Barreaux de fers et lourd secret [Pv Bill][Finit]

Tom arriva au commissariat accompagné des agents de polices. Bill n'avait pas pu venir avec eux alors il avait prit sa voiture pour les rejoindre. Pendant le trajet les flics lui avait parlés mais comme à son habitude, le blond les avait ignorés. Son homme arriva presque en même temps ce qui rassura le dreadeux et en même temps l'angoissa, le brun allait connaitre tout ses délits et même si ce n'était pas obligatoire, ces connards de flics allaient se faire un plaisir de le faire, juste pour le faire chier. Il fut assis sur une chaise sans aucune délicatesses devant un agent qu'il connaissait bien.

- Tom, ça fait combien de temps qu'on ne s'est plus vu ? Cinq jours ? Ca m'étonne de toi.

- Six.

A première vue le flic avait l'air courtois mais son ton était des plus sarcastiques et Tom ne se génait pas pour cracher presque ses mots pas aimable du tout.

- Tu as fait fort cette fois. Menaces, coups et blesssures. A rajouter à ton casier qui est déjà long. Voyons voir.

Le policier sortit une feuille d'un dossier puis commenca la lecture.

- Effractions, vols à mains armés, braquages, escroqueries, vols à la tire et encore je ne parle que pour cette année. J'avoue même que tu t'es surpassé ces deux dernières semaines....

- C'est bon vous connaissez mes délits, je les connais, pas besoin de me les raconter comme si je ne les connaissais pas. On peut peut-être passer à ce pourquoi je suis la ?

Tom avait déjà assez honte que Bill connaisse tout les méfaits qu'il avait commit, si en plus il lui deballait ce qu'il avait fait quand l'androgyne et lui n'étaient plus ensemble. Il risquerait de bien se faire engueuler quand ils seraient seul à seul. Celui ci ne risquerait pas pas de comprendre qu'il avait voulu mettre le maximum d'argent de coté pour lui même si ce n'était pas de la meilleure des manières.

Bill avait suivit la voiture de police jusqu'au commissariat, bien qu’il s’était arrêté pour acheter deux Starbuck’s chaud, enfin un chaud et un bouillant puisqu’il ne savait pas combien de temps durerais l’interrogatoire du blond. Il arriva dans la salle, normalement interdite au publique, par de nombreux stratagème mais il finit par entrer quand même. Seulement il entra juste au moment ou le policier lista les infractions de Tom. Même si le visage de Bill était neutre à l’extérieur ne laissant passer aucunes émotions à l’intérieur il était dévasté. Surtout quand il entendu « ces deux dernières semaines » Bill n’était pas bête et il avait compris que peu importe pour quoi Tom avait fait ca c’était lié à leur séparation. Il posa juste le chocolat de Tom sur la table et il alla s’assoir dans un bout de la salle. Les courant d’air traversait la pièce et Bill avait froid il voulait se mettre dans les bras de Tom.

- La peine maximale pour le délit de violences ayant entrainé une ITT supérieur à 8 jours est de 3ans de prisons et 45 000 euros d'amende. Pour un casier judiciaire avec 17 mentions vous n'effectuerez pas ces 3 ans nourris logé aux frais de la république. La peine est fixées en fonction de votre casier, de vos revenus, de votre situation matrimoniale, professionnelle, ... Et comme tu n’as ni travail et que ne plus tu n’es pas marié tu vas prendre pour pas mal et tout à tes frais.

Le policier semblait prendre un malin plaisir à annoncer à Tom combien il allait prendre. Bill lui avait mal au ventre. Trois ans… Trois ans sans voir Tom. Il ravala les larmes qui lui étaient montées, il devait trouver une solution et cloué le bec à ce flic prétentieux.

- Tom travail, il est mannequin et sous dirigeant de K.Magasine et bientôt aussi la nouvelle égérie de Hugo Boss en France et peu être même à l’étrange. Et il est fiancé… Avec moi. Alors à votre place je me calmerais avant que j’envoi votre supérieur inspecter votre objectivité dans cette affaire.

Le policier ouvrit grand les yeux ! Tom avec un emplois et surtout fiancé à Bill Keller !

- Et bien dit donc tu sais comment te faire de l’argent tu l’as plutôt bien choisis mais elle est un peu différente de toute les blondasses avec lesquelles je t’aie surpris…

Bill avait envie de lui balancer son café chaud à la gueule mais il préféra la parole à la violence.

