Casting pour K.magasine [Pv Bill Keller & Tom][Finit]

Bill avait distinctement vu le regard de Tom passer de tendre à déçu puis il y avait ensuite décelé une grande colère. Un frisson le parcouru, il n’obligeait pas Tom à le faire mais maintenant que le blond avait dit oui aucun mot ne voulait plus sortir de sa bouche comme si tout cela l’empêchait de parler. Il resta juste assit à regarder Tom partir. A peine Tom eu t’il fait un pas hors de son bureau qu’il comprit qu’il n’aurait pas de mots gentils avant longtemps. Le brun se replia en boule sur lui-même sentant son cœur s’exploser en mille morceaux. Quand il entendit Tom revenir vers le bureau il se mit debout de peur que le blond ne le trouve encore plus pathétique. Il fit un sourire à celui qui l’aimait mais il n’eu rien en retour si c’est n’est un regard froid et distant. Son cœur se serra mais il ne dit rien. Il attendit que la porte soit fermée et il se laissa tomber dans son fauteuil à deux doigts de pleurer. Il respirait fort tentant de se contrôler mais il n’y arrivait pas. Tom était fâché contre lui, comme si ce qu’il avait fait était impardonnable alors qu’il voulait cet argent pour faire plaisir à l’homme qu’il aimait. Il devait le lui dire, peu importe qu’il lui révèle son cadeau de noël il ne voulait pas que Tom soit fâché juste parce qu’il pensait que Bill aimait plus ses milliard d’euros que lui. Il se leva et ouvrit brusquement la porte de son bureau. Par chance Tom était encore devant l’ascenseur, planté au milieu du couloir. Bill ne fit même pas attention qu’il y ait des gens autour de lui ou non, c’était son couple qui passait bien avant sa réputation.

- J’ai besoin de cet argent pour toi Tom ! Pour noël. Pour mon cadeau j’ai besoin de plus d’un million d’euros. La première fois qu’on c’est vu tu sortais d’une audition et tu m’avais dit que personne voulait te produire et je t’aie dit que j’étais certain de talent. Pour noël je veux t’offrir un studio Tom. SI personne ne veux te produire moi je le ferais. Mais faire construire un studio à nos initial ca n’est pas gratuit et tout le matériel coute cher aussi. Je n’aime pas mon argent plus que toi ! Je voulais juste te faire un beau cadeau de noël.... Je voulais juste réaliser un de tes rêves...

Tout au long de son discours Bill avait perdu de l’assurance et à la fin de son discours le brun pleurait. Bill Keller pleurait, ruinant toute sa réputation devant des milliers d’employés et caméras de surveillance juste pour ne pas rester fâché avec l’homme qu’il aimait. Autour d’eux une grand agitation c’était produite. Si au début les gens étaient restés dans leur bureau de peur d’un énorme scandale ils en étaient tous ressortis pour voir Bill presque supplier Tom de le pardonner. Si tout le monde admirait Bill les gens se faisaient aussi un plaisir de se moquer de lui au moindre faux pas et là Bill avait fait plus qu’un faux pas. Il savait même que cette vidéo d’excuse finirait sur internet dans quelques minutes et son cœur se déchira de nouveau. Bill était entrain de se rendre ridicule aux yeux de la Terre entier pour pouvoir offrir à Tom un cadeau de noël qui réaliserait un de ses rêves d’enfance. Il n’osait même pas regarder le blond dans les yeux tellement il se sentait pathétique. Il renifla, ne supportant plus se silence et le regard de tout les autres. Il se retourna regardant ses employées qui étaient ou peinées parce qu’elle l’admirait trop ou bien à moitié morte de rire de le voir comme ca.

- Toutes celles qui sont encore la dans trois secondes ne seront pas payer leur journée et je ne rigole pas. Vous retournez bosser dans vos bureaux, ca n’est pas en restant planter ici que votre boulot va avancer et personne ne sortira tant que ca n’est pas finit !

En un millième de secondes de couloir se dégagea. Bill lui fit de même retournant dans son bureau histoire que le refus de Tom ne soit pas lui aussi diffusé dans le monde entier. Il passa devant ses assistantes qui le regardèrent presque choqué. Bill arriva dans son bureau et claqua la porte avant d’aller se mettre en boule sur le canapé. Il avait raison, quoi qu’il tenterait de faire pour Tom il ferait toujours tout de travers il n’était pas fait pour offrir des choses au gens ou pour être gentil. Être quelqu’un d’horrible et de méchant était une tache bien plus aisée.

