De bon conseil [Pv Tom]

Lorsqu’Ashley avait postulé pour le poste d’assistante de Bill Keller elle n’avait pas vraiment fait attention au fait que travailler ici serait si stressant, travailler pour Bill c’était presque comme travailler à l’armée à l’exception que les uniformes étaient beaucoup plus jolis. Lors de son entretient la jeune femme était restée simple mais depuis elle avait été de refaire sa garde robe au complet ainsi qu’un léger relooking. Elle avait bien comprit qu’ici l’apparence était maitresse. Au bout de deux mois elle avait donc perdu cinq kilo, était devenu blond et avait un dressing fantastique – bien que tout ne soit pas de marque. Du haut de ses vingt-sept ans Ashley aimait beaucoup la mode et travailler ici était vraiment une aubaine pour elle-même si le salaire était un peu misérable. En fait elle espérait – tout comme Emilie – être choisie pour voyager dans le monde entier l’année prochaine pour les défilé de haute couture. Il était déjà dix-huit heures et il était temps pour la jeune femme de quitter son bureau puisqu’aujourd’hui ce n’était pas à elle d’attendre le bouclage de la maquette. Elle attrapa les dossiers en cours et se dirigea vers le bureau de Bill sans frapper afin d’aller déposer les dossiers. Mais à sa grande surprise la lumière était allumée. Elle scruta la pièce du regard et trouva Tom assit sur le grand fauteuil légèrement entrain de s’ennuyer. Elle donna un petit coup sur la porte ouverte afin de signaler sa présence et vit le blond lever la tête.

- Je suis désolée d’être entrée sans frapper, je pensais que vous étiez à la réunion pour la maquette avec Bill. Vous que vous êtes toujours tout le deux je ne croyais vraiment pas vous trouvez seul ici presque dans le noir total. Vous devriez allumer un peu plus la lumière, vous allez vous abimer les yeux.

La jeune blonde augmenta légèrement l’intensité de la lumière en souriant, de plus cela donnait meilleur mine à Tom et vu son teint pâle naturel un peu de luminosité n’était pas de refus. Elle s’avança vers le bureau en verre qui appartenait à l’androgyne et elle y déposa un gros paquet de dossier.

- Ce sont des papiers pour monsieur Keller. Les commande en cours et les invitations pour les défilés, soirée, œuvres de charité, ainsi que on invitation pour le bal de noël. Surement qu’il vous invitera à danser.

Elle lui fit un petit clin d’œil puis elle tourna les talons prête à sortir quand le blond l’a retint. Surement que ca compagnie lui était agréable.

La jeune femme fi t un tour sur elle-même afin d’être de nouveau face au dreadé et elle lui fi t un sourire, elle n’avait aucune raison de ne pas rester et puis Tom était son patron en quelque sorte alors elle se devait de rester des heures assise à ses côtés si ceci pouvait l’aider. Elle ferma la porte du bureau pensant que les bruits extérieur l’agaceraient plus qu’autre chose. Elle retira son manteau vu que le chauffage était poussé à 25°C cela ne servait à rien qu’elle se couvre.

- Si vous voulez, mais vous savez si vous ne me faites pas la conversation je risque de m’endormir à mon tour et dans ce cas je ne vous serais d’aucune utilité.

Elle rigola et se permit de se poser dans un des deux grands fauteuils en cuir qui était autour du bureau, cela lui faisait étrange de se retrouver de l’autre côté du bureau, rien que s’y assoir donnait l’impression d’avoir un pouvoir immense c’était vraiment une sensation troublante. Elle admira autour d’elle et porta son regard sur le canapé ou était quelque fringues et une petite couverture elle rigola doucement, Bill & Tom savait se montrer leur amour elle n’en doutait pas.

- Vous & monsieur Keller avaient l’air vraiment heureux ensemble.

