Une soirée comme avant [Pv Jenny][Finit]

Bill sourit et ils grimpèrent dans la voiture pour continuer tranquillement leur conversation. C’est vrai qu’il n’avait pas pensé à l’idée des tables en hauteur, il sourit. Sa meilleure amie était vraiment la meilleur, toujours pleine de ressources et d’idée pour sortir Bill de toutes les galères et l’aider à résoudre le moindre de ses problèmes.

- Tu n’auras qu’à le mettre à la même table que ma mère et tes parents, entre parent complètement débile et chiant ils auront de quoi ce raconté. L’essentiel est qu’ils ne soient pas à la table des mariés. A ma table je veux donc moi, Tom, toi, Andrew, surement ses filles et sa femme du coup. Même si je n’ai pas vraiment envie de la voir puisqu’elle me déteste depuis qu’elle à appris que son mari était gay, enfin bref.

Bill roulait comme à son habitude comme un chauffard dans les rues désertes. Ils arrivèrent bien vite et allèrent dans l’entrée. Au lieu de prendre à droite pour aller chez lui ils prirent à gauche et entrèrent chez Jenny.

La femme d'Andrew au pire elle pourrait lui faire la conversation c'était un faux problème en fait. Elle sourit en remarquant que Bill ne pensait même pas inviter des potentiels amis de Tom à leur table. Elle ça l'arrangeait, elle ne ferait donc même pas la remarque.

Ca c'est en partant du principe que mes parents se bougeront. Même pour mon mariage je ne suis pas sûre de le voir... Si je me mari un jour, évidemment. Sinon tout me semble parfait.

En trois fois moins de temps qu'il n'en fallait en roulant à une vitesse normale, ils se retrouvèrent chez la brune. Elle partit s'affaler dans le canapé balançant son sac un peu plus loin.

Tu as une idée du type de cuisine que tu veux ? Si tu veux de la musique, une animation particulière... Un tour en montgolfière pour vous donner l'impression de toucher le ciel ?

Elle se mit à rire à cette dernière idée. N'empêche qu'elle était certaine que Tom n'avait jamais mit les pieds dans une montgolfière.

Tu veux un petit digestif ? Ou un Irish coffee ?

Après un bon repas un petit verre et ça repart !

Bill soupira les parents de Jenny n’était vraiment pas sympa, il n’était jamais la pour elle et même si elle avait l’habitude et qu’elle ne disait jamais rien le brun était persuadé que quelque part cela lui manquait d’avoir quelqu’un pour s’occuper d’elle ou simplement lui demander comment c’était passé sa journée. Bill endossait ce rôle sans aucuns soucis mais parfois il aurait bien aimé que ses parents fasse son travail, surtout car désormais Bill allait ce marier et il était conscient que Tom allait occuper une bonne partie de son temps.

- J’espère qu’ils feront l’effort de venir et puis je pense que ca te ferais du bien de les voir un peu. Ca fait je ne sais combien de temps qu’ils sont partit ! Six moi il me semble non ? Ils t’ont juste envoyé un gros chèque et un paquet pour ton anniversaire et un gros chèque pour faire passer leur absence. Franchement ils abusent je trouve.

Il s’affala sur le canapé aux côtés de son amie en soupirant ce genre d’attitude l’énervait. Il n’avait pas encore décidé de tous ces petits détails qui étaient cependant important pour que tout ce déroule parfaitement bien.

- Je pense qu’on fera quelque chose de très typique fois gras/saumon/escargots en plat je ne sais pas je mangerais bien du rôti de biche avec des bon petits légumes enfin je pense que tu sauras trouver quelque chose qui s’accorde bien. Pour le fromage je pense que l’idéal serait de faire passer des plateaux et pour le dessert je veux la pièce montée la plus magnifique qui ait jamais été faite. Et je veux une fontaine à champagne aussi et des bonbons. Oui je sais c’est stupide mais j’aimerais des bonbons plutôt que des dragées et pour la décoration je veux quelque chose de sobre autour du rose et blanc comme pour tout les mariages, mais je veux des roses rouge partout pour donner une pointe de couleur et je veux les assiettes qui on les dessins noir imprimé afin de varier les couleurs. Et pour la musique je ne sais pas trop, je veux quelque chose de simple pour le diner, mais pour la soirée je veux quelque chose de varier, des chansons d’amour je pense mais je veux que ca varie de quelque chose de bien pop rock à un bon slow histoire qu’on ne s’endorme pas, mais que ca soit quand même axé sur un thème.