Bill resta la en larme dans le canapé, quand tom entra il ne releva pas la tête par peur de croiser un regard qui le blesserait encore plus mais Tom s’approcha de lui et en décida autrement. Bill ne résista pas et planta son regard chocolat dans celui du dreadé. Il écoutait les excuses de Tom ne lui en voulant pas vraiment, il était juste triste que Tom pense qu’il avait voulu récupérer son argent juste parce qu’il avait toujours été pourris gâté et qu’il voulait que ca continue. Il était blessé de voir qu’en fait tout le monde le considérait comme ce qu’il paraissait même Tom. Et sa surprise gâchée lui fendait le cœur. Il releva Tom en tirant sur ses mains et le fit s’assoir sur le canapé séchant ses larmes rapidement et tentant de se calmer.

- Ce n’est pas grave j’ai d’autres surprises de réserve. Je ne pensais juste pas que tu croirais que je voulais mon argent juste parce que j’avais besoin de vivre dans le luxe tout le temps, je pensais que tu savais que ca n’était pas vrai tout ca. Enfin au moins maintenant tout le monde sais qu’en fait je me moque de mon argent et que je ne suis pas une peste.

Il baissa juste les yeux. Il n’était ma pas sur après un tel scandale de pouvoir continuer à faire tourner le magasine. Sa réputation en prendrait un sacré coup et il allait avoir du mal à gérer. Il ne pouvait pas être de front l’homme dur & sans cœur et le pleurnichard amoureux. Ca n’était pas compatible. Il se leva et alla s’assoir dans son bureau. Il retoucha rapidement son maquillage histoire d’avoir l’air au moins présentable. Il alla ensuite fouiller dans son ordi et regarda avec plus au moins de peine les enregistrements des cameras vidéo. C’était une véritable horreur. Bill se rendait compte de l’état dans lequel il pouvait se mettre dès que ca touchait à Tom. Il s’en était déjà rendu compte de part tout les sentiments qu’il éprouvait en lui mais le voir comme ca sur une vidéo le faisait prendre conscience qu’en fait il était vraiment plus que dingue du blond et qu’il ne contrôlait rien. Il coupa la vidéo et il fit appeler Ashley qui arriva dans la minute avec un air neutre, c’était la plus professionnel des deux c’est pourquoi Bill préférait la faire venir elle plutôt qu’Emilie.

- Je veux que vous appeliez Andréa, vous lui expliquer la situation et lui dites qu’elle doit venir au bureau rapidement, si elle débarque pendant que je fais le casting vous me prévenez ca ne peu pas attendre. Vous vous arrangez pour que personne ne sorte de l’immeuble avant que je sois prêt et j’ai coupé l’internet c’est normal c’est pour éviter une quelconque diffusion. Les ordinateurs de chacun son sous surveillance si on quelconque copie de quoi que ce soit est en court je veux un rapport, nom, bureau, poste etc.… Et Ashley… Si une quelconque information sort d’ici vous et Emilie en serez tenue entièrement responsables.

Il lui fit signe de partir puis il se leva et alla voir Tom. Il lui fit un sourire, il tentait tant bien que mal de rattraper les erreurs même si ca n’était pas gagné. Il le prit par la main l’attirant contre lui et il l’embrassa tendrement. Même s’il avait été blessé Bill aimait Tom et ce quoi qu’il arrive.

- Je t’aime.

Il lui fit un sourire et il lui posa un nouveau bisou. Il ouvrit un des tiroirs de son bureau et il attrapa une petite ardoise Velléda en souriant. Il la glissa dans sa pochette et puis il fit signe à Tom qu’ils devaient retourner travailler.

