Course poursuite [Pv Tom][Finit]

Tom ressentit un cruel sentiment de vide quand Bill le quitta. Il aurait voulu rester comme cela pour toujours, il était connecté à Bill et il aimait ça. Sa sensation fut vite comblé par les adorables baisers du brun qui le poussait à s'allonger sur le lit. Une fois bien installés, Tom accueilla Bill dans ses bras, respirant son odeur si particulière comme il aimait le faire après l'amour. Caressant legèrement le dos de son amour, il laissa un sourire heureux prendre place sur son visage.

- J'ai de la chance de t'avoir, je t'aime aussi Bill, comme un fou.

Le blond embrassa de nouveau tendrement son prince mais leur instant fut coupé par une voix grave qu'il reconnut instantanement.

- Oh ne crois pas ça mon garçon, tu as déjà oublié l'état dans lequel il t'a laissé ?

Tom sursauta et crut même un instant que son coeur avait laché, il n'avait pas entendu son père rentrer et maintenant il était plus que gené.

Bill allait répondre à Tom des petits mots doux et puis il pensait qu’il continuera à papoter en jouant avec l’ourson blanc qu’il avait offert au dreadé quand quelqu’un les interrompis. Si Tom était mal à l’aise Bill lui était énervé. Son petit moment de tendresse était important et peu importe que ce soit le pape ou le père de Tom qui l’interrompe il ne le supporterait pas. Il était conscient qu’il allait en prendre pour son grade pour ce qu’il avait fait à Tom mais il n’avait plus rien à ce reprocher il s’était expliqué avec Tom et il ne comptait pas ce laisser enmerder. Il ce retourna donc faisant fasse à Gordon sans même se soucier de ca nudité.

- Et blablablablabla... Vous n’avez pas besoin de parler à Tom comme si je n’étais pas là, je ne suis pas sourd et j’entends vos reproches arriver à un kilomètre à la ronde. Vous allez me trouver très grossier de vous dire ca alors que vous êtes chez vous… Enfin quoi que cet appartement est une location donc il ne vous appartient pas. Mais bon, vous nous dérangez.

Bill défiait du regard le père de Tom, en plus d’avoir fait sursauter son chevalier il lui cassait les bonbons et malgré ses efforts Bill ne pouvait s’empêcher de laisser son sale caractère prendre le dessus. Il voulait bien faire des efforts pour Tom, mais cela s’arrêtait là.

Tom attrapa les draps et les mit sur le corps de Bill, il n'avait pas honte de lui mais il ne voulait pas que son père voit le corps de son homme. L'androgyne était à lui et donc il était le seul à avoir le droit de le voir.

- Non papa je n'ai pas oublié mais la tu ne tombes pas vraiment au meilleur moment. Si tu pouvais nous laisser un moment pour nous rhabiller ce serait gentil de ta part.

Tom sentait la tension passer entre les deux hommes de sa vie, leurs yeux ne se lachait pas. Si son père aurait pu tuer le brun, il l'aurait déjà fait mais comme il ne voulait pas aller en prison il ne fit pas. A la place, il utilisa la parole.

- Je le loue peut-être mais je suis quand même chez moi, je paie le loyer donc j'apprécierais que tu ne restes pas la. Tout ce que je veux c'est le bien de mon fils et tu n'es pas bien pour lui. Tu n'étais pas la quand...

- Papa ! Arrêtes et sors !

Tom avait les yeux d'un tueur, il ne voulait pas que son père raconte à son prince à quel point il avait été pitoyable tout ce mois.

Si Bill ce foutait du mal qu’il pouvait faire au père de Tom il ce moquait beaucoup moins du mal qu’il avait fait à Tom. Il ne pouvait rien répliquer contre ca, il savait qu’il était une mauvaise personne, il aurait juste aimé qu’on cesse de le lui répéter. Il ne lâcha pas le regard de Gordon même si à l’intérieur il était de nouveau rongé par la culpabilité. Il sentait Tom derrière lui qui semblait moyennement apprécier de telles remarques même si elles étaient vraies. Il avait bien compris même sans que le père du dreadé ne vienne ne lui dire que Tom avait déprimé il l’avait sur rien qu’au nounours, aux larmes et aux kilos qu’il avait perdu.

- Et moi j’apprécierais de pouvoir vous foutre à la porte en un claquement de doigts mais je ne le ferais pas parce que Tom à besoin d’un endroit ou vivre.

