Loin de tout, près de toi [Pv Tom]

Bill souriait comme un bien heureux, passer des vacances avec Tom était toujours très reposant même si il sentait que T om avait prévu de lui faire pratiquer pas mal de sport. Il rigola, le 4x4 était vraiment la voiture la mieux adapter pour réaliser leurs petits fantasmes. Il attrapa les clés et cria au revoir à Agathe avant qu’ils ne ce dirige vers le parking. Antoine changea leurs bagages de voiture le transférant de la Ferrari au 4x4. Bill grimpa à sa place préférée – côté conducteur – et posa son sac à main au pied de Tom au cas où ils auraient besoin de quelque chose. Il mit le contact près à partir pour de nouvelle aventure. Il alluma l’auto radio et laissa une chanson des Atomic Kitten envahir l’habitacle en souriant. Cette chanson devait dater d’au moins cinq ans, cela ne l’empêcha pas de pousser le volume à fond en riant. Quand ils sortirent du parking souterrain ils firent face à une nuit dont pour le moment il ne voyait pas grand-chose à cause de la pollution parisienne, mais le brun était sur que dans quelques heures ils verraient mieux les étoiles.

- Tu peux changer la musique si ca ne te plait pas. La boite à gant est pleine de tout un tas de bordel, mets ce que tu veux.

Il lui sourit et l’attira à lui pour l’embrasser tout en temps s’engageant sur le périphérique. Bill ne regardait pas vraiment la route, de toute façon il roulait dans un gros 4x4 alors les autres voitures le verraient de loin quand même. Il roulait comme à son habitude bien au dessus de la limitation de vitesse autorisé, mais de toute façon vu qu’il était déjà 21h passé il n’y avait plus grand monde sur la route et plus ils allaient avancer dans le temps moins il y aurait de monde surtout vu le coin ou ils allaient.

- Si je ne me perds pas en chemin normalement on devrait arriver là bas pou quatre heures du matin. Enfin si on fait une pause câlin compte plutôt arriver vers cinq voir même six heures.

Il rigola doucement tandis qu’il guettait du coin de l’œil son amoureux faire sa sélection musical.

Bill rigola au sous entendu comme quoi Tom comptait lui faire sa fête dans la voiture. Il ce mordit la lèvre inférieur ayant des vague de chaleur rien qu’a y penser. Il prit direction le sud tout en pestant contre Tom. La radio était bien ou du moins c’était toujours mieux que le rap que pouvait écouter le dreadé. Bill ce bénit de ne pas avoir un seul Cd de rap dans sa voiture, il échappait de peu au supplice d’écouter de gros black baragouiner des insultes à tout bout de champs pendant plus d’une heure.

- Six heure et demi… J’ai du mal à croire que tu vas être endurent au point de nous faire arriver si en retard. Mais c’est un défit intéressant, de voir combien de temps tu peux réussir à me retarder.

Il rigola accélérant plus à certain moment que d’autre afin de pouvoir doubler au mieux les voitures, c’était un jeu dont il ne ce lassait pas même si peu de voitures arrivaient à le doubler en retour. Bill plafonnait à presque 160km/h du une autoroute qui n’en autorisait que 90 mais il s’en moquait, il aimait la vitesse. Et puis qu’elle utilité de conduire de sublimes voitures qui roulent vite si on doit respecter la vitesse escargot imposée par le gouvernement ? Il continuait à rouler comme un chauffard quand la première piste du Cd parvint jusqu'à ses oreilles. Il ralentit légèrement, pas sur de ce que Tom avait choisit. Il attrapa la pochette des mains du guitariste en herbe et rigola en voyant la pochette orange, verte, bleue et noire. Il rigola et la remit dans les mains de Tom, le hasard était parfois étrange. Il monta le son laissant une voix de quelqu’un d’absolument pas connu démarrer et entamer une reprise de « I wanna be love by You » de Marylin Monroe en riant.

- Tu as vraiment du gout et je pense que tu pourras écouter ce Cd nul par ailleurs que dans ma voiture. Je me demande moi-même ce qu’il fou encore dans ma voiture.

La voix était masculine mais on reconnaissait que ca n’était pas la voix de Bill cependant la personne qui chantait avec du talent c’était certain. Même s’il ne faisait aucun doute que vu le peu d’effort mit à la réalisation la personne en question n’avait absolument pas envie de faire de chanteur sa vocation. Le brun chantait les paroles en même temps que la voix qui chantait dans l’autoradio tandis que Tom semblait perplexe quand au Cd qu’il venait de mettre.

Bill soupirait de bien être profitant du contact physique qu’il gardait avec son amoureux, même s’il ne pouvait empêcher ses pensées de devenir perverses, Tom savait toujours comment le rendre fou. Par des gestes, des mots, des regards… Bill était presque convaincu que même sans le regard et en étant à l’autre bout de la pièce Tom arriverait à lui transmettre des images qui développeraient son désir.