Bill sourit tandis que Tom se collait à lui dans l’ascenseur, il profitait de son contact souriant à la formulation qu’il avait utilisé pour qualifier ce qu’il était entrain de faire. Même si c’était en soi vulgaire Bill trouvait ca mignon. Cela faisait un peu comme si Tom avait à tout prix besoin de ca pour avancer et surtout pour pouvoir continuer à vivre. Il l’embrassa amoureusement tandis que les portes s’ouvraient. Les journalistes les remarquèrent immédiatement mais après une telle dispute Bill préférait donner aux médias des clichés ou il embrassait passionnément Tom. Cela leur éviterait de chercher des informations compromettantes et cela éviterait aussi le vol de la cassette de vidéo surveillance. Et puis Bill adorait embrasser Tom. Puis il lui chuchota doucement à l’oreille.

- J’espère que tu tiendras, on a pour juste une heure.

Il lui fit un sourire amoureux puis il se dirigea vers le lieu ou se tenait le défilé de ses mannequin souriant à la presse comme si être people était un métier à plein temps pour lui. Il s’appliqua ensuite à décrire la Circus insistant sur les dentelles et les couleurs qui l’ornaient. Puis il se rassit et sortit sa petite ardoise afin de parler avec l’homme de sa vie. En vérité Bill se souciait guère des mannequins qui passaient il avait déjà fait son choix depuis le premier passage et puis personne ne viendrait l’engueuler de ne pas être attentif car il saurait leur démontrer par A+B que c’était totalement faux. Il attrapa donc le marqueur noir et commença à écrire.

« Tu vas devenir célèbre mon amour. Demain matin tu vas faire la une des tous les magasines people. Les filles de ton quartier vont être choquées. »

Il rigola rien qu’en imaginant leurs têtes quand elles verraient Tom dans un magasine à potins et encore mieux quand elles verraient qu’il était fiancé à leur styliste & mannequin préféré et qu’en plus de ca pas conséquent il était donc gay et il était devenu riche. Le brun eu un petit sourire vainqueur. Ces filles ne lui arrivaient même pas à la cheville il était impossible pour elles d’essayer de concurrencer le grand Bill Keller. Il avait toujours ce qu’il voulait et il avait jeté son dévolu sur Tom. Maintenant qu’il avait son cœur il ne comptait pas lui rendre. Il attendit sagement sa réponse puis il tourna la tête vers le défilé quand la jeune femme de tout à l’heure – dont il ignorait toujours le nom – arriva. Elle était toujours maquillée et coiffée pareil signe sans doute qu’elle avait refusé l’aider – optionnelle – de ses esthéticiennes. Il regarda la façon dont elle portait la robe et il ne pu qu’avoir un regard satisfait. Elle était vraiment parfaite sur elle, même si au vu de la forme du jupon il pensait quand même qu’elle portait mieux du Angelic Pretty que du Baby. Il fouilla dans sa pochette bien décida à savoir le nom de cette jeune femme et il finit par y trouver sa fiche.

- Très bien Yumi. Je pense sans avoir vu le reste de vos défilés que vous avez largement une place parmi nous dans le monde de la mode. Vous passerez quand même pour la robe suivante afin que je ne vous ôte pas le plaisir de porter ces vêtements de marque mais vous pouvez déjà vous considérer comme mannequin à part entière de cette boite. Vous viendrez par la suite dans mon bureau afin que je vous fasse signer votre contact.

Bill avait trouvé quelqu’un digne de travailler pour lui et il était plutôt satisfait de son choix.

Bill retourna à sa place et rigola en lisant l’ardoise, il imaginait bien cette peste acheter Closer comme tout les lundi matin et faire une tête pas possible en voyant son styliste préféré et « l’homme de sa vie » en couverture. Il reprit l’ardoise effaça ce que le blond avait écrit pour changer l’inscription.

« J’aimerais bien voir ca, juste pour le plaisir de lui montrer que toute tentative est vaine. »

Il eu un sourire et redonna l’ardoise à Tom. Puis quelque chose lui vint en tête. Il laissa juste à Tom le temps de lire puis – comme il l’avait fait l’heure d’avant – il récupéra l’ardoise sans même que Tom n’aie le temps de dire un mot. Bill était toujours aussi impatient, surtout quand il avait une idée bien précise en tête. Il effaça donc le mot précédent et repris le marqueur afin d’orner l’ardoise de son écriture pleines de jolies courbes.