Elle ne voulait pas s’immiscer dans leur histoire de couple mais elle avait l’intuition que parler de ce serait l’une des meilleurs solutions pour que Tom reste éveillé.

La jeune femme écouta Tom parler en souriant, il semblait qu’en effet elle venait de trouver le sujet parfait pour que Tom ne s’endorme pas. Même si pour le moment il semblait timide – ce qui était normal vu qu’ils ne se connaissaient pas – elle était certaine qu’il finirait par lui raconter tout un tas de chose sur la façon donc il aimait Bill.

- C’est vrai que sa semble irréel. Autant pour vous que pour le monde dans lequel monsieur Keller évolue. Vous savez j’ai suivis sa carrière depuis ses débuts et sans vouloir vous vexer j’avoue que jamais je n’aurais pensé que monsieur Keller s’assagirait aussi vite. J’ai travaillé dans une maison d’édition qui à publié une biographie de Bill et il depuis sa plus jeune enfance il n’a jamais vraiment eu de relation stable. Et sa seule relation stable c’est finit étrangement : la personne qu’il aimait à disparu du jour au lendemain. Enfin j’espère juste qu’il ne vous fera pas souffrir, vous avez l’air d’être quelqu’un de bien.

Elle lui fit un sourire amical. Après tout Tom était son fiancé il devait surement en connaître plus long qu’elle sur Bill. Mais elle n’en était pas sur. En fait il lui semblait que Tom devait connaitre certain passage avec plus de détails qu’elle mais qu’il en savait plus sur tout ce que Bill avait fait. En plus il était dur de bien le connaître puisque son casier était totalement vierge et que sa mère c’était toujours arrangé pour effacer toute traves douteuses dans son passé.

- Et sinon dites-moi Tom. Comment avez-vous rencontré monsieur Keller ? Car – sans vous vexer bien sur – la mode n’a pas l’air d’être vraiment votre centre d’intérêt et il me semble – malgré vos vêtements hors de prix – que vous n’êtes pas habitué à ce monde. Bien sur si ma question vous gêne vous n’êtes pas obliger de me répondre et on peu parler d’autre chose.

Ashley n’avait aucune mauvaise intention, elle voulait juste apprendre à mieux connaître le jeune homme, il lui avait l’air vraiment sympathique et une part d’elle souhaitait malgré tout en savoir plus sur cette relation étrange. Ashley était un peu plus mure que Tom elle souhaitait aussi peu être quelque part au fond d’elle éviter que Tom ne souffre. Enfin peu être qu’au fond Bill avait réellement changé… Mais elle y croyait vraiment peu.

Waouh ! Ashley était vraiment très impressionnée de leur rencontre. Connaissant de part les médias l’androgyne elle aurait pensé qu’ils se seraient plutôt rencontré dans une boite de nuit ou à un défilé. Mais après tout une rencontre hors du commun était sans doute mieux pour commencer une relation avec une personne comme Bill. Elle voyait en Tom un air gentil qui la faisait sourire. Quelque part on sentait bien que Tom n’avait jamais connu l’autre Bill et c’était surement tant mieux car il aurait été difficile de tomber amoureux d’une personne pareil.

- Vous avez vraiment fait de Bill quelqu’un de meilleur. Je ne pense pas que vous sachiez comment il était exactement avant. Bill a toujours été quelqu’un que j’admirais énormément pour son talent – autant en tant que mannequin qu’en créateur – mais son comportement m’a toujours beaucoup choqué, j’avais du mal à imaginer qu’une personne avec autant de potentiel puisse faire de telle chose. Enfin je ne vais pas vous raconter de mauvaises choses sur celui que vous aimez ca serait vraiment déplacé de ma part.

Elle lui sourit gentiment puis le téléphone sonna. Elle se leva automatiquement et décrocha répondant très poliment à son interlocuteur. Elle était payée et entrainée pour dire à tout le monde que Bill était indisponible alors c’était désormais devenu une seconde nature chez elle que de décrocher le téléphone.