Bill avait des idées en pagaille, il était sur que Jenny saurait harmoniser le tout pour rendre ca parfait. Elle lui proposa à boire et Bill hocha la tête.

- Je ne suis pas difficile, je prendrais ce que tu as.

La brune regardait devant elle et laisser son ami parler de ses parents. Elle avait l'impression d'être une petite fille qu'on dispute. Elle tourna simplement les yeux vers son interlocuteur en se pinçant légèrement les lèvres.

Je ferais de mon mieux pour qu'ils viennent mais je ne te promets rien. Je n'ai pas vraiment envie de les voir, je n'ai pas besoin d'eux je peux me débrouiller toute seule. J'ai un travail, un appartement, je gagne de l'argent, je sais gérer ma vie je n'ai plus besoin de mes parents.

Elle était beaucoup plus gênée de faire de la peine à Bill en ne lui assurant pas la présence de ses parents plutôt que de ne pas les avoirs pour elle. De toute façon elle s'était résignée à vivre seule même si ça allait être pire après le mariage du brun.

Parfait, je n'oublierais rien de tout ça ! Et ta pièce montée sera tellement somptueuse que dans 200 ans on continuera d'en parler ! Et pour la musique je pense que ce ne sera pas bien compliqué.

Elle se leva et partit chercher simplement du champagne. C'était courant mais totalement d'actualité !

Je suppose qu'on devrait fêter tes fiançailles. Il faut au moins du champagne.

Elle lui tendit la coupe et la fit cogner délicatement contre la sienne. Sans vraie félicitation. Fallait pas trop lui en demander non plus !

Bill sentait qu’il avait vexé légèrement son amie alors que ce n’était en aucun cas le but. Il avait juste voulut exprimer les défauts de ses parents même si elle les connaissait déjà tous, il n’arrivait pas à les comprendre. Jenny était une fille super et elle méritait qu’on prenne soin d’elle.

- Je sais que tu es indépendante et que tu es attaché à ton indépendance quelque par. Mais je pense qu’avoir quelqu’un qui veille sur toi serais bien. Bien évidement je suis la moi, mais tu sais comme moi que je vais être moins présent les prochains temps et je veux être sur que tu te porteras bien.

Bill lui fit un sourire bienveillant, il s’inquiétait quelque pas pour elle ils n’avaient jamais été séparé hors vacances et ca avait été volontaire il comprenait donc aisément le malaise de son amie. Il la laissa ce lever pour aller chercher le champagne et Bill trinqua avec elle. C’est vrai qu’il n’avait fêté ses fiançailles avec personne et que pas grand monde, hors mis le directeur du jules verne, ne lui avait présenté ses félicitation eu même eu l’idée de le fêter, cette proposition lui fit donc chaud au cœur, Jenny dépassait sa collèrent pour lui faire plaisir c’était vraiment touchant.

- Alors buvons à mes fiançailles. Et aussi au fait que malgré tout ca tu resteras toujours ma meilleure amie.

Elle avait posé un doigt sur les lèvres de Bill pour ne pas entendre la fin. Evidement ça ne l'empêchait pas de parler et elle entendit ce qu'elle ne voulait surtout pas entendre. Elle soupira, elle trouvera bien une solution.

Tu ne devrais pas te soucier autant de ce que je peux devenir. Je suis grande je n'ai plus besoin de baby-sitter ! Et si je me sens vraiment trop seule loin de toi j'irais proposer mes services à toutes ces gamines qui rêvent d'avoir une grande soeur comme moi. Faire parti d'une association ne pourra qu'améliorer mon image.

Et en plus ça l'occuperait ! Une pierre deux coups. Ca lui permettra même de combler son manque affectif. Elle réalisa alors quelque chose et tapa doucement sur le bras du brun pour le punir.

Hey ! Ne croit pas que tu vas te débarrasser de moi comme on se débarrasse de grand-mère ! Je suis très capable de me débrouiller en attendant que tu daignes revenir me voir une fois par an !

Non mais ! Manquerait plus que ça ! Il ne fallait pas qu'il la prenne pour une incapable non plus. Elle savait que ce n'était certainement pas le cas et n'allait pas lui en vouloir de prendre soin d'elle.