Le regard de Bill était assassin il aurait pu sans problème les expulser du jour au lendemain juste parce que c’était un caprice, les gens ferait n’importe quoi pour lui plaire.

- Et pour votre gouverne je n’étais peu être pas la mais je ne suis pas stupide, je sais que Tom à déprimé je le vois vous savez. Tout ses kilos qu’il à perdu surement parce qu’il est resté cloitré dans sa chambre, la façon dont il a pleuré dans mes bras pour me dire que je lui aie manqué, l’ours en peluche posé sur l’oreiller. Je vais vous paraitre surement prétentieux mais je pense que si votre fils est encore en vie c’est parce qu’il espérait me revoir, mais si vous souhaiter me foutre à la porte et que vous voulez voir son cœur ce briser une seconde fois ca vous regarde.

Bill ce leva et embrassa Tom doucement avant de ce rhabiller il n’avait pas réellement l’intention de partir, il voulait rester ici à ce câliner avec Tom mais il voulait que ce soit Gordon qui le lui dise. Il voulait qu’il reconnaisse que malgré tout Bill savait rendre heureux son fils.

Gordon ne lachait pas le regard du brun, il avait remarqué un infime changement dans ses yeux, ce qui le fit bien sourire. Il s'en voulait mais surement pas assez encore, Gordon était très protecteur avec son fils car après tout c'était la seule famille qu'il lui restait et il était prêt à tout pour son bien. Il n'appréciait vraiment pas ce jeune qui se permettait n'importe quoi sous prétexte qu'il était riche.

- Tu n'es pas le seul à avoir des relations jeune homme mais pour le bien de mon fils je ne te ferais rien parce que malgré tout il tient à toi.

Tom écoutait les deux hommes se disputer la tête baissé, il avait beau dire ils ne s'arreteraient pas. Bill n'vait pas tout à fait tort, il devait avouer que ces deux dernières semines ce qui l'avait fait tenir c'était l'espoir que l'androgyne lui revienne un jour. Il avait travaillé dur pour ça, enfin si on considére qu'avoir mis de coté plus de cinq mille euros grâce à ses braquages étaient travailler dur. Il commenca à paniquer quand il vit Bill se lever, il avait peur que celui ci veuille partir à cause de toutes les méchancetés que lui avait dit son père. Tom attrapa le bras du brun, les larmes aux yeux, il en avait vraiment marre de pleurer mais c'était plus fort que lui, il ne pouvait pas se contrôler quand il s'agissait de Bill. La preuve en était la.

La remarque du père du blond le fit juste soupirer il ce foutait pas mal que le père de Tom ait une vague relation avec les flics du quartier ou quoi. Bill pouvait quasiment faire ce qu’il voulait et il ne ce priverais pas de le faire.

- Et bien je serais vous je m’attacherais fortement à mes « relations » car si vous vous retrouvez sans toit, sans travail et sans allocation vous risquez d’en avoir besoin. Et ne me regarder pas avec un air comme quoi vous aller me poursuivre en justice, ce sont les pot de vin qui dirige le monde et je crois que j’ai beaucoup plus d’atout, même autre que financier, pour arriver à mes fins.

Ce n’était pas vraiment de menace, il était juste honnête. Surement que par respect pour Tom ne le ferait pas mais si il le voulait il le faisait. Bien évidement il mettrait directement le blond sous son aile et il pourrait vivre avec lui. Il ne supportait juste pas que Mr. Conwel du haut de ses quarante cinq balais vienne le faire chier. Bill était habillé, il se leva pour attraper son sac à main quand Tom le tira à lui les yeux larmoyant. Son cœur ce fendit.

- Tomi, ne pleure pas. Je dois rentrer chez moi je ne suis pas le bienvenue ici je crois que tu l’as remarqué. J’aurais aimé pourtant rester avec toi et qu’on finisse de manger le délicieux plat qu’on à préparé mais ca sera pour une autre fois d’accord. Je ne vais pas rester ici juste pour qu’on me dise encore que je suis un connard, je le sais déjà et je m’en fou tu vois.

Bill attrapa l’ourson blanc qui était derrière Tom. Il ne voulait pas le blesser et il voulait terrible rester, aller prendre une bonne douche avec Tom puis passé la nuit ici à regarder un film collé contre lui. Il lui donna l’ourson lui posant un petit bisou sur le nez.