- Bureau de Bill Keller ? Il est indisponible pour le moment, je peu prendre un message ? Oh non désolé l’équipe de monsieur Keller est complète, mais nous vous remercions de votre appel, si jamais une place se libère nous vous appellerons.

Elle reposa le combiné et attrapa son agenda électronique pour noté l’appel. Elle préférait tout noter au cas où Bill aurait besoin de quoi que ce soit. Vu que l’androgyne était à l’étranger il valait mieux qu’elle ait tout sous la main en cas de problème. Elle se retourna vers Tom qui semblait un peu dans le vague.

- Il vous manque n’est ce pas ?

Tom voyait sur le visage de la jeune femme qu'elle était surprise de la manière dont il avait rencontré Bill mais après tout ou aurait il put le rencontrer d'autre ? Comme elle l'avait si bien remarqué plus tôt il ne s'intéressait pas du tout à la mode et à son milieu. Encore maintenant il se contentait de suivre le mouvement et de laisser Bill prendre les décisions le plus importantes. Il sourit quand Ashley lui dit qu'il avait fait de Bill quelqu'un de meilleur mais grimaça aux restes de ses paroles.

- Je n'ai rien fait de spécial, je pense que c'est surtout l'amour qui l'a fait changer. Par contre je n'aime pas du tout qu'on parle de Bill de cette manière, je sais très bien comment il était avant. Tout le monde n'arrête pas de me rabacher comment il était et j'avoue qu'à force ça devient vraiment agaçant. Enfin vous ne pouviez savoir.

Tom sourit à l'assistante de son fiancé lui montrant qu'il ne lui en voulait pas même si maintenant il était un peu énervé. De plus l'absence du brun pour cause de défilé n'arrangerait pas son humeur. Le blond se souvenait encore du moment ou Bill lui avait annoncé qu'il partait à Berlin pour une semaine. Au début Tom avait cru qu'il allait l'accompagner, il n'avait pas imaginé les choses autrement mais Bill l'avait vite fait déchanter en lui disant qu'il irait seul avec Jenny et que de toute manière il s'ennuierait s'il venait vu qu'ils ne feraient qu'assister à des défilés toute la journée. Tom avait hurlé qu'il ne pouvait pas le laisser seul avec Jenny vu ce qu'il s'était passé à la campagne mais Bill avait été catégorique alors Tom s'était enfermé dans leur chambre, ne parlant plus pendant une bonne demi heure. N'entendant plus de bruit, il avait prit peur et était retourné dans les salons se jeter dans les bras de son fiancé, lui murmurant tout un tas d'excuses. Le dreadeux fut sorti de ses souvenirs par la voix d'Ashley qui semblait avoir finit sa conversation téléphonique.

- C'est pire que ça.

Tom lâcha un gros soupir et enfouit sa tête dans ses bras posés sur le bureau. Il avait un besoin subit de se confier et Ashley était la personne toute designée pour ça. Il ne lui parlait que depuis moins d'une heure mais il sentait qu'elle ne le jugerait pas et c'est ce qu'elle avait fait jusqu'à maintenant.

- Vous aller peut être trouver ça pitoyable mais depuis que je connais Bill on a jamais vraiment été séparé à part cette journée à la campagne qu'il a passé avec l'autre et vu comment elle s'est terminé... enfin bref. Ca fait à peine deux jours et il me manque tellement que je ne sais pas ce qui me retient d'aller le rejoindre.

La jeune femme raccrocha et se rassit correctement Tom semblait vraiment perdu. Elle allait lui dire quelque chose mais le jeune homme la devança, se confiant à elle. D’abord surpris Ashley ne dit rien, puis une idée lui vint en tête. Tom n’avait aucune raison de resté ici. Bill avait dit – d’après les mots de Tom – qu’il n’avait pas le droit de l’accompagné mais il n’avait été nul par écrit ou dit qu’il n’avait pas le droit de le rejoindre.