Je te souhaite donc beaucoup de bonheur et de réussite. Et à nous encore beaucoup d'années à se voir.

Elle avala une gorgée du champagne et prit une profonde inspiration. Elle ne pouvait pas craquer devant lui, elle aurait l'air trop faible et ça elle ne se le pardonnerait jamais. Elle se demandait juste ce que deviendrait leur amitié jusque là si particulière.

Bill avait comprit que Jenny ne voulait pas en entendre parler, mais il savait très bien qu’elle faisait comme ci tout ca lui importait peu juste pour ce donner bonne figure. Autant il ce foutait royalement de ce que pouvait ressentir les autres mais Jenny était sa plus vielle et ca plus précieuse amie il refusait de lui faire du mal, juste parce qu’il s’éloignerait d’elle.

- Jenny. La question n’est pas là. Je sais très bien que tu peu t’occuper de toi-même et je sais aussi qu’il te suffit juste d’aller voir un stupide défilé pour trouver une cinquantaine de fille qui voudra bien passer du temps avec moi mais je ne pense pas qu’elles aient ce que tu cherches. Je ne veux pas dire par la que je suis la seule personne sur terre capable de te comprendre et je te souhaite de trouver quelqu’un qui soit bien avec toi mais ne fait pas ca par dépit. Tu sais je vais habiter à dix minutes d’ici et si tu veux venir tout les jours pour me rendre visite tu le peu tu le sais très bien.

Bill s’embrouillait dans ce qu’il disait, à trop parler il avait perdu le file de sa phrase en cours de route il fronça les sourcils avant de secouer doucement la tête, l’essentiel était qu’il dise ce qu’il pensait réellement à Jenny, il savait qu’elle ne le prendrait pas mal, Bill la connaissait bien c’était normal qu’il voit certaines choses.

- Ecoute je sais que malgré les efforts que tu fais ca te fais du mal. Je ne peu pas te dire que je ne vais pas partir mais je peu te promettre que je serais toujours la pour toi peu importe que je sois avec Tom ou non d’accord. Et puis en plus de ca je suis le seul homme avec qui tu as le droit à du contact physique alors je ne vais pas de supprimé ca.

Il rit doucement et posa sa coupe sur la table basse pour prendre Jenny dans ses bras. Bill ne voulait pas qu’elle pense qu’il la délaissait pour Tom car c’était faux. C’était deux choses totalement différentes.

- Ma réussite est assurée grâce à ma superbe associée et je te souhaite autant de bonheur qu’a moi.

Elle comprenait parfaitement ce qu'il était en train de lui dire, mais elle ne pouvait pas s'empêcher de penser que ça ne se passerait pas aussi bien qu'il était en train de lui dire.

Est-ce que tu sais au moins ce que je cherche ? Et dois-je comprendre que tu n'es pas bien avec moi ? Je ne vois pas pourquoi ce serait à moi de venir tous les jours ! Tu as intérêt à te bouger mon vieux sinon je t'assure que je vais te harceler au téléphone et ce sera très désagréable pour toi.

Elle approuva ses propos par un signe de tête. C'était bien plus simple de répondre sans vraiment répondre. Elle repris un air plus sérieux pour la suite. Elle ne pensait pas que ça se voyait tant que ça, m'enfin tromper Bill était pratiquement impossible il la connaissait trop bien.

Je suis vraiment contente pour toi tu sais. Trouver l'amour véritable c'est tout ce que je te souhaitait mais... Je ne pensais pas que ça arriverait si vite.

Et surtout pas avec un type aussi possessif en fait... Ca par contre elle n'était pas obligée de le dire.

Tu vas devoir travailler double, je vais être en manque de contact physique très rapidement et je vais être tenté de toujours vouloir te toucher ! Tu es bien aimable de ne pas me priver de ça.

Elle se joignit à l'étreinte de Bill et sourit. C'était mignon comme petite phrase.

Tu sais je ne vais pas me marier moi je n'ai pas besoin de félicitation. Mais sache que si tu es heureux je le serais avec toi... Et notre entreprise va marcher comme on n'a jamais vu une entreprise marcher avant. Au fait j'ai trouvé le local !

Rien à voir mais elle devait bien lui dire un jour. Elle se détacha du brun et repris une gorgée de champagne.