« Dit moi Tomi, tu m’avais dit que tu reprendrais les cours pour passer ton bac. On y va quand ? Moi je veux voir ton lycée et puis ca sera l’occasion de faire les courses pour acheter des classeurs, des cahiers et tout. Quand j’étais petit j’adorais faire les achats pour les fournitures scolaire, mais maintenant que je ne vais plus à l’école. Alors Tomi ?! On pourra aller remplir les papiers à ton lycée après les défilés ? »

Le brun lui fila l’ardoise et il appuya sa demande d’un regard angélique et adorable que seul Tom arriva à voir. Tom avait promit et Tom se devait de respecter sa promesse. Et au fond Bill savait bien qu’il ne tolérerait un refus que pour une raison très grave. Surtout il n’accepterait pas que Tom lui dise demain alors qu’il lui avait promis il y avait déjà un mois. A ce rythme la vu l’amour de Tom pour l’école Bill était certain que le blond devrait refaire son année. Et cela voulait dire qu’ils devraient retarder leur entré dans une grande école parisienne. D’autant plus que Bill était persuadé que s’il prenait le chemin d'une grande école ses meilleurs amis se feraient une joie de venir avec lui. En plus de le voir toute la journée ils auraient en prime le bonheur que leurs parents les félicite et les couvre de cadeaux. Ils ne lui diraient pas non, il en était persuadé. Il se pencha vers Tom qui semblait étudier la question et il lui fit un petit sourire.

- Alors c’est oui ?

Il lui fit un sourire et Ashley lui souffla que malgré son inattention toutes les candidates étaient passées. Bill la remercia discrètement puis il attrapa sa pochette faisant un second tri. Il ne savait même pas qui avait bien porté la robe, il jugeait donc en fonction de la photogénie tout en attendant que son fiancé lui réponde.

Bill attrapa l’ardoise après avoir attendu un long moment. Il avait entre temps donné l’ordre que les six dernières postulantes aillent enfiler la dernière tenue qu’il avait demandé. Il lu attentivement la réponse du dreadé et un petit sourire se dessina sur son visage, Tom était trop adorable. Il se leva et attrapa le dreadé par le bras. Il ne pouvait pas parler de ce genre de chose par ardoise c’était un peu déplacé. Il entraina le blond dans une petite pièce qui servait à entreposer de quoi faire de jolies présentations : rétroprojecteurs, panneaux, tableaux, marqueur et autres. Il ferma la porte derrière eux et confia à un vigil la tâche d’éviter que quelqu’un ne s’approche de trop près avec l’idée d’écouter aux portes. Il profita de leur solitude pour se coller au dreadé et il passa doucement ses bras autour de sa taille.

- Tom arrête d’avoir peur, je ne suis pas en sucre tu sais et puis moi j’ai confiance en toi. Là tu fais celui qui ne saurait pas me défendre mais en vérité je si ce genre de situation arrivait tu serais poussé par tes sentiment – et surement pas te folie aussi – et tu arriverais à faire en sorte qu’il ne m’arrive rien. Bien sur je ne t’encourage aucunement à te battre car je n’aime pas te retrouver avec des bleus partout. Mais si jamais j’avais de gros ennuis je sais que tu serais la meilleure personne à qui je pourrais demander de l’aide.

Il s’approcha et scella amoureusement leurs lèvres. Comment Tom voulait-il qu’il doute de lui alors qu’il était l’amour et la perfection incarnée. Bill avait un amour débordant pour Tom et rien de ce qu’il ne pouvait dire ou faire ne changerait ca et puis au pire Bill avait toujours de quoi se défendre, comme des armes à feux, ou bien il aurait grandement l’occasion de le leur faire payer par la suite. Son argent lui ouvrait pas mal de disponibilité à la vengeance.

- Alors super Tomi c’est d’accord. Tu me laisseras faire la demoiselle en détresse. Et tu verras histoire d’attirer l’attention comme un pro au lieu de m’en prendre directement au élèves je m’en prendrais aux élèves à travers les professeurs, j’ai un don pour ca. Je suis même sur que je peu réussit à faire le cours à la place de certain de tes professeurs. Le cours de SVT en particulier tu verras…

Il lui fit un clin d’œil et l’embrassa de nouveau en riant avant de se diriger vers la sortie. Bill n’avait pas peur que Tom lui dise non. Il avait rassuré le blond et puis au pire il passerait tout les cours dans ses bras, ca serait aussi une bonne façon de se montrer. Bill avait sa main sur la poignée de la porte quand il se retourna vers Tom avec un regard interrogateur.