- Bill ne vous a pas interdit de le rejoindre il me semble ? Un avion pour Berlin ne coute pas si cher que ca vous savez. Et puis ici, au magasine, nous avons des fonds qui sont spécialement mit de côtés pour les déplacements des dirigeant de la compagnie.

Elle attrapa son I phone – qui faisait un million d’option afin de pouvoir satisfaire dans la minute les exigences de Bill – et regarda rapidement deux trois truc. Elle vérifia l’heure et entra rapidement quelques coordonnées avant de sourire.

- Si vous prenez le vol de 15h vous y serez pour 17h, bien sur vous voyagez en classe affaire. Un taxi peu vous déposer chez vous maintenant pour que vous alliez faire votre sac puis vous accompagner à l’aéroport. Votre vol décollerait à 15h20 et il n’est que 14h ca vous laisse un peu de temps devant vous. Une fois à l’aéroport un taxi pourra vous emmener à l’hôtel de votre fiancé et je peu dire à la réception que l’on vous mette le double de la clé de côté pour votre arrivez. Si vous souhaitez que des fleurs ou quelque chose soit à l’hôtel à votre arrivée c’est possible et si vous voulez une chambre à part c’est possible aussi.

Elle vit Tom faire un sourire puis elle se souvint de quelque chose elle se leva doucement et alla ouvrir une boite elle grimaça en voyant que c’était un coffre fort elle avait à tout prix besoin de quelque chose « J'ai rencontré Bill fin Juillet, le 30 pour être exact. ». Elle fit un sourire et tapa 30072009 et le coffre s’ouvrit elle attrapa un gros dossier rose avec écrit « Tomi » et le posa sur le bureau. Elle ne voulait pas fouiller dans les affaires de Bill mais son patron lui avait dit que en cas de problème tout était dans le coffre et qu’elle n’avait cas l’appeler pour avoir le code. Elle tourna les pages avant de pointer du doigt ce qu’elle chercher « Tom à peur de l’avion ».

- Si vous voulez un Thalys part à 15h01 aujourd’hui et vous pouvez avoir une pla libre ce en première classe et vous arriverez demain matin vers 8h. Bien sur les modalités pour le taxi et l’hôtel ne change pas vous être de faire vos choix. Mais comme vous n’aimez pas l’avion, c’est précisé dans votre dossier, je vous propose aussi un train.

Elle lui fit un sourire et attendit patiemment sa réponse.

Tom ne s'attendait pas à ce que la jeune femme le réconforte ou quoi c'est pourquoi il fut surpris qu'elle le pousse à rejoindre Bill et qu'elle lui trouve même une solution aussi rapidement. C'était vrai qu'il avait très envie de rejoindre Bill mais il avait peur de le déranger s'il le rejoignait. Son fiancé avait eu l'air très heureux de pouvoir passer la semaine avec son amie et il se dit qu'il allait tout gâcher en venant. Tom fronça les sourcils en se rendant compte de ses pensées. Depuis quand Bill ne serait pas content de le voir ? Et puis même si la semaine devait être gachée pour quelqu'un, ce serait pour Jenny et ça il s'en fichait totalement. A la pensée qu'il allait bientôt revoir son homme, un sourire se dessina sur ses lèvres. Le blond se redressa sur son fauteuil et sourit encore plus, convaincu totalement que son idée était bonne en voyant le gros dossier rose portant sur surnom.

- On va prendre l'avion ça ira plus vite parce que bien entendu vous venez avec moi à moins que vous n'ayez quelque chose d'autre de prévu ?

La jeune femme lui confirma que non et Tom se leva en frappant dans ses mains, tout excité.

- Très bien. Alors appelle nous un taxi, on fera un détour chez vous puis chez moi pour prendre des affaires. Pendant le trajet en taxi vous réserverez nos billets d'avions et puis on va discuter du reste sur la route parce que la on perd du temps.