Bill fit une moue étrange, c’est vrai qu’il ne savait pas vraiment ce que Jenny voulait car elle ne lui avait jamais clairement dit mais il était certain que elle ne souhaiterait pas quelque chose de très compliquer. Bill et Jenny était semblable sur pas mal de point, l’amour en faisait partit.

- Je ne pense pas que tu veuilles quelque chose de très compliquer. Je pense que tu voudrais juste quelqu’un qui t’aimes pour toi, quelqu’un avait qui tu pourras parler librement et être toi-même sans jouer aucun rôle et porter aucun masque, quelqu’un qui ne fera pas les gros yeux dès que tu mangeras un truc au chocolat, quelqu’un qui veillera sur toi peu importe la situation et par-dessus tout quelqu’un que tu aimeras pour de vrai.

Bill laissa un silence il n’était pas sur de sa réponse mais il pensait avoir quand même visé le centre du sujet. Jenny était vraiment très compréhensif et cela lui faisait chaud au cœur il n’aurait vraiment pas pu trouver une meilleure amie qu’elle.

- Moi non plus je ne pensais pas que ca arriverait si vite. Pour être honnête je pensais que ca ne m’arriverais jamais. Moi et l’amour à l’origine ce n’est pas vraiment ca, mais tout le monde change il parait.

Il gardait Jenny dans ses bras, ce contact lui faisait aussi à lui énormément de bien. Cela faisait une éternité qu’ils ne c’était pas fait un vrai câlin.

- Ce n’est pas des félicitations, juste la vérité.

Elle se demandait pourquoi tous les gens n'étaient pas comme lui. Il la comprenait si bien, pourtant il lui semblait que tout cela était tout simplement impossible. Peut-être qu'elle arriverait à trouver une personne qui remplit une ou deux de ces conditions mais toute en même temps c'était un rêve... Et si elle avait apprit quelque chose c'est qu'un rêve aussi parfait ne se réalise pas.

Tu es mignon, mais je crois que ce que tu demandes est ce qu'il y a de plus compliqué au monde. Rare sont les gens qui rencontrent quelqu'un qu'ils aiment et qui les aime en retour. Pourquoi j'aurais cette chance ? J'ai déjà tout le reste et le meilleur ami le plus merveilleux du monde.

Elle le sera un peu plus fort contre elle. Il changeait mais elle ne voulait pas qu'il change ! Pas du tout, jamais ! Il n'avait pas le droit, comme il n'avait pas le droit de partir.

Ne changes pas trop non plus. Ne change rien entre nous... Jamais... Je t'en prie.

Sa voix s'était cassée sur la fin, elle n'arrivait pas à retenir ses larmes. Si Bill l'abandonnait lui aussi elle aurait l'air bête. Il n'avait pas le droit de faire comme ses parents et la laisser dans son appartement, comme ça, en lui envoyant de temps en temps un petit quelque chose pour se donner bonne conscience. Elle s'en voulait de pleurer pour rien, qu'est ce qu'il allait penser d'elle maintenant ? Elle n’avait même pas bu assez pour mettre ça sur le dos de l’alcool.

Bill lui souriait tendrement, même si avant il lui aurait dit que l’amour n’était qu’un ramassis de mensonges aujourd’hui son avis était différent il avait déjà trouvé l’amour par deux fois et il était persuadé qu’il existait quelqu’un sur Terre d’assez bien pour elle qui saurait lui faire perdre la tête et elle serait heureuse comme lui l’était avec Tom.

- Tu auras cette chance parce que tu es quelqu’un de bien et que ce n’est pas parce que tu essayes de te cacher sous la façade de la jeune femme qui couche avec tout le monde et qui passe ses soirées en boites que cela te rends mauvaise ou que tu mérites moins que quelqu’un d’autre de trouver l’homme idéal et d’être heureuse.

Bill n’était pas dupe et il savait que derrière cette tonne de maquillage et de fringue de grande marque ce cachait une fille remarquable, pleine de qualité et avec un cœur énorme. Elle était juste très sélective sur ceux qui avaient le droit d’avoir une place dans son cœur.

- Je te promets que ca ne changera rien pour nous. Tu resteras toujours ma meilleure amie, mon unique princesse et la seule femme de ma vie.