- Ca n’a rien n’à voir avec le fait qu’il ait agressé physiquement Alexis Newton alors vous n’avez pas à en parler. Moi par contre j’aimerais parler de la plainte qu’à laisser monsieur Newton en question. Je suis sur que vous me prenez la tête pour rien, il me laisse toujours une condition pour améliorer les choses alors vous allez me donner le papier et arrêter de vous en prendre à quelqu’un qui à juste fait une erreur pour aller vous occuper de toutes les ordures que vous avez en cellule.

Bien que le policier n’apprécia que très peu le ton de Bill il lui apporta le papier et le laissa l’examiner. Pendant ce temps là il en profita pour chuchoter à Tom.

- Tu à du bol que Dieu en personne vienne sauver ton p’tit cul sinon je t’aurais fait croupir pendant trois ans ferme crois moi…

Tom vit Bill arriver du coin de l'oeil et observa son visage mais il ne vit rien car celui ci avait remis son masque. Ca s'annoncait mal pour lui, le brun devait être en colère d'autant plus qu'il savait que le brun culpabiliserait pour ces deux semaines. Le discours du flic lui donna mal au coeur, il n'avait pas envie de quitter Bill pendant trois ans, il savait qu'il n'arriverait pas à supporter une seconde fois la distance et qui sait ce qui pourrait se passer en trois ans ? Bill l'attendrait t-il à la sortie ? Il fut sortit de ses idées noires par Bill lui mème qui essayait de le sauver, cela lui faisait chaud au coeur, il se retourna souriant discretement à son homme mais son sourire se fana bien vite aux paroles du policier. Il avait envie ne serait ce que de le remettre en place mais il ne voulait pas ajouter outrage à agents à sa longue liste de délits. Il se contenta de lui jeter un regard glacial et de toute façon Bill se chargeait très bien de le remettre en place. Tom sourit victorieusement au flic qui semblait rager de ne pouvoir le foutre en taule. Il chuchota à son tour.

- Ca vous fait rager de ne pouvoir le faire hein ?

Le ton de Tom était sadique, il était extrémement content de pouvoir fermer sa gueule à ce con pour une fois. Il se tourna vers Bill et cru déceler de la tristesse dans ses yeux mais seul lui arrivait à la lire car il connaissait bien son brun.

- Quel est cette condition ?

Le blond était tout de même anxieux même s'il ne le montrait pas. Alexis ne l'aimait pas,il pourrait donc très bien demander à Bill de le quitter pour le sauver ou de passer une nuit avec lui par exemple.Tom savait que si c'était ça il préfererait encore aller en prison. Jamais de la vie il ne ferait ce plaisir à cet enflure.

Bill lisait tranquillement les conditions d’Alexis, bien évidement peu importe ce qu’elles étaient il accepterait mais il avait toujours une arme de secours. Tom lui demanda ce qui était écrit et Bill ce retourna lui faisant face, son visage était toujours neutre, tellement neutre qu’il ne présageait rien de bon.

- Ne t’en fait pas tu n’iras pas en prison.

Bill fit signe au policier qu’il fallait qui lui ouvre la porte et le brun partit. Il revient une demi-heure plus tard. Sans aucun sourire, les négociations avait été dur mais Bill avait gagné, même si il avait du il laisser pas mal de sa fierté.

- J’aurais besoin du numéro de téléphone de ton père, j’ai interdiction de te sortir de prison il faut que ton père vienne payer ta caution que Alexis à fixé à… dix mille euros.

Bill savait que monsieur Conwel n’avait aucunement les moyens de payer une telle somme et Alexis l’avait fait exprès. Pourtant Bill avait déjà fait diminuer énormément la somme. La voix de Bill était juste froide, il n’y avait rien de rassurant dans sa voix ou de tendre comme pour signifier à Tom que tout serait bien finit. Le brun faisait ca parce qu’il n’avait pas le choix. Bien sur il n’en voulait pas à son fiancé pour avoir tapé Alexis il lui en voulait juste pour toutes les conneries qu’il avait fait avant, c’était tellement pathétique et surtout cela ne lui ressemblait tellement pas. Il lui avait semblé que Tom était quelqu’un qui avait des valeurs et qui les respectait et le vol faisait partit pour Bill des limites à ne pas dépasser. Même si il n’avait pas vécu la misère à ses yeux il trouvait ca complètement pitoyable de tenter d’être moins pauvre en appauvrissant ceux qui on peu être moins d’argent que soi-même.