Dit-il en rigolant. Le dreadeux alla ranger son dossier dans le coffre fort de Bill pendant qu'Ashley appelait le taxi et après avoir recuperé leurs vestes, ils sortirent du bureau en discutant joyeusement sous les yeux plus qu'exorbité d'Emilie qui ne comprenait pas pourquoi ils semblaient parler comme des amis. Tom ne fit même pas attention à elle et tout en appelant l'ascenseur, il continua d'expliquer à Ashley ce qu'il voulait pour quand ils arriveraient.

- Il faudrait bien entendu que j'ai le double de la clé de sa chambre. Aussi une douzaine de roses rouges qu'il faudrait livrer dans votre chambre pour plus de discrétions ainsi qu'une bouteille de très bon champagne. Oui je pense que ce sera bien.

Tom hocha la tête et réfléchit à ce qu'il pouvait faire en plus ou si c'était déjà assez. Bien entendu si la jeune femme avait des suggestions il était tout disposé à les écouter.

Ashley fut surprise que Tom lui dise qu’elle devait venir mais elle répondit simplement par un hochement de tête automatique. Après tout elle était payée pour exécuter les ordres et même si elle était en réalité sous les ordres de Bill en son absence c’était Tom qui gérait la maison. Elle enfila son manteau Prada et suivit tom en trottinant sur ses 12cm de talons pendu en téléphone.

- Oui bonjour il me faudrait une voiture pour monsieur Keller afin de le déposer chez lui pour faire ses valises. L’itinéraire est 66 rue de New York puis ensuite aéroport Roissy Charles-de Gaules. Vous stationnerez en bas de chez lui jusqu'à ce qu’il soit prêt cela est évident.

Elle raccrocha aussi tôt tandis que l’ascenseur descendait les 40 étages de l’immeuble. Ils arrivèrent au rez-de-chaussée et elle tint la porte ouverte à Tom avant de le suivre encourant presque jusqu'à la superbe berline noire qui les attendait. Un portier arriva et Ashley fit signe à Tom de prendre place à l’arrière. Elle se mit à ses côtés et elle composa directement le numéro de l’aéroport. Elle était entrain de réserver leurs billets quand le téléphone sonna sur la deuxième ligne. Elle décrocha avec un regard paniqué.

- Monsieur Keller ? Je… Non tout à été expédier et Karl avait dit que tout serait bon pour le pré-défilé. Oh bien. Ecoutez, je l’appelle et puis je vous dis ce qu’il est en est je…

Le téléphone coupa et la jeune blonde souffla. Elle reprit la réservation des billets d’avions tandis qu’ils arrivèrent chez Tom. Elle n’était pas sur que cela faisait partie de son travail de s’incruster chez son patron. La compagnie lui fit noter leurs numéros d’enregistrement et elle raccrocha tout en sortant de la voiture.

- Monsieur Keller avec tout le respect que je vous dois je ne suis pas sur que votre fiancé appréciera de savoir que je me suis permis de venir chez vous alors que nous étions seuls. Je peu vous attendre ici si vous voulez. Ca serait peu être plus prudent. Et puis il faut que j’appelle Karl Lagerfeld pour un pré-défiler qui a été annulé alors je ne vais pas vous embêtez avec du bruit ambiant.

Elle lui fit un sourire et un violent coup de vent lui tira un frisson finalement au fond elle serait peu être mieux au chaud. Son téléphone sonna de nouveau et elle leva les yeux aux ciels. Elle ne répondit pas et se contenta de composer le numéro de Lagerfeld de toute façon si Tom l’embarquait avec elle il n’aurait cas lui faire signe.