Bill lui posa tendrement un bisou sur la joue pour ponctuer sa phrase la serrant dans ses bras. Jenny était la seule femme de sa vie et surement que si il n’avait pas été gay il aurait finit par l’épouser car c’était une personne formidable. Bill ne la jugeait pas, il l’appréciait telle qu’elle était et il se fichait qu’elle baisse sa garde, il n’en profiterait pas pour lui faire du mal ou quoi que ce soit, il le garderait pour lui. Ce serait un secret.

Bill avait une vision de l'amour particulière. Il avait l'air de dire que peu importe toute les conneries qu'elle pourrait faire dans sa vie elle trouverait forcement quelqu'un d'idéal pour elle un jour... Ce n'était pas totalement faux en fait, mais elle doutait. Malgré ses très nombreuses qualités Bill n'était pas devin !

Ce n'est plus totalement vrai, je ne couche plus et passe plus souvent mes soirées seule chez moi qu'en boite. Peut-être que si je me repentis je deviendrais vraiment quelqu'un de bien... Ou que je finirais en dépression.

Ca allait finir par devenir une obsession chez elle. Pourquoi pas non plus faire un petit tour au couvant histoire d'officialiser la chose ?

Tu es un ange, je n'ai rien fait pour te mériter... Excuses-moi ce n'est pas la meilleure manière pour fêter tes fiançailles.

Elle rit relâchant un peu la pression et essuya ses yeux après avoir attraper un mouchoir du bout des doigts. Elle serra une dernière fois le brun, se rassurant en sentant son coeur battre, et tenta de sauver son maquillage, sans se voir ce n'était pas simple.

Tu voulais fêter ça de manière particulière ?

Elle n'arrivait pas à arrêter ses yeux de pleurer bien que son discours soit redevenu clair et qu'elle arrivait de nouveau à sourire.

Bill lui caressait doucement les cheveux, il ne comptait pas partir et si jamais cela arrivait il s’assurerait que quelqu’un soit la pour veiller sur elle.

- Justement si tu t’assagis, c’est une raison supplémentaire pour que tu trouves l’amour. Tu sais la première fois que j’ai vu Tom je l’aie engueulé et je l’aie même insulté je crois alors crois moi tu as toutes les chances de ton côté. Et je ne te laisserais pas tomber en dépression, tu sais que si tu as besoin de parler de quoi que ce soit je suis là, à n’importe qu’elle heure de n’importe qu’elle journée je suis la pour toi et tu es déjà quelqu’un de bien Jenny, arrête d’en douter. L’image que tu donne et ce que tu es réellement sont deux choses très différentes.

Le brun la regardait de manière rassurante, cela faisait peu être un peu trop solennel et ce n’était pas vraiment leur genre mais il s’en moquait il prenait soin de sa meilleure amie parce qu’elle le méritait. Il eu un petit rire comme quoi c’était en effet une drôle de façon pour fêter ses fiançailles. Il lui laissa le temps de retoucher son maquillage avant de réfléchir à ce qu’il voulait.

- J’aimerais bien manger un religieuse au chocolat, une tartelette aux fraises et un Paris-brest. Je sais c’est peu être une drôle de façon de fêter des fiançailles mais je meure de faim.

Certes ils sortaient tout juste du restaurant mais Bill avait encore faim. C’était l’un des choses que tout le monde détestait chez lui, il passait son temps à manger des tonnes de pâtisseries et il ne grossissait jamais, ou sinon seulement des joues et cela le rendait totalement adorable. C’était presque impossible de rendre Bill moche.

La dernière phrase qu'il prononça la touchât. Il était peut-être une des seules personnes à connaître la vraie Jenny, comme elle espérait connaître le vrai Bill. Et si il avait gueulé sur Tom et que celui-ci était aussi amoureux du brun, elle avait effectivement de l'espoir.

C'est aussi valable pour toi. Tu peux venir, m'appeler, n'importe quand. Je pense que tu as toujours la clé de l'appartement. C'est un peu chez toi ici. Quel que soit ton problème, que tu te soi engueulé avec Tom ou que la police te court après.

Après tout il y venait depuis toujours et elle n'avait rien à lui cacher. Il pouvait absolument tout faire elle s'en fichait. Au contraire, ça ferait un peu de vie dans cet appartement bien trop grand pour une personne toute seule.