- Je me ferais un plaisir de te servir de cobaye mon amour.

Le brun lui souriait même si quelque part au fond de lui il savait bien que Tom avait déjà du ce faire un nombre incalculable de fille et ce dans presque toutes les marque de voiture possible et imaginable. Il ne laissa cependant rien transparaître de son malaise, il partait en vacance il ne voulait pas que ca soit la guerre, Tom était à lui désormais il n’avait donc aucune raison d’être fâcher après toutes ses blondasses sans intérêt. La chanson ce termina et le Cd continua passant à l’interprétation française d’une chanson de Jesse McCartney ou Bill était en duo avec le mystérieux chanteur. Les paroles de « De toi à moi » résonnaient dans le sublime 4x4 mais Tom ne semblait pas apprécier la chanson, surtout parce que là on reconnaissait bien la voix de celui qui chantait.

- Alexis et moi on avait fait cette compile au lycée, c’était juste pour rire. Ni lui ni moi avons une chance de percer dans la musique et puis surtout on a aucun intérêt à s’emmerder à faire de concert et à chanter alors qu’on a déjà suffisamment d’argent pour vivre tranquille jusqu'à la fin de nos jours. Mais j’aime bien réécouter ce Cd de temps en temps, je trouve qu’Alexis à une belle voix, surtout quand il fait semblant d’avoir un accent anglais c’est vraiment trop chou.

Il rigola laissant la musique un moment avant de voir que Tom ne semblait pas franchement apprécier la déclaration de Bill. Si le brun ne doutait pas que Tom aime sa voix il n’était franchement pas convaincu que l’entendre interpréter une chanson d’amour avec son pire rival le mettrait de bonne humeur. Il mit la musique sur pause et il lui rendit le Cd afin qu’il le remette dans la boite puis il lui sortit l’album de Fräulein Wunder.

- Tient mets ca je pense que ca sera mieux.

Il lui fit un amoureux sourire puis il se pencha et l’embrassa doucement manquant de peu de rentrer dans un vielle Renault pourris. Il klaxonna, furax, envoyant des insultes à l’imbécile qui c’était foutu dans son chemin avant de faire un sourire désolé à Tom, il était parfois un peu trop impulsif.

Bill avait bien sentit que Tom était fâcher à l’idée que même quand ils tentaient de s’éloigner de Paris Alexis trouvait encore le moyen de s’immiscer dans leur relation. Il pouvait aisément comprendre que c’était quelque chose de pénible mais il avait partagé la chambre d’Alexis de l’âge de dix ans jusqu'à ce qu’il ait son bac, il avait donc vécu huit ans avec Alexis c’était donc normal qu’il soit omniprésent dans son passé.

- Ne fait pas cette tête mon amour. Je comprends que ca soit dur pour toi d’entendre parler de lui tout le temps mais tu sais pendant plus que huit ans on partageait la même chambre. Et même si je sais que tu ne veux pas en entendre parler on est obligé de vivre avec, je ne peu pas faire comme si tout ca n’avait jamais eu lieu. Alors tu vas devoir te faire à l’idée de voir son nom ou sa photo débarquer partout mais ca ne veux en aucun cas dire quoi que ce soit d’accord. Si moi je faisais une crise à chaque référence à ton passé je me battrais avec chaque blondasse que je verrais.

Il rigola légèrement et il embrassa une nouvelle fois Tom sans ce soucié d’avoir un accident. Au fond ca n’était même pas important au pire s’il mourrait il mourrait avec Tom alors tout irait bien. Il s’arrêta cependant quand Tom trembla légèrement. Si lui avait une total confiance et n’avait pas peur de conduire les yeux fermé il sentait que ce n’était pas tout à fait le cas pour l’homme qu’il aimait. Il soupira quand Tom lui annonça qu’il n’aurait plus de baiser ca c’était vraiment frustrant. Il voulait pouvoir conduire comme un dingue tout en profitant des petites attentions de son fiancé, c’était totalement injuste qu’il en soit privé, il avait été sage et il n’avait aucune raison d’avoir une telle punition.

- Moi je veux mes bisous maintenant. Ce n’est pas parce qu’un imbécile dans une Renault pourrit à faillit me rentré dedans que je mérite d’être privé de mon amoureux.

Il prit une mine boudeuse et attrapa la main de Tom, conduisant le 4x4 d’une seule main. Il voulait garder un contact avec Tom, il en avait besoin et puis Tom lui avait promis des câlins et des bisous, il n’avait absolument pas préciser qu’ils devraient obligatoirement s’arrêter et l’androgyne était bien décidé à pouvoir en profiter dès maintenant.