- Dit moi Tom. Là bas j’aurais le droit de t’avoir que pour moi ou bien il faudra que l’on cache notre relation ? Car je te dis direct que je veux bien faire des efforts mais vu que tu es dans une classe avec 95% de filles je ne te garantis pas le résultat.

Bill écoutait attentivement le discours de Tom. Bien entendu il n’y avait pas vraiment d’argument pour ou contre ce genre de déclaration. Il «était légitime que Tom ait peur pour l’homme qu’il aime. Bill se laissa juste faire acceptant avec plaisir le câlin qu’il lui offrait.

- Je ferais de mon mieux pour ne pas m’attirer d’ennuis je te le promets. Tu sais que je ne suis pas doué pour me taire et me faire petit mais je peu toujours essayer, après tout on a rien à perdre. Et puis si jamais il y a un gros problème. Tu me prends par la main et on va s’enfermer dans les toilettes.

Le brun lui fit un sourire amoureux, il savait qu’ils ne leur arriveraient rien, il avait une confiance aveugle en Tom et il refusait de mettre cette confiance en doute, elle était l’un des piliers de leur relation. Il gardait Tom contre lui l’embrassant tendrement. Mon dieu qu’il était bien. Il n’avait absolument pas envie de retourner de l’autre côté de la porte là ou il y aurait un boucan pas possible. Avant Bill adorait tout les flashs, les médias, les soirées et tout ce genre de choses. Mais désormais il avait toujours envie de rester au calme avec Tom, c’était plus fort que lui, son cœur ne demandait que du calme et de la tendresse.

- Et bien normalement non. Je dois juste voir les six dernières candidates et puis ensuite je dois faire mon choix. Comme j’ai déjà décidé de prendre Yumi et bien je n’aie plus qu’une seule demoiselle à choisir. Ensuite on remonte dans mon bureau pour que je leur fasse signer les contrats et on reviendra disons la semaine prochaine pour le photoshoot ca te va ?

En temps normal le photoshoot aurait du avoir lieu aujourd’hui mais comme ils devaient passer au lycée de Tom et bien le brun avait décidé de faire une modification ans l’emploi du temps. De toute façon le numéro de décembre « spécial noël » avec la nouvelle collection des couturier pour les fêtes était déjà sortie et le prochain ne sortirais que début janvier afin d’au passage pouvoir fêter le nouvel an chinois. C’était un gain de temps pour lui avant de se préparé à l’arriver des nouvelle collections et à la fashion-week du printemps. Il embrassa passionnément Tom une dernière fois avant de sortir de la pièce. Plus vite ils faisaient ca plus vite il serait à la maison.

- Ne t’en fait pas mon amour dans une demi heure je te promets que je serais rien qu’a toi.

Il lui fit un tendre sourire et puis il s’assit portant son attention sur les journalistes. Comme d’habitude il présenta la robe et indiqua ses caractéristiques. Les six filles arrivèrent ensuite en même temps, exigence de Bill pour pouvoir les comparer rapidement. Le brun voyait directement que Yumi sortait du lot par sa facilité à porter ce genre de tenues et cela le fit sourire. Il scruta donc les autres demoiselles. Bill avait bien du mal à choisit. Il attrapa l’ardoise et nota.

« J’ai choisit Yumi c’est à toi de choisir la seconde. Je n’y arrive pas et j’ai confiance en ton jugement. »

Bill attendait avec hâte le diner que Tom venait de lui promettre. Cela faisait une éternité qu’il n’avait pas mangé au restaurant et pourtant il adorait vraiment ca. Ce faire servir, gouter des plats délicieux, le tout dans une ambiance calme et surtout ne rien avoir à faire. Pas de vaisselle, presque pas d’ordre à donner, les bouteilles déjà ouvertes. C’était un pur bonheur. Il pourrait passer juste la soirée avec Tom et profiter d’être en tête a tête avec l’homme de sa vie. Assit tranquillement en attendant la réponse de Tom il faisait vagabonder les images de leur diné dans sa tête. Quand Tom lui donna l’ardoise il ne prit même pas le temps de vérifier si oui ou non elle serait bien.