- Tu n’es pas tout seul, tu gardes une part de moi. Il y a quelqu’un dans cette pièce qui préfère sa fierté plutôt que ton bonheur, alors je vais faire plaisir à cette personne et m’en aller.

Bill croyait encore qu'il voudrait le trainer en justice mais ce qu'il lui ferait s'il continuait à faire mal à son fils serait bien pire. Le brun ne semblait pas vraiment connaitre la justice des quartiers, de ceux qui n'avaient pas d'argents pour les pots de vin justement. Ce ne serait vraiment pas un problème pour lui de se trouver une arme.

- Je ne m'embeterais pas à te trainer en justice car je sais que je serais perdant. Par contre même sans argent j'arriverais très bien à arriver à mes fins alors fais attention à toi.

Tom se releva à son tour, l'air determiné. Il n'avait pas envie que Bill le quittes une seconde fois, même si ce n'était que l'espace d'une journée.

- Alors je viens avec toi.

Le blond s'habilla rapidement avec les habits qu'il avait précedemment, prit un sac ou il mit quelques habits et sous vétements, son ourson et prit la main de Bill avant de se planter devant son père.

- Papa je reviendrais quand tu auras accepté Bill. Je sais que tu ne l'aimes pas pour ce qu'il m'a fait mais il me rend tellement heureux que je ne me vois pas sans lui. Tu connais mes sentiments pour lui. Quand tu auras compris ça tu sais ou me trouver.

Bill finit par comprendre ce que le père de Tom voulait dire un sourire se dessina sur ses lèvres avant qu’il ne rie. Gordon voulait vraiment le descendre il avait encore du boulot. Bill ouvrit son sac à main et sortit son flingue en riant, même si depuis le début de la journée il avait essayé de cacher son arme au blond pour ne pas qu’il s’inquiète.

- Vous voulez parler de ca Mr. Conwel ? Ne me menacer pas. Ni avec un arme ni avec autre chose je suis bien plus doué que vous à ce petit jeux la.

Il lui semblait qu’il avait surpris tout le monde, mais en réalité le brun avait une grande collection d’arme, même dans son milieu cela pouvait servir. Il la rangea sortant les clés du 4x4. Bill était fier que Tom le choisisse. A vrai dire il ne savait pas vraiment comment il aurait réagi si Tom n’aurait rien dit et qu’il l’aurait simplement laissé partir. Il attrapa la main de son tendre amour posant un petit bisou sur ses lèvres. Il était heureux de repartir avec son futur mari.

- Au revoir Monsieur Conwel. J’espère que vous changerais d’avis avant que je ne vous envois les invitations au mariage.

Il lui sourit riant. Il avait gagné.

Gordon ne dit rien pour l'instant, il avait perdu une bataille mais pas la guerre. Il espérait sincérement que Tom restait avec lui sinon il ne donnerait pas cher de la vie du brun. Il n'avait pas peur de ses menaces, on l'avait déjà menacé bien pire et ce n'était pas un gosse de 20 ans avec un flingue qui lui faisait peur. Tom de son coté avait sursauté quand Bill avait sorti son arme, même s'il en avait déjà vu il ne s'était pas attendu à ce que Bill en sorte une comme s'il sortait son téléphone. Il se décida à intervenir car il sentait que ça allait dégenerer.

- On se calme tout les deux. Ce n'est pas la peine d'en venir aux mains.

Tom était un peu peiné de devoir quitter son père mais il fallait qu'il comprenne qu'il ne pouvait pas vivre sans Bill. Il alla dans l'entrée mettant ses chaussures et avant de sortir il se tourna vers son père.

- J'espère te revoir bientôt.

Même si Bill avait horreur qu’on l’interrompe et qu’on s’occupe de lui comme un gamin de primaire il était obligé de reconnaitre que si Tom ne disait rien il y avait de forte chance pour qu’il finisse par devenir violant et s’en prendre à son père. Son regard était noir et il n’exprimait que de la haine, il n’y avait ni compassion, ni même respect il était juste écœurer de voir quelqu’un comme ca. Il remballa ses affaires suivant Tom.

- Je comprends pourquoi votre femme vous à quitté. Je crois qu’à sa place j’aurais fait exactement pareil.