Bill souriait profitant du calme et des petites attention de Tom, jusqu'à ce qu’il entende un petit craque, au début il ne s’en soucia pas, pensant qu’il avait du rouler sur quelque chose mais il remarqua quelque chose dans l’attitude de Tom. Il allait répondre à son petit discours amoureux quand il remarqua que la boite à gant n’avait pas été refermé et que son Cd n’était pas dedans il scruta ensuite Tom des yeux, ce foutant des voitures qui pouvaient être dans son chemin, puis il remarqua sous son pied le Cd exploser en cinq morceaux. Bill fit les gros yeux et freina brutalement ce stoppant au milieu de la route et passant de 150km/h à zéro en quelques secondes. Il ce foutait de boucher la circulation là Tom dépassait les bornes. Qu’il n’aime pas Alexis d’accord, qu’il l’insulte passe encore, qu’il passe son temps à chercher à le provoquer et à faire comme s’il était le mal en personne il pouvait à la rigueur le tolérer mais que Tom s’en prenne à son passer en détruisant ses bons souvenirs c’était hors de question. Bill voulait bien tolérer la jalousie de Tom dans les limites du raisonnable et là Tom avait dépassé les limites. Il défit sa ceinture et ce tourna de façon à être face à Tom. Il se pencha et dégagea la jambe du blond ramassant ce qu’il restait de son précieux Cd.

- Tu te fou de moi là ? Y’a deux secondes tu fais genre le mec qui comprends que j’ai besoin de mon meilleur ami et là tu essayes de discrètement casser un Cd souvenir. Y’a deux solutions ou tu me prends vraiment pour un con ou bien t’es vraiment le pire des hypocrites.

Il balança les restes du Cd avec fracas dans la boite à gant avec de la refermer avec aussi peu de délicatesse. Tom était franchement chiant dans ce genre de moment. Bill pouvait comprendre qu’avoir de la concurrence ne lui plaisait pas mais il ne pouvait pas s’amuser non plus à faire comme si Bill n’avait pas de bon souvenir avec son meilleur ami et qu’il ne l’aimait pas ca c’était faux. Bill adorait Alexis et il comptait bien le voir encore de nombreuse fois avant de mourir.

- Ecoute Tom je crois franchement qu’il va falloir que tu te calmes d’accord. Je peu concevoir que tu sois jaloux et honnêtement ca peu être quelque chose de très flatteur mais là ca devient juste chiant d’accord. Tu n’aimes pas Alexis, tu ne veux pas que je le vois, tu ne veux pas qu’il soit dans ma vie dit dans la tienne et je peu le comprendre mais merde quoi. C’est mon meilleur ami et il a autant sa place dans ma vie que toi que tu le veuilles ou non. Je peu comprendre que tu me fasses une crise quand je le tripote ou quand il est un peu trop à faire des sous-entendu pervers ou à évoquer carrément nos relations sexuel mais ca Tom ce n’était qu’un Cd ! Un Cd qu’on à enregistrer au lycée. On était en seconde d’accord et à l’origine c’était juste pour rire d’accord, c’était un bon souvenir on c’était inscrit à la choral juste parce que le prof était gay et qu’on voulait savoir qui de lui ou moi l’aurait en premier tu n’avais pas le droit de le détruire Tom ! Est-ce que tu comprends ca ?! Tu peu essayer d’agir sur le présent si tu veux mais tu n’as pas le droit de détruire mon passé ! C’est ma vie et si j’ai envie de continuer à me souvenir de ce que je faisais au collège & au lycée je ne vois pas ou est le mal. D’accord trois quart des chansons du Cd sont des chansons d’amour mais il n’y a que ce genre de chanson qui passe à la radio ce n’était pas spécialement un message de pure provocation à ton égard. Il faut que tu arrêtes de te faire autant de film. Ca devient franchement chiant.

Il soupira, il avait parfois l’impression que c e qu’il disait à Tom rentrait pas une oreille et sortait par l’autre, d’abord il avait fait comme si Jenny était morte et maintenant il s’amusait à détruire toute trace de la vie d’Alexis. Parfois Bill ce disait que si Tom avait un flingue sur lui il tirerais sur tout ceux qui avait eu la chance d’avoir connu Bill avant lui.

- Ce n’était qu’un Cd Tom ! Un bête Cd.