- Les deux candidates sélectionnées sont Yumi Kinomoto et Amy Korrigan.

Il fit un sourire et descendit de l’estrade comme un pro faisant un dernier sourire aux photographes qui le harcelaient presque avec les flashes. Il grimpa dans l’ascenseur avec ses deux nouvelles recrus et son fiancé. Bill avait tellement envie d’un gros câlin. Il attrapa deux dossiers sur le bureau d’Emilie – qui lui envoya un sourire charmeur – puis ils entrèrent dans son bureau. Bill alla se poser dans son grand fauteuil en cuir et il fit signe à ses deux mannequins de s’assoir sur les chaises qui était devant. Il ouvrit le dossier et commença à parler.

- Vous serez payées mille euros par séances photos, les frais de transport jusqu’ici sont à votre charge ainsi que les repas et l’hébergement si vous vivez loin. Vous êtes soumises à une clause de confidentialité. Rien de ce que vous apprenez sur les nouvelles collections ne doit sortir d’ici auquel cas ca serait le renvoi immédiat. C’est un contrat sans durée fixe. Cela va dépendre du nombre de séance dont j’aurais besoin pour faire le numéro en cours.

Il ouvrit les deux dossiers à la page des signatures et il le leur tendit ainsi qu’un stylo Gucci qu’il venait juste de retrouver.

- Vous signez je mets le tampon et c’est finit. La séance de photos devait avoir lieu cette aprèm midi mais j’ai une urgence à régler elle se fera donc dans les jours prochain, vous serez prévenue le matin même par téléphone.

Il attrapa le tampon et posa un cachet sur les dossiers des jeunes femmes qui désormais travaillaient pour lui. Il venait encore d’agrandir son entreprise et il en était satisfait. Il allait ajouter quelque chose quand Ashley frappa à la porte puis entra.

- Andréa vient d’arriver monsieur Keller.

Il laissa les deux jeunes femmes finir de signer leurs contrats puis elle partir. Bill les garda et les mit avec les autres dossiers de ses employés qui était tous rangé par ordre alphabétique, il les créait lui-même et ajoutait des notes personnel afin de savoir pourquoi chaque employés était à son service. Même Tom en avait un avec la mention « Tomi d’amour que j’aime ». Cela signifiait en gros que tant que Bill aimerait Tom le dreadé n’aurait pas le droit d’être renvoyé et qu’il n’aurait pas non plus le droit de démissionner. Il sourit et referma le tiroir quand Tom se mit une nouvelle fois à bouder. Il leva légèrement les yeux au ciel comprenant la raison de cette mini crise.

- Tom. Ne fait pas la tête pour si peu. C’est juste mon avocate d’accord elle ne va pas te manger et elle n’a pas envie de me manger non plus. Oui j’ai couché avec elle mais elle est mariée à présent alors s’il te plait pas de scène. Et puis peu importe qui elle aurait pu être c’est toi que j’aime et tu devrais le savoir. Et tu devrais aussi finir par comprendre que je suis gay Tom et que je ne couche que très rarement avec des femmes. Alors pour qu’il y ait une chance que je couche avec Andréa de nouveau il faudrait vraiment que je sois vraiment très insatisfait sexuellement et qu’aucun homme potable accepte de me sauter. C’est loin d’être le cas. Tu me satisfais pleinement. Mais peu être qu’un jour tu arrêteras de croire que j’ai envie de me faire tout ceux qui vienne me voir.

Bill se leva et embrassa Tom afin que le dreadé n’ait pas à bouger. Il passa ensuite devant le bureau allant saluer Andréa. La jeune femme était d’origine Portugaise et avait de long cheveux brun, elle était parfaitement maquillée et son tailleur Valentino lui allait à la perfection. Il fit un sourire et il lui proposa de s’assoir. La jeune femme le fit elle sortit de son sac une grosse pochette contenant les affaires judiciaires dans lesquelles Bill avait été impliqué. Il sortit un nouveau fichier avec l’état de la situation.