Si c'est ce que tu veux je vais te trouver ça. Je prendrais bien un Opéra aussi...

Elle se leva pour chercher le numéro de la meilleure boulangerie de la capitale. Elle s'était déjà faite livré plus d'une fois, et pour des fiançailles ils feront bien un effort ! Elle retourna vers lui un sourire victorieux aux lèvres.

Et pour ton enterrement de vie de garçon, tu veux un gâteau géant avec de beaux hommes peu habillé qui sont là rien que pour te donner envie, ou au contraire toujours le superbe gâteau mais en petit comité !

Une question existentielle. Ca devait très certainement dépendre de son humeur du moment.

Bill hocha la tête en signe d’approbation, il ne risquait pas d’abandonner Jenny. Et il comptait bien l’appeler au moins une fois par semaine. Au lieu de la petite soirée drogue du jeudi qu’ils avaient habituellement ca serait leur petite soirée téléphone. Bill s’adapterait en fonction des circonstances.

- Ne t’en fait pas, je vais rester pot de colle. Et je te promets de t’appeler pour tout et rien. Et tu peu être sur que si j’avais un quelconque problème avec Tom tu serais la première au courant. Il y aurait même de forte chance que je vienne pathétiquement pleurer dans tes bras.

Le brun argumenta sa phrase d’un sourire, cela arrivait rarement que Bill pleure mais Tom le faisait pleurer assez facilement et il était certain qu’ils auraient de nombreuses disputes de couple. Il aurait donc pas mal l’occasion de venir voir Jenny. Le brun sourit attendant avec impatience ses gâteaux, il allait ce régalé.

- Je sens que tout ca va être délicieux.

Jenny aborda la question de son enterrement de vie de garçon. C’est vrai qu’il n’y avait pas vraiment pensé, à vrai dire il n’y avait pas pensé du tout. Cela lui était sortit de la tête, tant qu’il épousait Tom à ses yeux c’était l’essentiel.

- Et bien j’aurais volontiers choisit le gâteau géant avec Andrew et Alexis dedans mais mon futur mari n’appréciera pas du tout et ca sera dommage d’avoir une dispute la veille du mariage.

Pot de colle c'était quand même un peu vite dit. Elle ne le vivait pas vraiment comme ça. Quoi qu'il en soit cette attention était tout ce qu'il y a de plus adorable et ça lui faisait vraiment plaisir. Elle avait juste peur de devenir un boulet pour le brun.

Je veux que tu m'appelles même si tu hésites entre le parfum fraise ou chocolat ! Et je suis sûre que tu seras très brave devant ces éventuelles disputes. Ca ne veut pas dire que dans le cas contraire je ne t'écouterais pas. Et bien sûr je suis toujours là pour les autres problèmes.

Elle sourit à son tour. Tout ce blabla c'était juste histoire de pouvoir se rassurer un peu. Elle était certaine que ce serait une étape dans sa vie et que malgré toutes leurs promesses tout ne se passerait aussi bien. Elle n'eut pas le temps d'en penser plus que le livreur frappa avec la tonne de gâteaux. 10 minutes chrono il s'était surpassé cette fois. Elle le remercia avec un excellent pourboire et retourna vers Bill avec tout ce qu'il faut. Elle lui tendit son sac avec toute sa commande ainsi qu'une assiette et une cuillère pour faciliter sa tache.

Tu veux peut-être de la chantilly pour accompagner tout ça ?

Avec son opéra c'était une obligation pour elle. Elle partit dans la cuisine et ramena un siphon qui contenait la précieuse chantilly maison... Sûrement un des seuls truc qu'elle savait faire.

C'est horrible ! En général pendant ce genre de soirée c'est justement le moment pour faire tout un tas de truc dingue. Tu subis un tas de gage stupide et à la fin tu profites de la vue d'un magnifique homme pour la dernière fois. Dernière tentation possible de ta vie... Si tu veux je me sacrifierait niveau tentation, je craquerais pour toi.

Elle se mit à rire. Se faire le cadeau surprise n'était pas un problème pour elle. Sauf qu'elle était à l'abstinence.

Non je plaisante je suis une sainte maintenant je ne fais plus ce genre de chose.

N'empêche que ça ne l'arrangeait pas. Elle pouvait peut-être organiser simplement une soirée avec Alexis et Andrew rien de plus.