Le visage de Bill était tellement neutre que même Tom n'arrivait plus à le lire, c'était mauvais signe car habituellement il lui aurait fait un petit sourire mais même pas une petite étincelle dans ses yeux pour le rassurer. Son anxieté s'aggrava encore quand le brun sortit de la pièce et ne revint qu'une demi heure plus tard. Son expression était des plus grave et pour ne rien arranger sa voix était comme le jour ou il l'avait rencontré. Ca y était il le jugeait et ça le vexait plus qu'il ne le laissait paraitre.

- A quoi ça sert que je te donnes son numéro de toute façon il ne poura quand même pas payer la caution et puis...

Un regard du brun le dissuada de continuer sa phrase. Tom était blessé de l'attitude du brun mais il ne montra rien, ce n'était vraiment pas le moment d'avoir une dispute et ce cher enfoiré de flic serait trop content dans ce cas.

- Mais bon puisque tu y tiens.

Tom écrivit le numéro de son père sur un bout de papier et le tendit à l'androgyne qui sortit de la pièce sans un mot ou un regard en plus. Il fit comme si de rien n'était puis posa ses bras sur la table sur lesquels il posa sa tête, patientant tranquillement. Après tout ce n'était pas la première fois que son père devrait venir au poste à cause de lui même si ça il ne serait vraiment pas content car c'était en partie pour Bill qu'il s'était mis dans cette merde.

Bill attrapa le papier ne demandant même pas à Tom son avis, il était déjà assez énerver. Bien évidement Bill avait toujours deviné que Tom avait du faire quelques bêtises genre vol à l’étalage dans un supermarché, ce genre de connerie que tout le monde fait et apprendre que Tom avait un casier plus que chargé l’avait tellement déçu. Il alla dehors et sortit son i-phone composant le numéro du père de Tom il était presque sur qu’il allait ce faire envoyer chier. Quelques sonneries passèrent et Mr Conwel décrocha, il était 20h passé il y avait donc qu’il soit sur le chemin du retour pour chez lui.

- Monsieur Conwel c’est Bill. Je vous appelle parce que Tom est au poste de police pour coups & blessures et il faut que vous veniez le chercher et payer sa caution. C’est ca ou trois ans de prison ferme pour votre fils.

Bill avait clairement précisé la peine qu’encourait Tom pour éviter que le père du blond ne lui dise quoi que ce soit. Même si Gordon détestait Bill il ne laisserait pas son fils finir en prison. Ou du moins il l’espérait.

Godon d'habitude ne décrochait jamais quand c'était un numéro inconnu mais la il avait le sentiment que c'était important et il ne se trompa pas quand il eut au bout du fil le petit copain de son fils. Ils ne s'entendaient pas vraiment ces deux la alors si ce jeune prenait le temps de l'appeler c'est que c'était grave. Son pressentiment s'avéra fondé quand celui ci lui annonca que son fils était de nouveau au commissariat et qu'il fallait le chercher et payer une caution en plus. Soupirant il lui répondit.

- J'arrives tout de suite.

Il raccrocha sans lui laisser le temps de répondre car il était sur que Bill était melé de près ou de loin à cet affaire. Gordon changea de direction et prit le chemin du commissariat qu'il connaissait par coeur. Arrivé devant, il se gara et sortit de la voiture, déjà bien enervé. Il retrouva l'ami de son fils devant le batiment et sans lui adresser un mot il suivit celui ci jusqu'à la pièce ou était gardé Tom. Celui ci quand il les vit arriver se redressa, se préparant à passer un sale quart d'heure. Il n'y avait qu'à voir la tête de son père pour en être convaincu.

Bill accompagna Gordon jusqu'à la salle ou était Tom et il récupéra au passage la feuille ou était indiqué la somme pour la caution du dreadé. Il la feuille sur la table laissant les deux hommes discuter. Bill lui ce mit sur le banc au fond de la salle, là ou il était posté depuis bientôt deux heures. Il voulait partir mais il devait d’abord attendre que Gordon paie la somme demandé. Histoire d’avoir l’air désintéressé Bill sortit son vernis et il fit ses ongles les rendant encore plus parfait qu’il ne l’était déjà. A cet instant il avait juste envie de retourner chez lui et de toute façon pour que sa mère n’aie pas vent de cette histoire. Bill avait au passage planqué son alliance, il n’était pas ce que ce soit le bon moment pour annoncé au père de Tom qu’ils s’étaient fiancé dans la foulé.