Le regard de Bill était franchement mauvais, Tom jouait vraiment à qui était le plus con et surtout il jouait à faire son connard. Bill n’aimait pas du tout ca il lui rappelait tout ses riches entrepreneur jaloux qui se croyaient mieux que tout le monde et qui sous prétexte qu’ils entretenaient leur femme celle-ci leur devait l’exclusivité à la différence que Tom n’entretenait pas Bill, bien au contraire. Il ne lui répondit rien, il ne jouerait pas ce petit jeux de qui était le plus connard avec Tom car il savait qu’il pourrait redevenir méchant et que au contraire des gens qu’il côtoyait habituellement Tom le prendrait directement mal et cela aurait une foule de complication inutiles et bien chiantes. Il se retourna et ne remit même pas sa ceinture avant de recommencer à rouler comme un chauffard, après tout il ne risquait rien à conduire vite s’il crevait maintenant au moins il n’aurait plus à subir les remarques blessantes de Tom. Il mit à fond le son de l’autoradio afin d’oublier totalement la présence qui était à ses côtés, moins Tom et lui ce parlerait plus il y avait de chances qu’ils puissent encore passer un agréable week-end. Même si pour le moment Bill avait juste hâte d’arriver pour pouvoir grimper sur son cheval et partir très loin dans la forêt pour s’isoler. Il plafonnait à presque deux cent kilomètres heure profitant que la route soit presque déserte. Son regard vide d’émotions était posé sur la route laissant ses pensées aller à toute vitesse dans son cerveau. Il avait parfois du mal à comprendre pourquoi Tom pouvait parfois être si haineux, même pas envers lui mais envers tout le monde. Tom était parfois tellement gentil mais à d’autre moment il était parfois tellement cruel. Il ouvrit la fenêtre laissant l’air froid de la nuit chatouiller son visage, il avait tellement envie de pleurer. Il aurait du rouler doucement en parlant toute la nuit avec Tom, faire une pause pour qu’ils fassent l’amour sous les étoiles et au lieu de ca ils ne se parlaient et ne se regardaient même pas. Il soupira regardant le temps qui passait sur l’horloge. Il conduisait déjà depuis deux heures trente et l’album des Fräulein Wunder passait en boucle pour éviter une autre dispute. Bill s’arrêta sur une aire d’autoroute sans même demander à Tom son avis. Il coupa le contact et descendit de la voiture en prenant son sac à main.

- Je vais aux toilettes, je reviens.

Bill avait beau être fâché avec Tom ce n’était pas pour autant qu’il partirait sans le prévenir, il l’aimait quand même, même si ca avait été un parfait connard. Il claqua violement la portière et ce dirigea vers la petite superette, il alla jusqu’au toilettes pour homme et s’enferma : pour pisser, se remaquiller et surtout pour pleurer un bon coup. Il avait besoin de souffler.

Bill était entré et c’était assit, il c’était directement mit à pleurer, lassé par ce genre de crises qui venaient toutes les cinq minutes s’immiscer dans sa vie de couple. Il resta là près de quarante-cinq minutes jusqu'à ce que le vendeur ne vienne taper à la porte pour s’assurer qu’il était encore vivant. Bill rigola doucement ce demandant pourquoi ce n’était pas Tom qui était venu voir s’il allait bien. S’en fichait t-il ? Il se releva et fit ce pour quoi il était venu avant de ce maquillé à la perfection pour faire comme si tout allait bien. Il sortit et fit un sourire charmeur au vendeur afin qu’il ne s’inquiète pas.

- Ne vous en faites pas, je faisais juste ma retouche maquillage.

Il se dirigea vers le rayon et acheta Vogue ainsi que d’autre magasines avant d’aller payer. Il loucha un moment sur l’alcool mais ce raisonna se disant que conduire bourrer n’arrangerait rien à la situation et que Tom allait encore plus l’engueuler, il n’avait franchement pas besoin d’aggraver les choses. Il prit toutes ses affaires et ce dirigea vers la sortie, devant la porte vitrée il s’arrêta regardant le 4x4 au loin, là ou Tom l’attendait. Son cœur ce serra, partager entre l’envie de foncer pleurer dans ses bras et celle de partir en courant pour refaire le chemin inverse et partir pleurer dans son lit. Il ferma les yeux et pris son courage à deux mains. Il poussa la porte et ce dirigea vers sa voiture tentant de prendre l’air le plus détaché qu’il pouvait afin que Tom ne ce moque pas de lui-même si cela ce voyait encore dans ses yeux qu’il avait pleuré. Il fit d’abord le plein – ayant déjà payé d’avance au vendeur - puis il ouvrit la porte et voulu s’assoir mais il remarqua les bonbons sur son siège. Il se pinça les lèvres son cœur se serrant violement. Pourquoi Tom était t’il si gentil à certain moment et parfois tellement cruel à d’autre ? Il laissa ses doigts ce poser sur le paquet et il l’attrapa mesurant chacun de ses gestes comme s’il était à deux doigts de réellement s’effondrer. Il posa ses magasines sur le tableau de bord gardant les friandises contre lui sans oser regarder son fiancé.

- Merci, c’est gentil.