Le brun rigola, il devait avouer que malgré tout il avait déjà fait ce genre de chose. Il ce souvenait très bien de cette journée ou Lionel l’avait invité à passer le week-end chez lui et que Bill ne savait pas quoi mettre et qu’il c’était ramener chez Jenny en caleçon dans le but qu’elle l’aide à tout prix à choisir ce qu’il pourrait mettre, du caleçon au minuscule petit bijou il avait hésité pour tout, mais heureusement Jenny lui avait sauvé la vie.

- Ne t’en fais pas je t’appellerais. Tu sais bien que je suis obligé de t’appeler dès que j’ai une grosse hésitation. Ton avis d’experte m’est souvent très utile. Et puis au moindre problème de couple je viendrais te voir. De toute façon si jamais il y avait une dispute je pense que tu m’entendrais débarquer chez ma mère en claquant la porte avec violence.

Il tapa joyeusement dans ses mains quand Jenny lui apporta la boite pleine de gâteaux, Bill ne pouvait pas dire qu’il mourrait de faim mais il avait toujours un grand creux quand on lui parlait de pâtisseries. Bill était un énorme gourmand mais il pouvait largement ce le permettre alors il ne s’en privait pas, loin de la. Il attrapa la cuillère et la soucoupe posant directement une religieuse au chocolat dedans. Si la pauvre religieuse aurait été vivante elle serait très certainement partit en courant. L’androgyne releva les yeux vers sa meilleure amie. De la chantilly ?

- Et bien tu peu toujours l’amener. Et je voudrais savoir si tu n’aurais pas de quoi me faire un délicieux capuccino avec une bonne tonne de chantilly par contre.

Il lui fit ses petits yeux tout mignons, même si il savait qu’il aurait ce qu’il voulait, c’était sa façon à lui de dire « s’il te plait » en quelque sorte. Il écoutait le discours de Jenny il en bavait presque c’est vrai qu’il voulait s’amuser une dernière fois mais le contrat de divorce allait être dans ses mains plus vite que prévu si c’était le ca.

- Dans ce cas la je veux Andrew. J’aimerais bien l’avoir pour moi une dernière fois avant d’être enchainé à Tom pour l’éternité.

Il disait ca en riant, bien sur il voulait épouser Tom mais il devait avouer qu’il avait toujours été libre et que tout cela était nouveau pour lui.

- Toi tu es tellement sainte que tu ne devrais même pas oser parler de ca.

Il rigola, bien sur il ne le pensait pas il adorait pouvoir parler librement de tout et de rien avec la jeune femme. C’était l’une des choses qu’il préférait chez elle.

Jenny trouvait tout de même ça étrange que Bill n'ait pas plus de problème que ça à imaginer qu’il pourrait y avoir des disputes entre Tom et lui. Elle ne voulait pas demander si c'était quelque chose de courant mais elle se doutait que la réponse était positive. Elle lui sourit tendrement.

Viens plutôt claquer la porte ici, je doute que tu sois heureux que ta mère soit au courant à chacune de tes disputes de couple. Bien sûr je ne manquerais pas de t'appeler aussi, mais j'éviterais les visites surprises quand même.

Ca valait mieux, elle avait peur de tomber à un mauvais moment et de toute manière ce n'était pas très poli de débarquer comme ça chez les gens. Bon d'accord elle le faisait souvent avant, mais c'était différent aujourd'hui. Elle lui accorda un sourire qui semblait dire "je te fais ça" et après un petit moment revient avec le capuccino en question. C'était pour fêter ses fiançailles elle pouvait bien faire un effort.

Enchaîné à Tom pour l'éternité ? Si c'est cela le mariage autant rester seule !

Elle plaisantait elle aussi même si au fond elle ne pouvait s'empêcher de le penser un peu... Sa liberté c'était ce qu'il y a de plus important à ses yeux.

Si en plus du contact tu me retire la parole je ne vais pas survivre longtemps. Remarque il me reste l'imagination, elle peut être très grande parfois...

Elle le fixa intensément avec un petit sourire, faisant effectivement marcher son imagination. Elle sourit de toutes ses dents, et attrapa un petit morceau de son opéra recouvert de chantilly.

