura je le soutiendrais. Il pourra compter sur moi quoiqu'il lui arrive.

Tom était convaincu de ce qu'il écrivait et cela ce voyait dans ses yeux.

Le docteur sourit, il avait été certain que peu importe l’état de Bill son fiancé aurait été là pour lui en avoir la confirmation lui fit chaud au cœur, le brun avait trouvé quelqu’un de confiance pour veiller sur lui cela ne faisait aucune doute. Il lui fit un sincère sourire et rangea ses affaires, sauf si Tom avait des questions il n’avait pas de raison de rester ici encore. Il expliqua brièvement à Tom que quand Bill serait semi-conscient la petite ligne de la machine ferait des petites vagues puis il quitta la pièce le laissant avec celui qu’il aimait.


Toutes les journées ce ressemblaient, les infirmières venait et le médecin passait faire à Tom un contre-rendu tout les jours, Simone passait environs tout les trois jours, Jenny était venue deux fois même si Tom n’avait pas voulu d’elle et Andrew était venu spécialement de Los-Angeles pour aider Tom à veiller sur le brun, il s’arrangeait pour passer seulement une ou deux heures afin de ne pas déranger Tom mais les deux hommes s’entendaient plutôt bien. La psy venait voir Tom tout les jours à 17h, juste après que celui-ci ait fait sa sieste mais jamais dans un moment où Bill risquait de ce réveillé, Tom voulait garder ces moments pour lui et la jeune femme comprenait. Tom ne lui parlait toujours pas mais l’ardoise Velléda était très utiles pour communiquer cela évitait à Tom de gaspiller des tonnes de papiers. Déjà plus de trois semaines avaient passé depuis l’accident et le personnel médical avait du mal à croire que les périodes d’éveils soient toujours aussi nombreuses sans que l’androgyne ne ce réveil. L’automne avait redécoré Paris de couleur jaune, orangé et marron. Même si Bill ne le voyait pas Tom le lui racontait, il était désormais beaucoup plus présent même si il était dans l’incapacité de bouger et Tom lui racontait tout ce qui ce passait, il l’avait même fait sourire une fois en lui racontant une anecdote de ce qui c’était passé dans l’hôpital. Il devait être environs seize heures trente et la mère du brun venait de partir après avoir apporté à mangé au dreadé, le brun reconnu un starbuck's chaud et des donuts. Tom le lui confirma de sa douce voix qui restait calme malgré la situation qui était plutôt alarmante, le blond était resté le seul à croire que Bill pouvait continuer de combattre et de revenir de la ou il était. Et le blond avait raison. Bill cligna doucement des yeux pour la première fois depuis presque un mois, la lumière l’aveugla légèrement il serra donc doucement ses doigt autour de la main de Tom n’ayant pas énormément de force, il espérait quand même que Tom sentirait qu’il revenait doucement, son fiancé lui avait manqué. La ou il était il avait été seule mais la présence du dreadé lui avait donné envie de s’en sortir. Sa respiration était régulière et il tenta d’ouvrir doucement ses yeux noisettes découvrant une pièce au mille et un dessin, des fleurs et des rubans, les draps n’était pas blanc mais de couleur prune, cette pièce était conviviale, Tom avait décoré la pièce pour lui, son cœur ce réchauffa. Même si en vérité Tom avait été grandement aidé par la psychologue toutes les idées étaient venue de lui, il avait attaché de grand draps autour du lit pour donner l’impression qu’il était dans son lit à baldaquin, ils avaient mit le circuit de voitures au sol, de nombreux dessins sur les murs et ils avaient fait développer les photos de vacances des Seychelles, bon nombre de peluches étaient disposées un peu partout, les vieux draps blanc avaient été remplacé avec soin par de jolie draps en soie, de nombreux roses blanches, rouges, roses et jaunes était disposées dans des vases. Le brun aurait presque pu ce croire chez lui. Il lui fallut du temps pour réaliser que Tom était à sa gauche puis il tourna lentement la tête tentant de lui faire un petit sourire, il n’avait pas vu son visage depuis si longtemps.