Il ouvrit le paquet et prit un bonbon avant d’attacher sa ceinture et de remettre le contact. Son regard était embué mais Bill voulait conduire malgré tout même si pleurer et conduire n’était pas forcément une bonne combinaison. Reprenant son rythme rapide malgré la nuit noire il faisait quand même plus gaffe. Tout d’abord Bill avait énormément peur du noir et si quoi que ce soit rentrait un peu trop subitement dans son champs de vision il allait paniquer il préférait donc rester concentrer même s’il avait très envie de tout lâcher pour pleurer dans les bras de son amoureux. Il roula comme ca pendant une vingtaine de minutes avant de ce stopper sur le bas côté de la route pour pleurer définitivement, il ne pouvait pas ce retenir plus longtemps.

- Tu peu pas faire ca Tom. Tu peu pas jouer comme ca à un coup être si cruel avec moi pour ensuite redevenir l’homme parfait. Ca fait trop mal Tom, je veux juste que tu restes toi-même, le gentil Tom. Est-ce que tu pourrais faire ca pour moi ? Est-ce que tu pourrais arrêter de jouer comme ca avec mon cœur, s’il te plait.

Maintenant qu’il était dans les bras de celui qu’il aimait Bill pouvait pleurer librement, il n’avait pas honte de pleurer devant lui. Il trouvait les excuses de Tom totalement stupide, il n’avait pas le droit de lui dire toutes ses choses, qu’Alexis soit bien ou non il n’avait jamais été question qu’il l’épouse même sa mère était réticente à ca puisque le blond vendait toutes sortes de drogues et ne travaillait pas. Puis il avait refusé deux de ses demande en mariage c’était quand même un signe qu’il ne voulait pas de lui en tant que mari. Il défit sa ceinture se rapprochant le plus qu’il pouvait de Tom.

- C’est faux Tom ! Tu sais bien que c’est faux… Alexis ne m’enlèvera à toi que si tu le laisses faire, je n’aie aucunement l’ambition de l’épouser ou de finir le reste de mes jours avec lui. On a été au collège et au lycée ensemble et je ne vois pas pourquoi cela voudrait directement dire que je compte en faire mon futur mari. Il me connait peu être mais il ne connait de moi que l’autre Bill, Alexis ne sais pas pour les jouets, pour les Disney, pour les peluches, les bonbons et les journées enfantines. Tu es le seul qui sait tout ca Tom, tu es le seul qui connaisse toutes les facettes de ma personnalité. Et on se fiche de l’avis des autres, ce que ma mère pense j’ai arrêté de m’en soucier bien longtemps avant de te connaître Tom, la seule personne dont j’ai besoin de l’autorisation pour t’épouser c’est toi Tom et tu m’as déjà dit oui alors rien ne peu nous empêcher d’être ensemble désormais. Et Alexis n’a pas d’argent, il a l’argent de son père et crois moi ca serais vite dilapidé, il n’a pas plus les moyens que toi de m’entretenir, il ce fait lui-même entretenir par ses parents et par les contrats de mannequinat qu’il avait mais désormais c’est toi mon mannequin vedette. Alors arrête Tom. Tu n’as rien à envier à Alexis à part peu être le fait qu’on partageait la même chambre à l’internat et que de ce fait il m’a gardé dans son lit près de dix ans. Mais je ne pense pas qu’autant de sexe soit ta préoccupation. Si l’un de vous deux devait être jaloux ca serais plutôt lui. Tu lui as pris une bonne partie de sa vie en débarquant de la mienne : tu lui as supprimé son client le plus rentable pour la drogue, tu lui as pris son amant, tu lui as piqué son job et la possibilité de ce marier avec moi, je pense que c’est plutôt à lui de t’en vouloir.

Bill le regardait tendrement ses larmes se stoppant peu à peu, comment Tom pouvait t’il avoir si peur alors que c’était lui qui représentait du danger aux yeux des autres. Bill avait du mal à comprendre comment son amoureux – d’habitude si sur de lui - pouvait semblait si effrayer par un blond d’un mètre soixante-dix. Cette pensée le fit sourire et il releva le menton du dreadé le regardant droit dans les yeux, à l’entendre Tom était à petit enfant seul contre le monde et c’était faux.

- Et puis ce n’est pas vrai. Toutes mes connaissances ne te détestent pas. La preuve Andrew t’as apporté son soutient tout le temps ou j’étais dans le coma et les jumelles aussi t’adore et puis Agathe t’aime bien aussi. Et puis moi je t’aime plus que tout et c’est ca le plus important, tu n’as pas besoin de l’avis des autres pour savoir combien je t’aime Tom. Et ce n’est pas en brisant les objets précieux à mes yeux que sa va changer la situation, bien au contraire à par qu’on ce dispute ca n’apportera rien de bon entre nous.