Bill sortit sans ce retourner il savait que parler de la mère de Tom devait être un sujet qu’il n’abordait jamais, alors que Bill ce permette de mettre ca sur le tapis était vraiment osé. Il regarda un moment par la vitre de la cage d’escaliers regardant combien de personne admirait sa voiture. Il sentait que ca allait être galère de grimper dedans sans que Tom ne se fasse remarquer. Il se retourna pour vérifier ou en était Tom mais il vit seulement Gordon qui avait l’air plutôt énervé que Bill parle de son ex femme comme ca. Il l'attrapa par le bras et Bill ralla il devait reconnaitre que malgré son âge le viel homme avait de la force.

- Vous me lacher toute suite !

Ouh la. A cet instant Tom se dit que Bill était vraiment mal barré, il n'aurait jamais du parler de sa mère c'était un sujet très sensible et vu la réaction de son père ça l'était toujours.

- Je t'interdis de parler d'elle. Ma femme nous a quittés comme une lache du jour au lendemain juste parceque son entreprise commençait à bien marcher.

Tom en avait plus que marre de leur dispute, tout ce qu'il voulait c'était un endroit pour se retrouver au calme avec Bill. C'était à lui de mettre fin à leur bagarre, il soupira et alla jusqu'à eux.

- Lache le.

Pour ne pas paraitre trop méchant Tom ajouta un s'il te plait puis il se tourna vers Bill.

- Arrete toi aussi. Ne cherche pas la petite bête, on y va et s'il te plait ne t'énerves pas.

Le « ne t’énerve » pas de Tom ne fit que le contraire, il n’aimait pas qu’on lui donne des ordres peu importe qui ait raison ou tord il dirigeait sa vie comme il voulait. Son regard devint tout aussi noir pour Tom que pour son père.

- Si votre femme vous a quitté elle avait surement de bonne raison et quand on voit ce que vous faites de votre vie on comprend qu’elle n’ait pas eu envie de partager sa réussite avec vous. Et je parle d’elle si je veux, après tout si elle était si importante que ca à vos yeux vous auriez essayé de la revoir alors ne me faites pas porter le chapeau. Votre lâcheté ne regarde que vous.

Bill se détacha violement du père de Tom dévalant les escaliers, il était vraiment en pétard. Il sortit comme une furie faisant claquer l’énorme porte en métal qui était au rez-de-chaussée. Cela fit un tel boucan que tous ceux qui étaient attroupé autour de sa voiture sursautèrent. Le brun ne fit pas de détail lorsqu’il arrive devant le 4x4.

- Dégager j’ai besoin de place.

Tom soupira encore une fois mais plus lourdement, dire qu'il y a à peine un quart d'heure il était tranquillement, enfin tranquillement était un bien grand mot mais il était en train de faire l'amour avec Bill et tout était parfait et la il était rentré de nouveau en mode furie. Tom se tourna vers son père, l'enlacant un instant.

- Je suis désolé papa, je t'appelles ce soir.

Le blond attrapa son sac et dévala les escaliers à la poursuite de Bill qui était déjà au volant de sa voiture. Au moins il l'avait attendu se dit-il. Les deux trois personnes qui étaient autour de la voiture semblait trop choqués pour remarquer qu'il grimpait à son tour dans la voiture. C'est que Bill pouvait faire peur à n'importe qui quand il était en collère, même à Tom c'était pour dire.

- Mon père à bien essayer de rechercher ma mère mais elle a changé de nom à ce qui parait et puis au bout de trois ans il a abandonné les recherches.

Bill n’attendis même pas que Tom ait bien refermé la porte et qu'il soit attaché qu’il démarra. Il était vraiment énerver et manqua de renverser deux gars de la cité qui traversaient tranquillement. Ils quittèrent bien vite le quartier du blond. Le brun faisait à peine attention à la route, bien trop occuper à tenter de contrôler sa mauvaise humeur qui pouvait être destructrice.

- Tu veux que je sois sincère avec toi Tom ? Si ton père traitait ta mère comme il me traite je me serais barré aussi et je me serais même amuser à le faire souffrir. Ton père est juste un connard il ne me connaît pas et me pique ca crise juste parce qu’il ne peu pas se piffrer les gens qui réussissent mieux que lui. Je n'y suis pour rien si il va passer sa vie en bas de l'echelle. Il passe ses journées à réparer des cables éléctrique c'est sur que ca rapporte quedal. Personne ne donne de pourboire à son éléctricien !

Le brun freina brusquement à un feu rouge évitant de justesse de percuter la voiture d’en face. Il était vraiment dans une colère noire mais il tentait malgré tout de ce calmer. Il stationna une dizaine de minutes au feu rouge afin de ce calmer. Même si il bouchait toute la circulation il s’en fichait il ne pouvait pas conduire dans un état pareil. Les minutes passèrent et Bill redevint peu à peu calme.