Les jours se suivaient et se ressemblait pour le dreadé, il avait prit des petites habitudes pour que sa journée ne soit pas trop monotone. Pendant les périodes de semi conscience de Bill, il s'arrangeait toujours pour être seul avec lui et pouvoir lui parler de tout et de rien juste pour que son brun entende le son de sa voix. Il lui racontait ce qui se passait autour de lui, ses entretiens avec la psy, les couleurs qui changeait dehors au rythme que l'automne avancait. Tom restait confiant, il était sur que Bill allait se réveiller même si cela prenait un peu de temps. Trois jours après le début du coma de Bill, il avait eu le plaisir de voir qu'Andrew était venu spécialement pour l'aider à surmonter cette épreuve et pouvoir veiller sur l'androgyne. C'était le seul moment ou Tom quittait son fiancé pour aller prendre sa douche car il avait confiance en le blond. Bien sur il ne mettait jamais plus de cinq minutes et reprenait ensuite sa place près de son amour. Tom en avait profité pour demander à Andrew s'il voulait être son témoin à leur mariage, celui ci accepta avec plaisir. Ces journées passèrent comme ça pendant un mois ou Tom ne dormait pas de la nuit car c'était les périodes ou Bill était le plus semi conscient. Le matin, une infirmière lui rapportait un petit déjeuner, il grignotait et faisait une petite sieste jusque dans l'après midi ou de temps en temps Simone lui ramenait quelques affaires de leur appartement pour qu'il puisse égayer la chambre car il savait que cela ferait plaisir à Bill à son réveil. Jenny était venu deux fois mais il ne l'avait pas laissé rester, lui en voulant toujours énormément. Le directeur n'aavit pas été trop d'accord que Tom ramène autant de chose de chez eux, transformant la chambre d'hôpital en petite chambre douillette et chaleureuse mais la psy avait appuyé sa demande et l'avait grandement aidé, rien qu'en accrochant sur les murs tout ce qu'il voulait. Elle était aussi un grand soutien psychologique, cela faisait du bien au blond qui pouvait discuter réellement avec quelqu'un qui pourrait lui donner une réponse. On en était au premier jour de la quatrième semaine d'attente, Tom venait de dire aurevoir à Simone, ils s'entendaient beaucoup mieux maintenant même si ce n'était pas l'amour fou. Elle s'était enfin rendu compte que Tom était réellement amoureux de Bill pour lui et non pour son argent sinon il ne serait pas resté autant de temps à espérer. Le dreadé était en train de boire son chocolat chaud quand pour la première fois depuis un mois, il sentit une pression sur sa main qui lui fit lacher son gobelet, répandant son contenu sur le sol. Ne pouvant pas se faire d'espoirs trop vite, Tom attendit un autre signe, le coeur battant la chamade, qui vient quelques minutes plus tard quand Bill tourna la tête vers lui, les yeux ouvert ! Tom n'en croyait pas ses yeux, un immense sourire se dessina sur ses lèvres et sans crier gare il se jetta sur le brun, le serrant contre lui juste après avoir appuyé sur le bouton d'appel des infirmières. Une d'elle arriva dans la chambre et pour la première fois en un mois elle entendit la voix de Tom.

- Il s'est réveillé !!! Allez vite chercher le docteur !!!

Tom avait ensuite reporté toute son attention sur son fiancé, lui souriant à travers ses larmes de joie qu'il n'avait même pas conscience qu'elles coulaient. Tellement heureux qu'il était, il déposait pleins de bisoux sur tout le visage du brun, immensémment soulagé qu'il soit enfin parmi eux.

- Bienvenue parmi nous mon coeur.

Bill ne s’était pas attendu à une telle effusion de joie, mais cela lui tira un petit sourire. Il avait l’impression d’aller au ralentit mais il pouvait bouger et cela le rassurait, durant tout le mois il avait sentit la peine de Tom et il s’était battu pour pouvoir de nouveau le prendre dans ses bras. Tom avait l’air tellement heureux. Le brun lui émergeait doucement, un peu comme ci il était la belle au bois dormant et qu’il se réveillait d’un sommeil de cent ans. Il profita de chacun des bisous du dreadé et le médecin arriva avec un sourire n’en croyant pas ses yeux, vers la troisième semaine il avait cessé de donner de l’espoir à Tom pensant que les périodes d’éveil deviendrait décroissante et que Bill ne reviendrait pas. Il fit quelque rapide test et enleva la respiration artificielle de l’androgyne laissant à Tom le plaisir de revoir son visage sans aucun tube en plastique. Bill inspira et expira profondément sous les ordres du docteur. Puis il se mit doucement assit, le médecin voulait vérifier l’état de Bill.