Les caresses du dreadé l’apaisaient peu à peu. Tom savait comment s’y prendre pour le faire ce sentir bien et pour le rassurer quant à l’ampleur des sentiments qu’il avait pour lui. Bill étouffa un rire lorsqu’il se fit comparer à une princesse charmante, vu l’état dans lequel il était là Bill devait avoir l’air tout sauf charmant. Il imaginait déjà son maquillage ayant coulé sur ses joues et il se demandait comment Tom faisait pour ne pas avoir déjà fuit. Il voyait les étoiles amoureuses dans ses yeux et cela ne pouvait que lui réchauffer le cœur il avait l’impression quand ses moments là que deux Tom existait. Ce Tom gentil, attentionné et compréhensif : celui qu’il aimait et l’autre Tom, jaloux, hypocrite et têtu : celui qui le faisait souvent pleurer.

- Tu peux être jaloux Tom, tant que tu ne t’en prends pas à moi ou à mes affaires. Que tu sois jaloux est quelque chose d’énormément flatteur tant que ca reste raisonnable et que tu arrives à te contrôler. Mais ne fais plus jamais ce genre de chose, quand tu te mets dans de tels états tu me fais peur Tomi…

L’androgyne baissa doucement les yeux, il était obligé d’avouer qu’il était parfois effrayé par le caractère violent de Tom. Son fiancé avait toujours vécu dans la violence et Bill n’était pas sur de bien mesurer jusqu’ou pouvait aller ses crises de colère. Bien sur il savait que Tom ne le frapperais jamais juste pour le plaisir de lui faire du mal mais il en doutait quand même parfois. Bill sentit Tom s’agripper à lui posant sur son visage une multitude de baisers papillon tout en le couvrant de « je t’aime ». Il rigola et attendit le bon moment avant de l’interrompre en ce décalant pour que leurs bouches ce collent. Il laissa le baiser s’enflammer et leurs langues ce découvrir tandis qu’il s’avançait encore plus proche de lui. Il laissa Tom l’enlacer amoureusement s’asseyant presque sur le levier de vitesse pour être le plus proche de lui qu’il pouvait. Il mit fin au baiser trouvant que la position dans laquelle il ce trouvait était vraiment peu confortable. Il se sépara de Tom et attrapa ses magasines et ses bonbons en lui souriant. Il coupa le contact près à sortir de la voiture.

- On devrait passer à l’arrière je pense qu’on à besoin de faire une pause et puis je suis fatigué et après je vais m’endormir sur le volant.

Il lui sourit amoureusement et descendit claquant la portière. Il ouvrit la portière arrière et allongea les sièges leur faisant un petit nid douillet. Bill sortit une grosse couette Bambi toute molletonnée et installa plusieurs oreillers avant de jeter ses magasines et ses bonbons dessus. Il rentra dans la voiture et ferma la portière avant d’enlever ses chaussures pour se glisser sous la couette. Il attendit que Tom le rejoigne et il se glissa – sans hésiter une seule seconde – dans ses bras.

- C’est quand même plus agréable de te faire un câlin quand je n’aie pas le levier de vitesse qui s’appuie sur mon entre-jambe.

Il rigola et se rapprocha de lui pour l’embrasser encore. Finalement ils allaient être en retard mais Bill sentait que c’était plutôt parce qu’il allait faire un gros dodo.

Bill était tellement heureux et souriant à cet instant qu’il aurait presque été impossible de deviner qu’ils s’étaient disputer quelques instants auparavant, seul les traces de maquillage sur ses joues rappelait que Bill avait pleuré. Il ce laissa faire ce retrouvant sur le dos en quelque instant tout ne gardant sa bonne humeur. Les baisers de Tom étaient remplis d’amour et de tendresse comme s’il tenait absolument à effacer toute trace de la colère et de la jalousie qu’il avait montré il y avait juste quelques instant.

- En effet, c’est mieux quand tu peu le faire. J’aime avoir du contact physique avec toi et ta main sur ma hanche ne me suffit pas, j’ai besoin de plus que ca.

Joignant le geste à la parole Bill attrapa son amoureux par le col de son t-shirt l’attirant à lui pour un baiser passionné. Bill avait déjà fait l’amour dans une voiture mais il sentait que cette fois sera spécial, avec Tom tout était toujours plus spécial car plus tendre et surtout tout était toujours vraiment magique. Tom savait le transporter et le faire rêver. Il le laissa l’admirer rougissant légèrement sous les compliments de celui qu’il aimait. Bill n’était pas vraiment persuadé d’être magnifique surtout avec le maquillage qui avait coulé sur ses joues et ses yeux encore un peu rouge de la peine qu’il avait eu précédemment.