- Tu veux aller quelque part en particulier ?

Tom en avait marre que Bill parle de son père alors qu'il ne le connaissait même pas, il avait franchit les limites et Tom ne pouvait pas le laisser critiquer son père comme ça.

- Mon père t'a traité comme ça pour ce que tu m'as fait et pour aucune autre raison. Ne parle pas de lui alors que tu ne le connais pas. J'aimerais qu'on arrête de parler de lui maintenant.

Tom aussi avait été sincère avec le brun, bien qu'il l'aimait passionément il ne supportait pas qu'on critique son père à tord. Le brun conduisait encore plus dangereusement que d'habitude et Tom bénit sa ceinture de securité qu'il avait réussi à attacher. Son homme s'arreta à un feu rouge, sans doute dans le but de se calmer et Tom en profita pour se calmer lui même. Il ferma les yeux respirant profondément. Enfin calmé il se tourna vers Bill, lui souriant. Il n'avait pas spécialement envie d'aller quelque part, juste un endroit ou il pourrait être au calme.

- Dans un endroit calme de préference.

Et nianiania et blablabla. Pourquoi Tom prenait-il toujours la défense de ce vieil empoter le brun ne comprendrait jamais. Lui-même ne prenait pas la défense de sa mère à tord et travers il refusait de lui faire une confiance aveugle juste parce qu’elle l’avait mis au monde et ce genre de réaction l’exaspérait. Il souffla bruyamment ne répondant rien avant de redémarrer comme un chauffard et de partir direction avenue Montaigne / Champs Elysée. Il choisit descendre au Plaza et confia son 4x4 au voiturier précisant qu’il voulait qu’il soit la à son retour alors qu’il n’y avait plus aucune place dans la rue. Il lui laissa un généreux pourboire de 50€, en fait c’était l’argent qui trainait sur la banquette arrière de la voiture. Puis il descendit attrapant son sac à main avant de foncer chez Valentino. Les deux seuls moyens pour que Bill redevienne calme était qu’il dépense de l’argent et qu’il passe ses nerfs sur d’autre faisant donc en même temps des caprices d’enfants gâté. Il poussa la porte laissant Tom le suivre et il fonça directement voir la pauvre vendeuse qui semblait déjà tétanisée.

- Je voudrais le magasine de la collection et je voudrais tout mes articles préféré en deux tailles et deux coloris ainsi que la liste de tout ce que j’ai acheté dans votre magasin et un modèle de chaque bijou et sac à main de la nouvelle collection. J’aimerais aussi que vous retrouver ce petit porte clé donc je ne me souviens plus le motif qui est sortit il y a environ trois ans.

La vendeuse écarquilla les yeux notant tout le plus vite possible. Elle ne bougeait pas Bill lui lança donc un regard noir.

- Vous avez dix minutes !

Tom s'accrochait à son siège, il n'aimait toujours pas la conduite de Bill. En même temps toute personne tenant à sa vie n'aimerait pas sa conduite. Il se garèrent brusquement au Plaza manquant d'écraser un jeune fille sur le trottoir puis Bill sortit de la voiture, se dirigant tout de suite vers un magasin. Tom soupira, décidemment il n'arrétait pas. Ils ne devaient pas avoir la même définition d'endroits calme. Le blond sortit à son tour, adressant un regard désolé au voiturier et suivit Bill dans le magasin. Il arriva juste à la fin des ordres que Bill avait presque aboyé à la pauvre vendeuse. Soupirant encore, il alla s'installer sur un fauteuil, attendant que Bill ait finit son caprice.

Bill restait dans la boutique claquant ses ongles manucuré sur le verre du comptoir il détestait attendre. Du coin de l’œil il regarda le canapé et puis la table qui était en face. Il attendit que le monsieur ait finit de laver puis il s’assit posant ses pieds sur la table toute propre. Il guettait l’horloge d’un air près à faire son scandale quand le directeur arriva. L’homme plutôt âgé lui fit un sourire aussi poli qu’il le pouvait même si il redoutait que le brun ne soit pas satisfait.

- Monsieur Keller, c’est toujours un plaisir de vous voir venir à la boutique. Notre vendeuse est partie chercher tout ce que vous nous avez demandé je crains hélas que nous ne puissions tout vous donner dans les prochaines minutes. Cependant je peu si le cœur vous en dit vous montrer la prochaine collection afin de vous distraire.