- Bill. Vous allez bien ?

Le brun regarda doucement autour de lui ne lâchant pas la main de son fiancé, un sourire lui vint oui ils étaient fiancé, il ne l’avait pas oublié même si il ne s’en était pas réellement souvenu ses dernière semaines, il lui manquait quelque moment mais cela revenait peu à peu.

- Je… Oui. Je crois que je vais bien.

Le docteur sourit et nota quelques informations sur son papier, il ausculta rapidement le brun voyant bien que Tom ne voulait pas trop qu’il le touche, Bill eu un frisson au contact froid de l’objet métallique, Tom avait toujours les mains chaudes et la différence de température le perturbais.

- Tout à l’air d’aller plutôt bien, vous être à 12/15 sur l’échelle de Glasgow, cela signifie que vous ne devriez avoir que de légères séquelles, mais dans l’ensemble tout devrait aller pour le mieux. Y’a-t-il quelques symptôme ou quoi que vous ressentez pour le moment ?

Le brun ferma les yeux un moment, s’appuyant sur le gros oreiller qui était derrière lui, puis il bailla, étrangement il ce sentait fatigué. Il hésita doucement à prendre la parole.

- La fatigue. J’ai du floue dans ma mémoire. Des étourdissements. Et mal aux yeux.

Le médecin sourit, il avait l’air plutôt rassuré, il nota bien évidement le tout sur une feuille et regarda Tom qui voulait le verdict, il avait eu tellement peur ce dernier mois.

- Il va bien, il a surement une petite amnésie partielle mais je pense que ca va lui revenir doucement, si il a mal aux yeux et qu’il à des étourdissements c’est à cause de la lumière il lui faut de temps pour se réadapté il à passé plus d’un moi dans le noir. Laisser le ce reposer, malgré les apparences, c’est assez éprouvant d’être dans le coma et prenez soin de lui. Si il a besoin de quoi que ce soit, nourriture, une douche ou n’importe quoi vous pouvez appeler l’infirmière.

Le docteur partit et Bill ce retourna vers Tom, baillant de nouveau.

- J’ai dormis longtemps ?

Tom ne quittait pas Bill des yeux, se gorgeant de la vue d'un Bill enfin sorti du coma. Il faisait attention à tout ses faits et gestes, au cas ou s'il remarquerait une des séquelles dont le médecin lui avait parlé. Il respirait déjà normalement vu que le médecin lui enleva son respirateur. Voyant que le brun voulait se mettre assis, Tom l'aida à se relever et à bien s'installer contre les coussins. Entendre la voix de Bill après presque un mois de silence était pour Tom comme s'il sortait d'une longue apnée. Enfin percevoir le son de sa voix lui envoyait des décharges de chaleur dans tout le corps. Il écoutait attentivement la discussion de son homme et du docteur, caressant doucement la main de son fiancé de son pouce. Tom soupira de soulagement quand il entendit le médecin dire que son amour n'aurait que de légères séquelles, ça voulait dire pas d'handicap physique ou intelectuelle. le médecin se tourna vers lui, le dreadé se sentit légèrement anxieu, peut être qu'il avait loupé quelque chose et que le docteur allait enfin lui dire ce qu'il y avait. Heureusement, rien de bien grave selon lui ce qui rassura instantanément le blond.

- Ne vous inquiètez pas docteur, je vais prendre grand soin de lui.

Le docteur semlait un peu surpris d'entendre sa voix, c'était normal après tout mais il ne dit rien, souriant juste au blond avant de s'en aller. Il savait que Bill était entre de bonnes mains. Tom de son coté se dit qu'il n'aurait pas besoin des infirmières, il arriverait bien tout seul à s'occuper de son amour.