Gordon regarda la somme demandé pour la caution et ses yeux faillirent sortirent de leurs orbites tellement la somme était exorbitante. Il explosa, ses paroles s'entendaient dans tout le commissariat tellement il criait fort.

- Tom Michael Alexandre Conwel qu'est ce que tu as encore fait pour devoir payer une somme aussi élevée ?!?!

Tom se ratatina sur sa chaise, son père était vraiment en colère, il pouvait compter sur les doigts de la main le nombre de fois ou il l'avait appeler par son nom complet.

- Calme toi papa. Pour les sous je les ai, ils sont dans la cachette à la maison et puis pour ce que j'ai fait...

Tom réflechit un instant à la meilleure façon de tourner sa phrase car déjà que son père n'aimait pas beaucoup Bill, si la il apprenait que c'était pour lui qu'il s'était battu il ne l'aimerait vraiment pas et ne lui adresserait plus jamais la parole.

- Je me suis battu avec un gosse de riche enfin je l'ai plutôt agressé parcequ'il a pas vraiment eu le temps de se défendre.

- Et tu es fier de ça ?

Tom haussa à son tour le ton.

- Non mais je n'avais pas le choix ! C'était ça ou...

Tom se tut il avait faillit trop en dire. Son père essayait encore de le faire parler mais il restait muet. Celui ci se tourna alors vers Bill, le regarda méchamment.

- Je parie que tu es y pour quelque chose.

Ce n'était pas une question, c'était une affirmation. Il était certain que son fils s'était mis dans les emmerdes pour les beaux yeux de ce jeune homme qui nen avait visiblement rien à foutre au vue de son activité.

Bill écoutait vaguement la conversation. Il releva les yeux de son atelier manucure quand le père de Tom l’agressa presque verbalement. Il referma son vernis chanel souffla doucement sur ses ongles et le rangea avant de répondre très posément à Gordon.

- Si votre question caché est « Qu’est ce que tu as fais pour que Tom ce foute dans une merde pareil ? » la réponse est rien. Tom s’en est pris tout seul à Alexis je ne lui aie rien demandé. Et si vous voulez savoir plus précisément la raison on dira juste que Tom est parfois jaloux et qu’il ne supporte pas que mes ex ce ramènent dans mon bureau avec un vidéo de moi jouant les prostitués dans un bar. Vous avez d’autres questions ou vous souhaitez aussi voir la vidéo histoire de vous rincez l’œil ?

Bill n’avait pas haussé la voix une seule fois. Son ton était aussi calme que son visage était neutre il s’était barricadé derrière son habituelle façade et il savait à la perfection tenir son rôle. Il n’y avait plus de sentiment qui interférait dans son jugement, il les avait mis totalement de côtés ne voulant même pas en entendre parler pour le moment. Il ce leva et sortit son porte feuille sortant dix mille euros liquide qu’il était partit chercher à la banque tout à l’heure.

- On m’a interdit de payer la caution vous devrez donc faire le chèque mais je paye. De toute façon on va dire que c’est moi le responsable de tout ce foutoir donc vous n’avez pas à payer pour moi. J’assume entièrement la responsabilité.

Gordon bouillonait tellement il était en colère, son visage était plus que rouge. Comment son fils pouvait aimer un homme pareil ? C'était inconcevable pour lui. Il ne pouvait peut être pas l'agresser physiquement car il était adulte et savait se contrôler mais certaines paroles pouvaient faire bien plus mal que des gestes.

- Ah alors comme ça on fait la...

- Papa !

- Tom tais toi.

- Non toi tais toi, tu n'a pas à lui parler comme ça.

Gordon fut choqué de l'attitude de son fils, il ne lui avait encore jamais parlé de cette manière. Ce que l'amour pouvait vous faire faire comme conneries des fois. Il fut cependant soulagé que le brun veuille bien payer la caution même s'il ne fit pas attention à lui et que ce soulagement ne se fit pas voir sur son visage. Il fit le chéque et après une dernière parole pour son fils s'en alla.

- Tom, si tu continues de rester avec lui il ne t'apporteras que des problèmes.

- C'est à moi d'en décider et j'aime Bill.