Bill approuva d’un hochement de tête, il était certain que si sa mère était au courant à chaque dispute leur couple n’allait pas faire long feux. Certes sa mère ne décidait pas pour lui mais il devait admettre que sur le coup des dispute elle gagnerait le combat haut la main, il ne pouvait pas nier que Tom et lui ce fâchaient très souvent.

- J’espère alors que ta porte est solide parce que à force que je la claque elle risque de s’écrouler. Je n’ai pas l’air comme ca mais quand je suis en colère j’ai pas mal de force et je n’aimerais quand même pas casser ta porte d’entrée.

Le brun eu un petit rire, il voyait bien la porte de Jenny s’écrouler d’un coup, il était certain que la jeune femme rirait de sa maladresse mais Monsieur et Madame Andrews ne penseraient surement pas pareil quand ils devraient remplacer la porte. Il attrapa la tasse et mangea doucement la chantilly avec la cuillère, c’était délicieux.

- Disons que Tom est possessif et qu’il n’aime pas grand monde. C’est dommage, même pour lui. Il s’enferme dans un cercle très sélective alors que vu son rang social il n’a pas vraiment le droit de faire le difficile. J’arrive à passer outre ca mais je ne te cache pas qu’il y a des moments ou c’est difficile. Je fais des efforts, je prends sur moi pour ne pas lui foutre une gifle en lui disant ce que je pense. La dernière fois que j’ai été honnête on ne c’est pas vu pendant un mois et je ne pense pas pouvoir supporter ca une seconde fois.

Le brun laissa s’échapper un petit soupire, il l’aimait malgré tout et il le prenait avec ses défauts. Mais même si il savait que Tom faisait son possible pour être aimable et agréable il avait du mal à corriger ses défauts. Bill aussi mais lui il estimait que c’était différent. Bill avait toujours tout eu il pouvait donc ce permettre de faire du choix, tandis que Tom, lui n’avait rien eu il pensait donc qu’il aurait du prendre ce que la vie lui donnait tant qu’il en avait l’occasion mais le dreadé ne le faisait pas.

- Mais si tu vas survivre, je suis sur qu’il doit même y avoir un couvent qui serait ravi de d’accueillir, en plus tu auras de la compagnie, des tonnes de bonne sœur chaste et des prêtres pour qui le sexe et quelque chose de banni.

Il rigola il ne pouvait sérieusement pas imaginer sa meilleure amie au couvent et encore moins habillé en tenue de bonne sœur. Il ne fallait pas qu’elle change, elle était parfaite comme ca et puis il voulait bien admettre que tout lui allait bien mais elle portait quand même beaucoup mieux Gucci, Chanel et Prada que les récupes du secours Catholique.

Elle savait bien que le brun pouvait être très fort quand il était en colère, mais elle ne doutait pas non plus de la solidité de sa porte. Dans le pire des cas ce ne serait pas bien grave, leurs amitiés valait tout de même beaucoup plus qu'une misérable porte.

Ne t'inquiètes pas elle est blindée, tu ne risques pas de la casser avant quelques nombreuses années. Et du moment que tu ne décide pas de me massacrer moi et non la porte, ça me va parfaitement.

Elle rit en même temps que le brun, effectivement elle ne ferait que rire de sa maladresse mais se retrouverait bien embêté sans porte. Elle écouta ses quelques problèmes avec Tom, et lui sourit d'un air compatissant. Elle posa sa main sur la sienne et lui serra doucement.

Tout ne peut pas toujours être parfait. On aimerait, ça serait bien, mais ce n'est pas possible. Tant que vous parlez et expliqué ce qui ne va pas, je pense que ça ira ne t'en fait pas. Et il n'y a pas de raison que ça se passe mal.

Elle ne le disait pas mais quelque part elle était admirative que Bill se lance dans une histoire d'amour avec quelqu'un qui n'est pas de leur monde.

Je veux bien être une sainte mais de là à penser que le sexe est la pire chose... Et ça veut aussi dire que si je me mari un jour je devrais avoir une tonne de gosses... Le couvent est vraiment ce qu'il y a de mieux au moins je n'aurais aucune tentation... Mais ça veut aussi dire que je ne pourrais plus jamais voir mon magnifique meilleur ami et pour ça je ne suis pas encore prête.

Elle s'imagina une minute dans une petite chambre miniature, avec des vêtements de bonne soeur à prier Dieu toute la journée et sans plus voir Bill. Elle se mit à rire devant cette image chaotique.