- Un jour je serais encore plus que magnifique. Un jour j’espère que je serais beau comme toi mon amour.

Il lui sourit tendrement remontant la couette sur ses épaules afin de les envelopper dans une sorte de cocon protecteur pour s’assurer que la jalousie, les disputes et la mauvaise humeur restent en dehors de leurs petits câlins. Pour le moment il voulait juste profiter d’avoir celui qu’il aimait dans ses bras et du week-end qui ce profilait à l’horizon, rien d’autre ne devait compter mis à part leur amour et leur désir l’un de l’autre.

- Je t’aime Tom.

Bill rigola, il ne pouvait pas être plus que magnifique, il ne pouvait tout simplement pas être plus beau que Tom puisqu’il était parfait. Il ce laissa faire frissonnant au contact des mains de l’être qu’il désirait sur son torse. Tom le caressait avec lenteur le frustrant tout autant qu’il lui faisait grimper en flèche son désir. Bill imaginait déjà Tom posant ses lèvres sur son torse pour le dévorer de baiser et rien que cette pensée suffit à le faire gémir. Bill rouvrit les yeux sortant de sa rêverie pour rougir, Tom l’avait à peine touché qu’il gémissait déjà, il devait vraiment passer pour le pire des pervers désormais. Bien sur Tom savait que Bill pouvait être le pire obsédé de cette Terre mais avec son amoureux Bill aimait bien paraître plutôt pour juste quelqu’un qui recherchait un acte d’amour et de tendresse. Et c’était vrai, Bill aimait le sexe avec Tom majoritairement car il aimait ne faire qu’un avec l’homme de sa vie.

- Je crois que moi je te désire un peu trop…

Ses joues s’empourprèrent et Bill attira Tom contre lui afin de pouvoir cacher sa tête dans le cou de son amant. Il en profita au passage pour se laisser aller et lui laisser des petits baisers avant de s’arrêter sur un point précis pour lui laisser un magnifique suçon qui – vu la force que Bill y avait mit – ne risquait pas de partir tout de suite. Il enleva le t-shirt du blond redécouvrant son torse musclé. Il se pinça les lèvres avant qu’elles n’aillent se poser sur le torse de son bel amant le parsemant de baisers et de petites léchouilles. Il continua son exploration sans but précis mis à par de faire gémir celui qu’il aimait et son objectif fut atteint quand il mordilla doucement ses tétons. Bill y avait mit sa langue laissant au passage son piercing entrer dans la dance et il aurait pu jurer que si Tom n’avait pas eu de la force dans les bras il se serait écroulé sur lui face à cette vague intense de plaisir. Il posa ses mains sur son torse l’aidant à tenir à quatre pattes en souriant. Bill y allait peu être un peu trop fort pour le début des préliminaires, peu être devrait t’il se calmer pour éviter à son amoureux un arrêt cardiaque… Il prit quelques instants de réflexion avant de rejeter cette possibilité. Il inversa les positions faisant basculer Tom en dessus. Bill ce serait volontiers laissé dominer mais pour le moment Tom avait l’air d’en avoir vraiment envie et Bill voulait le satisfaire, les besoins de Tom passaient bien avant ses propres désirs.

- Tu as l’air bien en manque… Pourtant tout à l’heure il me semblait avoir comblé ce manque. Ce n’est pas grave c’est un travail qui me plait…

Il lui sourit perversement tout en gardant cette lueur amoureuse dans les yeux puis il enleva le baggy de Tom. L’avantage de ce genre de pantalon était qu’au moins il ne perdait pas dix minutes à l’enlever, les jambes de son fiancé passaient dedans sans aucun problème. A peine eu t’il fait tombé le jeans sur le sol de la voiture qu’il se concentra sur la bosse qui déformait le sous-vêtement de celui qu’il aimait. Rien que cette vision de Tom lui donnait des bouffés de chaleur. Il grimpa à quatre pattes sur Tom pour l’avertir. Il allait avoir besoin d’être dominé il voulait que Tom lui fasse l’amour comme un dingue.

- Je m’occupe des préliminaires mais je te préviens je te veux en moi Tom…

Bill devenait dingue, que ca soit les paroles de Tom ou bien ses gestes il sentait son cœur s’affoler et ses pensées devenir folle à peine l’image de Tom entrait-elle dans son cerveau. Il respira un grand coup avant de foncer sur les lèvres du dreadé pour lui voler un baiser. Bill y mettait toute la force de son amour. Leurs disputes l’effrayaient et tissaient un lien fragile entre eux et il tentait de s’appliquer à conserver intact les sentiments de Tom de peur que tout cela ne finisse un jour par les consumer.

- Tu ne me désireras jamais trop Tom et je te donnerais toujours ce que tu voudras. Je ferais toujours mon possible pour arriver à satisfaire l’homme que j’aime.