- Ca va tu m’as appelé à temps. Rien n’est sortit de l’immeuble depuis ta scène d’hystérie. Bien sur quelque rumeurs écrites ont fuité mais ca on n’y peu rien. Tant qu’il n’y a aucunes preuves c’est bon. On a fait fouiller tout les ordinateur de l’immeuble et on récupéré tout ce qui était en rapport avec ca. Pour le moment tout est sous clé en sécurité. On va surveiller que rien n’ait jamais sortit d’ici avant de les mettre avec les autres trucs confidentiels et je vais te trouver le nom des employé qui on fait filtrer la rumeur. Pour ce qui est des médias pour le moment rien mais au cas où ca arriverait je t’aie rédigé un discours qui exprimera assez bien ton étonnement quant à cette rumeur. Et Bill ? La prochaine fois fait attention s’il te plait. Expose tes sentiments en privés ca serait plus simple.

Le brun rigola et la jeune femme lui donna le discours. Il le survola et le posa sur son bureau. Il attrapa ensuite la feuille du résumé des événements puis il se releva. Il passa devant Tom lui souriant tendrement et il attrapa son sac à main avant de sortir son chéquier Bill n’allait même pas payer en Nature, alors tom pouvait arrêter de faire du boudin.

- Merci bien d'être venu aussi vite. Je te dois combien ?

Bill encaissa la non-jalousie de Tom sans rien dire. Il le regarda juste avec un regard vide, regard qu’il prenait toujours pour dissimuler ce qu’il pensait. Tom n’était pas jaloux tant mieux pour lui, après tout si Tom lui faisait confiance c’était le principal. Ou du moins il essayait de s’en convaincre. Car malgré tout la jalousie de Tom était quelque chose qui lui permettait de dire que Tom essayait toujours de l’avoir rien qu’a lui et c’était un sentiment qui le faisait se sentir vraiment bien. Il aurait préfère que Tom lui dise juste qu’il avait le droit d’être jaloux et il en aurait sourit avant de l’embrasser. Maintenant il se sentait juste ridicule d’avoir espérer que Tom essaye d’empêcher que quelqu’un ne mette encore la main sur lui. Il releva les yeux quand la jeune femme lui parla puis il posa son regard sur Tom. Après tout il y avait diverse façon de payer. Il referma son chéquier et se retourna vers Andréa.

- Tu as raison ca n’est pas urgent. Tu repasses à mon bureau quand tu veux et je te réglerais ce que je te dois. Enfin ca sera en janvier je pars en vacances pour noël, mais je te ramènerais un petit quelque chose si j’y pense.

Il lui fit un sourire et la jeune femme brune se leva souriant comme une bien heureuse. Bill avait parfois du mal à comprendre pourquoi elle c’était marié alors qu’elle n’avait toujours eu d’yeux que pour lui et surtout il se demandait comment son mari faisait pour supporter ca...

- Oh et j’ai oublié de te dire, Jamie t’as fait un dessin.

Et aussi pour ne pas se rendre compte que son gamin n’était pas de lui. Il attrapa la feuille de papier et la déplia dévoilant un jolie sympa de noël avec plein de cadeau. Il laissa le papier sur le bureau, ce genre d’attention lui faisait plaisir mais il avait été clair sur le fait que Jamie ne serait jamais son fils pas plus qu’Andréa sa femme, mais la jeune avocate vivait très bien avec.

- Quelqu’un lui apportera un cadeau pour noël ne t’en fait pas j’y penserais. D’ailleurs il faudra que tu me rappel la date de son anniv’ histoire que je ne la zappe une année de plus.

Andréa hocha la tête et lui sourit tendrement avant de dire au revoir d’un hochement de tête à Tom. Bill balança son chéquier sur le bureau et attrapa le dessin pour aller le mettre dans une boite en carton qui portait le nom du petit garçon en étiquette et qui était par ailleurs à côté de trois autres boites. Il rangea le papier et retourna s’assoir aux côtés de Tom.

- Dit moi il me faut des papiers spéciaux pour m’inscrire dans ton lycée ou pas ?

Il leva un sourcil pour appuyer son questionnement et ouvrit la page d’un site hors de prix de jouets de noël pour enfants afin de voir ce qu’il allait bien pouvoir faire livrer.