- Trois semaines et six jours. Tu m'as fait une de ces frayeurs.

Tom sourit à son homme et même si son sourire était un peu tremblant c'en était bien un.

Trois semaines et six jours ! Bill paru énormément choqué d’apprendre une telle nouvelle. Pour lui ne s’était déroulé que les phases ou il avait été légèrement conscient et cela ne faisait dans sa tête même pas trois jours. Il serra fort la main de Tom s’imaginant combien il avait du faire de la peine à celui qu’il aimait. Il se demandait même pourquoi Tom était t’il toujours là. Il tapota doucement le lit avec sa main libre, il voulait de Tom vienne à ses côtés. Il avait encore un peu de mal à avoir les idées totalement clair mais il avait la certitude que Tom avait gâché un mois de sa vie à le surveillé, parce qu’il avait fait des conneries.

- Je suis désolé. Pour t’avoir fait de la peine.

Bill regardait autour de lui, Tom avait continué d’être tellement gentil pendant son absence. Il admira tout autour de lui les photos, les dessins, une guitare, des jouets, des peluches, son livre préféré. Il tira un peu sur le bras de Tom voulant l’attirer contre lui pour lui faire un câlin. Il ne méritait pas tout ca.

- C’est tout ca pour moi ?

Le brun attendait la réponse quand on frappa doucement à la porte il était 17h c’était donc l’heure de la visite du psychologue. Ne s’attendant pas à ce que Tom lui donne la permission oral ou ce lève pour lui ouvrir elle entra par elle-même et fut agréablement surprise de voir que Bill était réveillé.

- Mon dieu ! Ca c’est une surprise, une très bonne surprise même.

Bill la regarda étrangement, il lui fallu un moment avant que lui revienne le souvenir d’où il avait vu cette femme. Lui revinrent alors en mémoire la mort de Lionel et son premier séjour ici, puis sa visite du mois dernier quand il avait été séparé de celui qu’il aimait. Il lui fit un petit sourire ne trouvant pas ses mots et elle le lui renvoya ce tournant vers Tom.

- Tu as un regard tellement plus lumineux qu’hier. Ca fait vraiment plaisir à voir.

Tom sourit à son homme, enlevant ses chaussures avant de grimper sur le lit pour se mettre assis à ses cotés, posant sa tête sur son épaule, reprenant sa main qu'il n'avait que très rarement quitté dans la sienne. Bien sur que Tom avait eu de la peine mais pas d'avoir passé du temps à attendre que Bill se réveille, plutôt parcequ'il avait peur qu'il ne se réveille pas justement.

- C'est passé. Maintenant l'important c'est que tu aille mieux.

Le dreadé resta silencieux le temps que Bill découvre la pièce dans laquelle ils avaient passés plus d'un mois de leur vie, il avait tout décoré avec les choses que Bill adorait le plus, il était content si ça lui plaisait. Il put enfin prendre Bill dans ses bras pour un calin mémorable. Sa peau lui avait tant manqué pendant ce mois et même si son odeur n'était pas tout à fait la même que d'habitude, Tom la respirait à pleins poumons.

- Oui tout ça pour toi. Je voulais que tu ne sois pas trop dépaysé en te réveillant et que tu te sente comme à la maison. Ta mère et la psy m'ont aidé à tout mettre en place.

Tom avait bien remarqué que la phrase de Bill ne voulait pas dire grand chose mais l'essentiel était qu'il avait compris. Ce devait juste être un reste de son coma. Il fut interrompu dans ses pensées par la porte qui s'ouvrit, il n'avait même pas entendu toquer tellement il était concentré sur l'amour de sa vie. Il tourna quand même la tête pour voir qui c'était, la psychologue. Il lui sourit à sa phrase.

- C'est parceque l'amour de ma vie est enfin réveillé.

La psy était un peu surprise d'entendre enfin la voix de Tom mais après tout Bill était reveillé, il n'avait plus de raison de rester muet.

- Aaahh j'entends enfin le son de ta voix, ça fait plaisir.

La femme sourit gentiment à Tom pour lui montrer que ce n'était pas un reproche.