- Monsieur Lagerfeld. Oui, pardon. Je suis désolé de vous déranger mais je vous appelle à propos du pré-défilé qui à été annulé. J’ai eu monsieur Keller au téléphone et il tient vraiment à voir cette collection avant le défiler officiel. Notre société à une grosse somme investit dans votre marque et nous ne souhaitons pas renouveler se contrat si ce défiler n’a pas lieu… Bien… Décaler donc le défiler pour 18h je vous trouve un mannequin. Ne vous en faites pas je connais les gouts de monsieur Keller.

Elle raccrocha et se rendit compte qu’elle était dans l’ascenseur avec Tom.

- Il va falloir que vous preniez une douche rapidement et que vous vous fassiez beau. Quelqu’un vous attends pour le défilé Chanel cet après-midi.

Il lui fit un sourire alors que Tom sembla légèrement buguer, comme s’il ne pouvait pas défiler pour une aussi grande marque. Elle le poussa cependant de l’ascenseur en riant. Le laissant ensuite aller jusqu'à la bonne porte.

- Ne faites donc pas cette tête. Bill vous a déjà fait défiler pour Hugo Boss et vous défiler bien. C’est juste un pré-défilé. Un petit truc privé ou il n’y a qu’une vingtaine de personne. Mais Bill insiste pour voir certaine collection à l’avance. L’un des mannequins de Karl c’est fait une entorse et il a du annulé. Bill m’a appeler pour que j’arrange ca du mieux que je pouvais et vous faire défiler pour la nouvel collection est je pense le meilleur moyen de lui faire une bonne surprise et puis aussi pour qu’il trouve cette collection réussit.

Tom ouvrit la porte et le téléphone d’Ashley sonna de nouveau. Elle fit rapidement signe à Tom d’aller se préparer tandis qu’elle répondait une nouvelle fois à Bill qui se calma en apprenant que le défilé avait pu être décalé.

Ashley termina sa conversation téléphonique avec Bill puis elle rappela Karl Lagerfeld pour lui dire le mannequin en question, sil sembla au début réticent il accepta juste pour ne pas décevoir Bill. Elle raccrocha alors définitivement et entreprit de visiter – sans fouiller – la maison de son patron. C’était classe et décoré avec gout, on voyait bien que Bill avait les moyens. Déjà la vue sur la tour Eiffel permettait d’estimer le bien à plus d’un million d’euro et puis les meubles était dans des matériaux solide, la télé ressemblait presque à un écran de cinéma, le home cinéma avait l’air d’être importé directement des USA. Elle continua admira toute la vaisselle en cristal et l’argenterie que le brun possédait. Au fond elle se disait que même si Tom ne l’avait pas fait exprès il avait été très chanceux, il avait désormais bien plus qu’une grande partie de la population. Elle alla dans la cuisine et la encore il ne manquait de rien. Les placards débordait de marque et les bols en porcelaine étaient entrain de sécher – surement que la femme d’entretient était allé faire quelque courses -, elle continua sa visite passant par le cagibi pour elle arriva dans le dressing. Elle crut halluciner de voir une aussi grande pièce pleine de vêtement. Il en débordait de partout ! C’était à peine croyable. Elle relativisa un instant se disant qu’ils étaient deux mais en voyant les différents vêtements elle comprit que tout était à Bill. Elle repartie et Tom ouvrit la porte de sa chambre. Elle lui fit un sourire et jeta juste un petit coup d’œil discret sans rien ajouter mais comprit quand même à voir les deux immenses placard encore présent, les draps en soie sur le lit et le nombre de parfum sur l’étagère de la salle de bain que Bill dépensait plus que n’importe qui qu’elle pouvait connaître. Tom lui semblait tellement différent de ce monde qu’elle avait du mal à croire qu’il puisse sortir avec quelqu’un comme Bill Keller. Elle le suivit dans l’entrée en riant doucement à sa remarque.

- C’est vous le parton je vous rappel. Normalement c’est vous qui passer en premier et moi je ne suis là que pour vous assistez.