Bill était assit bien confortablement dans son fauteuil, il ne savait vraiment pas ce qu’il allait pouvoir offrir à Jamie, lui n’avait jamais vraiment joué avec des jouets pour garçons, il avait eu un peu de tout et même s’il avait trouvé les voitures fort marrantes ils ne les avaient jamais préféré au mille et une tenue de soirée que Barbie pouvait avoir ou bien a sa jolie collection de peluche et coloriage. Il surfa sur le net un moment avant que Tom n’interrompe sa chercher en posant des questions sans même prendre de gants. Il ferma la page et inspira sentant les fils qui tenaient son cœur à deux doigts de lâcher en fonction de ce que Tom allait lui répondre.

- Je… C’est mon fils. Mais je ne l’aie pas reconnu. Andréa est dingue de moi j’ai couché avec elle quand j’avait 15 ans, elle en avait 25 et pourtant je lui plaisait, elle a décidé de garder le gosse et ma mère a été clair sur le fait que c’était beaucoup trop tôt pour que j’ai un enfant et que si jamais je devait avoir un enfant ca sera avec quelqu’un que j’aime et pas avec une trainée dans son genre qui fait du détournement de mineur. Je lui fais un cadeau parce qu’il me considère un peu comme son oncle ou son deuxième papa et que vu la tonne de fric que j’ai ca serait vraiment égoïste de ma part de ne rien lui donner. Je ne sais pas grand chose. En réalité j’ai du voir le gamin une fois depuis sa naissance. Je connais juste son prénom, son âge et d’après Andréa il a mon regard. Je ne m’implique pas dans son éducation et je ne le connais pas, ca n’est pas mon enfant, il a juste mon sang.

Bill c’était peu à peu rapproché de Tom au fil de son discours. Il était persuadé que le dreadé allait très mal prendre ce genre de chose mais qu’y pouvait-t-il ? Bill avait mit de très nombreuses femmes enceinte et il ne s’en était guère soucié. Tout d’abord car il n’avait jamais pensé à avoir réellement d’enfants et que le fait que les putes qu’il baisait garde les gamins ne l’intéressait guère. Si cela pouvait les rendre heureuse grand bien leur fasse. Il attrapa la main du dreadé priant intérieurement pour que Tom ne parte pas dans une crise de larme ou encore qu’il ne l’engueule comme pas possible.

- Je t’interdis aussi de penser que je ne te l’aie pas dit parce que je te cache des choses. J’ai sauté pas mal de pute sans capote et je ne surveillais pas forcement si elle prenait la pilule ou non. Je ne peu pas les obligé à avorter surtout dans un cas comme Andréa ou c’était du détournement de mineur. Tu n’as pas le droit de m’en vouloir pour ca Tom. Et puis c’était bien avant de te rencontrer. Je ne pouvais pas deviner que j’allais rencontrer le grand amour.

Il se leva et alla chercher une photo dans chacun des cartons qui était alignés avant de revenir vers son beau dreadé qui semblait vraiment surpris d’une telle nouvelle. Il disposa quatre photos devant Tom et il se fit une petite place sur la photo de son amant. Il attrapa la première photo celle d’un garçon brun et la retourna pour voir le nom, Bill ne savait pas même pas à qui ressemblait quoi, preuve qu’il s’en moquait royalement.

- Alors là c’est écrit que c’est Jamie et le petit blond c’est Aimeric, je ne sais même pas c’est le gosse à qui, j’ai l’adresse mais j’envoi jamais rien, je me demande même si sa mère est pas morte…

Il reposa la photo en haussant les épaules, au fond qu’elle importance. Au pire s’ils étaient morts cela ferait une boite de libre pour les dessins de leur enfant à eux. Il attrapa ensuite les photos de deux petites princesses blondes que Tom connaissait déjà.

- Et celles là ne sont pas de moi bien qu’elles soient énormément jolies. Bon la photo date un peu mais je pense que tu reconnais les jumelles d’Andrew, tu te souviens quand elles étaient venues à la maison et qu’elle avait dit que tu leur voulais leur prince charmant ?

Il rigola doucement à se souvenir avant de poser les photos des deux petites filles dans les mains de Tom, en vérité c’était pour le moment les deux seuls enfants qui comptait dans la vie de Bill. Jamie & Aimeric n’étaient pas important, il ne savait même pas les reconnaître.