L’androgyne posa sa main sur le sexe de Tom s’appuyant légèrement dessus afin de l’exciter encore plus si possible. Il l’entendait gémir doucement à la fois frustré et ravi de ce traitement. Bill fit lentement glisser le caleçon de Tom découvrant sa virilité gorgée de désir tandis qu’il la couvait d’un regard plein de gourmandise. Il laissa ses doigts glisser doucement dessus ravi de voir combien son fiancé le désirait, il était toujours fier de voir à quel point Tom pouvait être excité par de simple geste et cela le rassurait sur la façon dont il était perçu par l’homme qui partageait sa vie. Bill déboucla sa ceinture puis il fit gracieusement glisser son Calvin Klein sur ses hanches dévoilant ses sous vêtements Hugo Boss noirs qui eux aussi était déformé de plaisir. Il ne s’y attarda cependant pas l’ôtant tout aussi vite que le reste de ses habits avant de se coller à son guitariste amateur. Avoir Tom nu contre lui était une sensation qui lui procurait toujours des frissons.

- Je veux que tu me fasses l’amour comme si… comme si c’était la dernière fois Tom. Comme si c’était ta dernière chance de me prouver à quel point tu m’aimes.

Le regard de Bill était brûlant, rien qu’en sachant que Tom accèderait à sa requête il était persuadé qu’il allait faire la l’amour plus intensément que jamais, il pouvait déjà sentir le plaisir couler dans ses veines et son cœur battre comme un dingue dans sa poitrine rien qu’en imaginant ce que Tom allait lui faire. Il imaginait tout cet amour débordant de l’homme qui avait fait chavirer son corps tout ca juste dans le but de le retenir encore, car il savait qu’avec Tom il n’y aurait pas de dernière fois… Tom le retiendrais toujours le plus longtemps qu’il pourrait.

- Garde-moi pour toi mon amour… Montre-moi que tu m’aimes vraiment et ce peu importe les critiques des autres. Montre-moi que ton amour est si fort que rien de ce qu’ils pourront dire ne le brisera.

Bill avait beau pour le moment être au dessus il n’attendait qu’une chose : que Tom prenne les choses en main et le domine pour lui montrer que tout ca n’était pas qu’une histoire de sexe. Qu’ils faisaient ca par amour.

Bill était concentré sur l’homme qui était sous lui laissant leur regard l’un dans l’autre afin d’exprimer tout l’amour qu’il avait pour lui. Il vit le regard de Tom changé et se remplir d’une panique amoureuse quand il évoqua leur dernière fois, il laissa sa main caresser doucement sa joue pour le rassurer, tout cela n’était que fiction ils avaient encore bien du temps devant eux pour consumer le fruit de leur amour. Bill c’était retrouvé il ne sut trop comment – surement déstabiliser par le magnifique baiser se son amoureux – sous Tom à subir la fouge de leur amour et a se frotter contre son bel amant pour satisfaire son envie avant que Tom ne lui donne ce qu’il désir réellement. Tom était entrain de le rendre dingue en jouant avec son piercing au téton et ses tatouages quand il s’arrêta pour lui faire une déclaration qu’il aurait sans hésité qualifié comme étant l’une des plus belles déclarations de sa vie.

- Oh Tomi…

Les joues de Bill étaient devenues toutes rouge et son cœur battait à vive allure, il sentait le sang passer dans ses veines avec puissance tandis qu’il attrapa Tom pour le coller contre lui afin de l’embrasser passionnément pendant qu’il cherchait ses mots afin de répondre à sa si belle déclaration d’amour.

- Ne t’en fait pas Tom moi aussi je veux rester pour le restant de mes jours à tes côtés, je veux profiter de la vie seulement si tu es là car tu rends toujours tout plus merveilleux. Et si tu attends que je te demande de partir tu n’es pas prêt de commencer à faire ta valise je te le dit direct. Tu vas être obligé de me supporter jusqu'à la fin de tes jours Tom C.Keller. Tu as voulu m’épouser maintenant tu es lié à moi pour l’éternité, rien de ce que tu pourras dire ou ne pourra faire ne me fera changé d’avis. Tu es condamné à rester avec moi et à m’aimer jusqu'à la fin des temps.

Bill rigola doucement, il savait pertinemment que Tom adorait ce genre de condamnation mais il était sur que cela lui ferait plaisir de l’entendre et puis Bill comptait vraiment garder Tom pour lui tout seul jusqu'à la fin de sa vie, Tom n’avait pas le choix désormais. Il lui avait volé son cœur et maintenant il devait rester près de lui. Il l’embrassa passionnément faisant taire cette discussion pourtant fort passionnante.

- Fait moi l’amour Tom.