Bill arqua un sourcil, faire autre chose ne l’intéressait pas il voulait seulement ce qu’il avait demandé. Il sentait bien que le patron était très mal à l’aise et qu’il avait peur que Bill ne soit pas satisfait de ce qu’il avait demandé.

- Je veux juste ce que j’ai demandé dans les temps ce n’est pas bien compliqué. Si une de vos employer n’est pas capable de rapporter une dizaine d’article en dix minutes c’est vraiment que vous ne savez pas choisir vos employer.

- Je vous comprends très bien monsieur Keller, seulement il s’avère que certaine chose sont sold out et que plusieurs article que vous réclamer son très rare. Il ce pourrait même que nous n’ayons pas certaines chose avant plusieurs semaines.

L’homme baissa les yeux, il savait que Bill n’allait pas être content il s’attendait donc à en voir de toutes les couleurs. La pauvre vendeuse arriva avec une tonne d’article pile au bon moment.

- Ah bon vraiment ?! Et vous pensez que je vais camper là toute la semaine pour pouvoir voir quelques bijoux ? C’est votre travail d’avoir tout les articles de votre collection. Si vous n’avez pas ce dont j’ai besoin j’irais le chercher ailleurs.

Bill attrapa son sac à main et ce leva pour sortir ne demandant même pas à voir ce que la pauvre petite vendeuse venait de ramener de la réserve. Le patron promis qu’a sa prochaine visite tous les articles seraient là puis il alla voir sa vendeuse l’engueulant afin de savoir ce qu’elle avait bien pu faire pour mettre l’un de ses clients privilégié dans un état pareil. Bill lui continua simplement son chemin afin d’être hors de vu du magasin puis il attendit Tom au coin de la rue. Cela lui faisait du bien d’avoir passé ses nerfs.

Tom faillit s'endormir mais le directeur de la boutique arriva ce qui le tint momentanément loin du pays des rêves. Il assista à la discussion de Bill avec le directeur sans grand intérêt même s'il trouvait que Bill était un peu méchant avec eux enfin mieux valait eux que lui. Il se leva du fauteuil bien moelleux sur lequel il était installé et sur les regards dégoutés des occupants de la boutique, il sortit rejoignant Bill au coin de la rue.

- On peut rentrer maintenant ou tu veux encore passer tes nerfs sur une vendeuse qui ne t'as rien fait.

Les yeux de Tom le brulait, il avait terrriblement sommeil. Tout ce qu'il voulait c'était un lit avec Bill comme oreiller et ce serait parfait.

Bill regarda Tom en souriant puis il passa ses bras autour de son cou se collant à lui pour un tendre câlin. Il cella doucement leur lèvre puis frotta leur nez pour ce faire pardonner. Maintenant qu’il avait piqué sa crise il se sentait beaucoup mieux. Il avait juste une seule crainte

- Tu es fâché après moi Tomi ?

Il attendit sa réponse légèrement anxieux, maintenant qu’il était de nouveau de bonne humeur il avait peur que Tom soit fâché après lui, il ne voulait pas d’une nouvelle dispute. Il l’embrassait furtivement essayant de ce faire pardonner d’avance. Il finit cependant par ce détaché de lui enlaçant doucement leurs doigts afin de savoir quelle direction il devait prendre. En fait le choix du prochain lieu dépendait de la réponse du dreadé.

Tom passa ses bras autour de la taille de Bill, profitant du calin et des baisers de celui ci. Le blond sourit tendrement Bill ouvait être une vrai peste des fois mais la il était juste adorable avec sa petite bouille enfantine.

- Non, je suis juste fatigué, j'aimerais qu'on rentre pour dormir si ça ne te déranges pas.

Tom avait plusieurs heures de sommeil à rattraper, elles lui tombaient dessus comme une masse. Maintenant qu'il avait retrouvé Bill, il n'avait plus aucune raison de fuir le sommeil et les cauchemars qui le hantait. Le dreadé resserra l'étreinte sur leurs doigts et se dirigea vers la voiture du brun, garé devant l'hôtel alors qu'un quart d'heure plus tôt c'était bondé mais il n'allait pas se plaindre. Il grimpa rapidement dans la voiture, n'oubliant surtout pas de s'attacher et attendit que son brun fasse de même.