La neige c'est bien; mais le verglas c'est un autre cas de figure || Bill C. Keller ||

Bill était allé bosser avec Tom, toute la matinée c’était bien passé jusqu'à un gros problème à cause d’un tissus et d’une dentelle qu’il lui manquait pour son photoshoot sweet lolita. Bill avait fait jouer tout ses contacts avant de trouver une personne pour le sauver en cas d’urgence. Il avait donc attrapé son manteau Gucci, son portable et son Yves saint Laurent embrassant son fiancé sur la joue avant de filer. Il était donc entrain de marcher tranquillement dans les rues avec tout son bazar tout en étant au téléphone. Son shooting était dans trois heures il était à deux doigts de faire sauter sa société tellement il était en pétard. Il ne regardait donc pas ou il allait, laissant ses bottes Rick Owens fouler avec confiance le sol enneigé et verglacé de Paris quand quelqu’un lui rentra dedans. Il tomba, entrainé dans la chute de la jeune personne poussant un cri plutôt haut perché dans les aigus. Il lui fallut quelque temps pour se rendre compte de la catastrophe : son jeans Diesel allait être tout humide, la neige allait abimer son gilet et autant même pas parler des trois quart de son sac à main Yves saint Laurent qui était étalé dans la neige. Rouge à lèvre, téléphone, clé, parfum, capote, lubrifiant, papier, agenda. Le jeune homme en face de lui se releva et Bill l’identifia comme étant un homme. Il leva les yeux au ciel soupirant légèrement, cela devenait une manie chez lui que les hommes lui rentre dedans en pleine rue, seulement cette fois ci son cœur était pris.

- Ca n’est rien je survivrais… Enfin peu être.

Il lui fit ce qu’on pouvait plus ou moins appeler un sourire mais dans son état d’agacement sa majesté Keller ne faisait pas trop attention à ce qui l’entourait. Il se redressa et regarda son sac éparpiller sur le sol en lâchant une série d’insulte vraiment très diverses puis il se rassit dans la neige. De toute façon au point ou son jeans en était. Il était à deux doigts d’appeler son Tom pour lui dire de venir el chercher et pour qu’il l’aider à ramasser ses affaires mais dans sa chute son portable avait pris l’eau. Il ferma les yeux un inspira un moment avant de regarder le jeune homme qui restait devant lui.

- Vous ne comptez pas me regarder quand même ? Puisque vous m’avez poussé vous pourriez au moins avoir la gentillesse de ramasser ou au moins de m’aider à sauver mes affaires.

Bill ne voulait pas être méchant, il était juste toujours comme ca et la presse le décrivait de tout façon comme quelqu’un de distant et égoïste alors en général les gens savait à quoi s’attendre quand il croisait la route du dirigeant du K.Magasine.