Elle lui rendit son sourire et sortie quand même pour appelez l’ascenseur. Le dreadé ferma la porte et la rejoignit, il lui semblait plutôt nerveux alors qu’ils n’étaient même pas encore dans l’avion. Elle décida alors qu’il fallait lui changer les idées et qu’un sujet polémique serait parfait pour ca.

- J’ai fait rapidement le tour de votre appartement et je dois dire que j’ai été… non pas surprise mais plutôt choquée – dans le sens dérangée – de voir autant de richesse accumulé dans un seul appartement. Je me doute bien que vu sa fortune Monsieur Keller doit dépenser sans compter mais j’ai l’impression que tout ca ne sert à rien. Enfin au moins vous êtes traité comme un roi à présent. Beaucoup de gens m’avait dit que avec Bill vous aviez tirez le gros lot et je crois qu’ils ont raison, ca n’est pas péjoratif bien sur. C’est juste que… vous semblez – bien que je ne vous connaisse que par des rumeurs – avoir multiplié par presque dix votre niveau de vie en même pas un an.

Elle laissa la phrase en suspend puis ils sortirent de l’immeuble. Elle ne disait pas ca pour fâcher son patron, mais elle disait la vérité et puis elle savait que ce genre de remarque ferait réagir Tom et même si elle était presque sur qu’il l’approuve sur certain point elle sentait qu’il allait défendre son bien aimé et cela allait lui fait oublier le défilé.

La jeune femme s’installa dans la voiture sans dire mot. Il semblait très clair que quoi qu’elle dise Tom prendrait la défense de Bill. En un sens c’était normal puisqu’il l’aimait mais il manquait d’objectivité. Dire que Bill dépensait « parfois un peu trop vite » était un euphémisme. Le brun dépensait sans compter ce qui pouvait servir à nourrir des peuples entier juste pour sa satisfaction personnel.

- Vous dites ca aujourd’hui parce que vous avez appris à l’aimer pour ce qu’il est en dehors du travail. Mais je vous rappel que vous avez rencontré Bill par le biais de l’argent. Si Bill n’avait pas eu de quoi vous offrir un t-shirt à 150€ et qu’il vous aurez envoyé chier en vous lâchant tout une flopée d’insulte je ne suis pas sur que vous penseriez pareil aujourd’hui. Alors que l’a même s’il vous à insulté pour avoir renversé son café l’argent qu’il à dépensé à fait que vous l’avez considérer autrement. Son argent n’est peu être pas ce après quoi vous courrez mais il à – je pense – une grande influence sur la relation que vous entretenez.

Il resta assise tranquillement en surveillant son téléphone quand Tom souhaita rompre les tensions en parlant des rumeurs qui courraient à son sujet. Il le regarda pas sur qu’au fond cela ne change le rapport conflictuel de leur situation.

- Et bien il se dit que vous n’avez rien. Les « amis » de Bill étant très haut placés ils ont accès à tout ce dont ils ont envie. Vous êtes donc d’après les dossiers – de la police et autres – un petit délinquant sans un rond et sans aucun diplôme. Vous êtes en plus en enfant abandonné et votre père n’arrive pas à subvenir à vos besoins. Comme vous êtes en plein échec scolaire vous n’avez de plus aucunes chances de réussite professionnel et Universale ainsi que Polydore on refusé de vous faire signer un contrat.

Elle fit un pause laissant Tom encaisser le fait que ce qu’il essayait de cacher était en fait sut par tout le monde dans la classe social de l’androgyne.

- Vu votre passé Tom il est normal que les gens pensent que vous êtes là pour l’argent Tom. Je pense – et ce même si je n’aie aucune preuves de ce que j’avance – qu’actuellement vous vivez au crochet de Bill et que s’il refuse de payer pour vous vous n’aurez aucunement les moyens de subvenir à ses besoins. Votre amour pour lui à beau être noble et sincère le fait est que votre classe social ne vous permets pas de vivre avec lui hors mis s’il – comme il le fait là – accepte de vous entretenir.