Une fois que tout les papiers furent en ordre, Tom put sortir sous le regard très mécontent de l'agent de police. Il sortit donc suivit de Bill, on sentait qu'il y avait de la tension dans l'air et le blond n'aimait pas ça. Malgré qu'il ait été blessé de l'attitude de son fiancé, il ne voulait pas encore avoir une enième dispute. C'est pourquoi il se rapprocha de son brun et qu'il voulut prendre sa main mais à cet instant il remarqua qu'il avait enlevé son alliance. Ca lui fit un choc et un énorme coup au coeur, à cet instant il n'arrivait pas à cacher sa tristesse.

- Pourquoi tu as enlevé ton alliance ?

Bill n’avait rien dit il ce foutait ce que le père de Tom pouvait penser. C’était le dernier de ses soucis, il le laissa prendre l’argent remarquant bien qu’il était soulagé et heureux que Bill paye, même si il ne l’aimait pas le brun avait compris qu’il appréciait pas mal son compte bancaire. Ils sortirent sans rien dire et l’agent de police salua poliment Bill sans pour autant adresse un seul mot aux Conwel. Le brun n’avait pas envie de parler mais il se retourna quand même quand Tom lui adressa la parole. Bill lisait aisément la tristesse dans ses yeux et cela lui faisait mal quelque part mais il pensait à bien autre chose pour pouvoir s’en vouloir.

- Je ne pense pas que ca soit le moment pour annoncer à ton père que tu souhaites épouser la petite pute qui à faillit de faire prendre trois ans de prison ferme qui en plus vu la taille de ton casier judiciaire aurait du être entièrement payé par ton père. Elle est dans mon sac à main je la remettrais quand je serais rentré ca n’a rien d’une urgence.

Encore une fois le ton de Bill ne faisait par d’aucune émotion. Ils s’arrêtèrent devant les voitures et la Tom devait choisir s’il repartait avec son père ou avec son petit ami. Bill ouvrit directement sa voiture posant son sac à main au milieu des quelques sac Dior, Chanel et Hermès qui trainaient, pour ce calmer les nerfs Bill était allé faire un peu de shopping, rien d’inhabituel en soit. Le père de Tom attendait devant la voiture patiemment Bill avait bien sentit que Gordon voulait repartir avec son fils ou du moins avoir une bonne discussion avec lui. Bill n’était pas si méchant et il savait que Tom avait besoin de son père seulement il était certain que malgré qu’il soit d’une humeur massacrante ca serait lui que Tom choisirait.

- Monsieur Conwel ? Vous n’avez surement pas envie de continuer à ce que je sois dans votre champ de vision mais il y a de forte chance que votre fils veuille retourner chez moi. Au quel cas vous pouvez venir diner avec nous si vous le souhaiter cela vous permettra d’avoir une conversation avec votre fils et aussi de passer un peu de temps avec lui. Cela ne signifiera bien évidement en aucun cas que vous venez pour apprécier ma compagnie ne vous inquiétez pas.

Bill parlait de son alliance comme d'une vulgaire bague qu'il avait acheté lui même alors que quand Tom lui avait offert il lui avait dit qu'il ne l'enleverait jamais. Ca le blessait vraiment même s'il ne le montrait pas. Il accusa le coup silencieusement. Il avait certes caché son casier judiciaire à Bill mais il ne voulait pas que celui ci le sache, il aurait voulut garder cette image d'homme parfait que Bill avait de lui. De plus il se retrouvait devant un choix cornélien, les deux hommes de sa vie attendait chacun à une voiture, lui demandant tacitement de choisir. Tom avait besoin de son père mais il avait encore plus besoin du brun, il l'aimait tellement que voir sa vie sans lui était insupportable. Le blond lança un regard suppliant à son père, le priant silencieusement d'accepter. Gordon soupira.

- Bon, d'accord mais si je viens c'est uniquement pour Tom et peut être que j'arriverais à comprendre pourqoi il est autant attaché à toi.

Tom tapa dans ses mains en signe de joie et alla se jetter dans les bras de son père.

- Merci papa, si tu savais ce que ça représente pour moi.

- Tu sais bien que je ferais tout pour toi.

Tom reserra son étreinte autour de son père un instant avant d'aller jusqu'à la voiture de son homme accompagné de son paternel. Bill avait fait de la place à l'arrière de la voiture pour lui. Gordon ne dit rien de plus et s'installa à l'arrière pendant que Tom lui s'installait à l'avant, aux cotés de Bill. Même si celui ci était encore faché, il ne pouvait que lui être reconnaissant de faire des efforts. Tom le regarda tendrement, n'osant pas l'embrasser de peur de se faire rejeter et lui chuchota un simple merci.